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Fan Xiaoqing
范小青
Présentation
par Brigitte Duzan, 9 mars 2016, actualisé
12 juillet 2020
Fan Xiaoqing
est relativement méconnue en France. Elle est pourtant
un auteur important de la littérature contemporaine
chinoise, et même à deux titres : d’une part comme
représentante du courant « néo-réaliste » apparu à la
fin des années 1980, et à ce titre elle est souvent
citée aux côtés de
Su Tong (苏童),
Liu Heng (刘恒),
Fang Fang (方方)
ou
Chi Li (池莉) ;
mais, d’autre part, elle est aussi – et surtout - un
écrivain de Suzhou dont les écrits sont fermement ancrés
dans la culture et l’histoire de la ville, et à ce titre
proche de
Lu Wenfu (陆文夫)
et de
Ye Mi (叶弥).
Ecrivain
doublement représentatif, elle est en outre extrêmement
prolifique, et ce depuis trente ans : elle a publié
dix-huit romans depuis 1987, mais aussi, depuis 1980,
quelque 250 nouvelles, de longueurs et styles divers. Il
n’est guère d’année où l’une d’entre elles ne
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Fan Xiaoqing |
figure dans les
sélections nationales annuelles des meilleures nouvelles
publiées en Chine ; cela a encore été le cas en 2014 et 2015.
Depuis 2010, elle est
présidente de l’Association des écrivains du Jiangsu, dont
Bi
Feiyu (毕飞宇)
est le vice-président. Elle est aussi rédactrice en chef de la
revue littéraire de Suzhou,
Suzhou Zazhi
(苏州杂志).
Ecrivain des
ruelles de Suzhou
Enfance et
adolescence dans la campagne du Jiangsu
Fan Xiaoqing est née
en 1955 à Songjiang, un district de Shanghai (上海松江).
Mais, en 1969, dans le cadre du grand mouvement de migration
débuté en 1968 (上山下乡),
ses parents sont envoyés dans un village
du district de Wujiang, sous la juridiction de Suzhou (苏州吴江县农村),
mais au sud de la ville. Réputé pour être le « pays des poissons
et du riz » (“鱼米之乡”),
Wujiang était encore à l’époque un district rural paisible au
bord d’un canal.
Vieilles maisons traditionnelles au bord
de l’eau à Wujiang |
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C’est là que
Fan Xiaoqing a fait ses études secondaires. Après avoir
terminé le lycée, en 1974, elle est allée vivre et
travailler dans une commune. Ces années à la campagne
ont forcément laissé des traces dans sa mentalité, qui
se reflètent dans son œuvre. Ses romans et nouvelles
abondent de portraits de paysans et de villageois, mais
aussi de travailleurs migrants en ville. |
Néoréalisme et
atmosphère
En 1978, à la
réouverture des universités, elle est admise dans le département
de langue et littérature chinoises de l’Ecole normale du Jiangsu
(江苏师范学校),
aujourd’hui université de Suzhou (现苏州大学).
Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études en 1982, elle est
ensuite restée à l’université pendant trois ans, comme chargée
de cours de théorie littéraire, puis est devenue écrivain
professionnel et membre de l’Association des écrivains du
Jiangsu en 1985.
Elle a publié
son premier récit dès 1980. Mais sa carrière démarre
véritablement après 1985, dans le contexte de
l’émergence d’un courant néo-réaliste (新写实小说)
représenté par des écrivains nés comme elle dans le
courant des années 1950
.
Ses nouvelles,
au départ, sont sans développement narratif majeur, et
la conclusion est très souvent laissée ouverte,
imprécise. Ses principes d’écriture tiennent
principalement dans la définition préalable d’une
atmosphère, dont tout le reste découle :
从八十年代末期到九十年代这些时间里,我的写作,尤其是短篇的写作,基本上就是你所说的那种“淡淡的,散散的,不讲究故事,就是那么一个过程,一段事情,一种氛围”。对我来说,好像写那样的小说比较容易,似乎与我身上的什么东西有着一些本质的联系或者是别的什么联系,因此是自然顺畅的,我不敢吹牛说容易到闭着眼睛就能写,至少也经常是下笔如流水的。比如你说到的《鹰扬巷》,一旦把握了那种氛围,几乎只要几句对话就能解决了。
« De la fin
des années 1980 aux années 1990, j’ai surtout écrit des
nouvelles courtes, dont la caractéristique est « d’être
sans éclat majeur, sans histoire bien définie, plutôt le
récit d’un processus, un fait particulier, l’esquisse
d’une atmosphère. » Ce qui me semble important, c’est de
décrire les relations entre les choses, ou des relations
en général. C’est ce qui me paraît le plus simple, le
plus naturel. Je ne veux pas dire que ce soit facile au
point d’écrire en fermant les yeux, mais le récit coule
le plus souvent sans peine sous ma plume. Par exemple,
pour la nouvelle « La ruelle du faucon »
,
quand j’ai eu maîtrisé l’atmosphère, il m’a suffi de
quelques phrases de dialogues pour résoudre la question
de la narration. » |
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Chronique de la ruelle Kudang
(édition 1987)
Les Fei ont des filles, 1995
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La Camarade, 2005 |
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Ces récits
sont des tableaux de la vie dans les allées de Suzhou.
C’est aussi le cas de ses premiers romans, à partir de
1987 : « Chronique galante de la vie dans la ruelle
Kudang » (《裤裆巷风流记》)
,
« La famille du pont Jinfan » (《锦帆桥人家》)
en 1989, ou « Vieux rivages » (《老岸》),
en 1992, ce dernier décrivant la vie des tireurs de
pousse au début de la période d’ouverture, après la mort
de Mao.
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Ville et
bureaucratie
Dans les
années 1990, elle a amorcé un changement stylistique,
dans ses nouvelles autant que dans ses romans. Elle
s’est tournée vers l’analyse de la société et de la
bureaucratie, dans ce qu’on a appelé ses « œuvres
politiques », mais traitées à partir de cas personnels,
individuels, comme « Cent jours de soleil » (《百日阳光》)
en 1997 – histoire d’une entreprise rurale (xiāngzhèn
qǐyè
乡镇企业)
du sud du Jiangsu et des gens qui y travaillent, sorte
d’hommage à la créativité des paysans - ou « La
Camarade » (《女同志》)
en 2005 - dix ans de la vie d’une femme nommée Wanli (万丽),
période de maturation à la fois politique et
professionnelle
.
C’est ensuite
toute une réflexion sur la ville que Fan Xiaoqing a
développée à partir du début des années 2000, avec une
trilogie de romans qui commence avec ses « Fragments
de ville » (《城市片段》)
en 2001, et se poursuit en 2003 avec les « Lumières
de la ville » (《城市之光》)
et « Visages de la ville » (《城市表情》).
« Fragments de
ville » est une sorte de vision fractale de la ville, de
musée virtuel ou de portrait de Suzhou constitué de
petits bouts d’histoires : de vieilles résidences
officielles, de monastères éparpillés dans la cité,
d’arbres, cours et stèles, de voies d’eau et de ruelles
côte à côte, tout un réseau de ponts, de canaux, et
d’anciens jardins qui étaient la joie des habitants dans
le passé… c’est la structure immuable de la ville de
Suzhou à travers les siècles de son histoire, mais
aujourd’hui confrontée au défi de devoir s’adapter à la
vie moderne. Et personne n’est d’accord sur la manière
de le faire…
« Lumières de
la ville » est l’histoire de Tian Erfu (田二伏),
un jeune paysan dont le passe-temps favori est d’écouter
la radio. Mais son père trouve que cela donne un air de
vaurien à son fils et il ne cesse de répéter que, eux,
dans la famille Tian, ils ont toujours travaillé dur…
Alors le fils part travailler en ville.
« Visages de
la ville » brosse le tableau des changements d’une
vieille ville à la longue histoire : le roman mêle
narration historique et délicate histoire d’amour, en
esquissant l’histoire brillante et le destin complexe de
la vieille ville de Suzhou et de la culture de Wu à
laquelle elle se rattache.
Réflexion
sur l’histoire
A partir de
2005, Fan Xiaoqing s’intéresse à l’histoire, mais vue
sous l’angle de l’expérience personnelle, avec deux
romans qui sont sans doute ce qu’elle a fait de plus
profond et de plus réussi jusqu’ici. |
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Fragments de ville, 2001
Les lumières de la ville, 2003
Visages de la ville, 2004 |
En 2007, elle
publie « Le
médecin aux pieds nus Wan Quanhe »
(《赤脚医生万泉和》),
un roman assez long, en six parties, dont elle dit, dans
l’introduction, qu’elle y a mis beaucoup d’elle-même.
,
et qui constitue une histoire au ras du sol de la vie
dans un village pendant la Révolution culturelle et ses
lendemains. En 2011, elle publie ensuite « Encens »
(《香火》),
qui est comme une autre facette de la vie pendant la
même période, et, de la même manière, inspirée par son
adolescence passée dans un village. Elle a expliqué que,
dans ce village isolé, elle aimait écouter les histoires
de fantômes que racontaient les paysans, et qui lui
faisaient peur, sentiment dont elle se souvient encore.
- Wan Quanhe est un anti-héros, un médecin aux pieds nus
par hasard, et sans enthousiasme. Avec un maigre bagage
se limitant à l’école primaire, il voulait devenir
menuisier. Mais il est envoyé à la clinique de la
commune pour se former sur le tas. Et quand il revient,
au bout de quelques mois, son père, qui était le médecin
du village, est resté paralysé à la suite d’une séance
de « lutte » (批斗)
et il lui incombe de prendre la relève, il n’y a
personne d’autre pour le faire.
A travers son travail et ses visites, le roman montre
l’évolution des soins de santé à la campagne, et dresse
un tableau de la société villageoise. Le rythme du récit
est aussi lent que la vie qu’il décrit, mais la
révélation, vers la fin du roman, que
Wan Quanhe
avait en fait une intelligence inférieure à la normale à
cause d’une maladie d’enfance, explique le ton vaguement
apathique de son récit, et son incapacité à s’expliquer
certaines situations, ce qui laisse au lecteur le soin
de lire entre les lignes. On peut y lire en particulier
une critique du fossé entre ville et campagne
. |
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Le médecin aux pieds nus
Wan Quanhe, 2007
Encens, 2011 |
- Quant à « Encens », c’est une histoire de bouddhisme
chan – comme une sorte de koan : une anecdote absurde ou
paradoxale utilisée comme objet de méditation, ou pour
déclencher l’éveil. Le récit commence en période de famine.
Un jeune garçon tendrement aimé par son père est envoyé au
monastère pour avoir à manger. Il y trouve trois maîtres, dont
un petit maître à la recherche de sa mère naturelle.
Advient une période absurde :
pour éliminer les
« quatre vieilleries », on détruit les images du bouddha. Avec
l’aide de gens bienveillants du village et inspiré par l’esprit
de son père, le jeune homme protège d’un barbare moderne le
vieux manuscrit qui est le trésor du monastère du village. …
Ensuite il se marie, a un enfant… A la fin de la Révolution
culturelle, il vend tous les biens familiaux pour restaurer le
monastère. C’est alors qu’il apprend que le petit maître est le
fils de sa mère. Lui est en fait le fils recherché d’un martyr
de la révolution. Les années passent…. Finalement il choisit de
finir sa vie comme assistant d’un moine, en charge de ses bâtons
d’encens.
Sous le prétexte d’une histoire de temple, de moines et
d’esprits, Fan Xiaoqing livre en fait une réflexion sur les
changements dramatiques intervenus dans la société chinoise dans
le passé récent, en soulignant la nécessité de préserver le
respect des traditions, des croyances, des choses du passé, et
même des esprits.
Je m’appelle Wang Cun |
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Ces romans forment un ensemble très varié de
tableaux de la vie des ruelles de Suzhou, mais aussi
une réflexion sur l’histoire, telle que vécue par
Fan Xiaoqing, l’histoire comme expérience
personnelle. Cependant, il ne faudrait pas négliger
pour autant les très nombreuses nouvelles qu’elle a
écrites depuis près de trente-cinq ans. Ce sont
elles, au moins les plus importantes et les plus
connues, qui permettent le mieux de saisir la grande
diversité de son talent et l’évolution de son style.
Elle a en outre une imagination foisonnante, drôle
et parfois déroutante. L’un de ses derniers romans,
publié en 2014, « Je m’appelle Wang Cun » (《我的名字叫王村》)
commence par une première phrase qui fait penser à
Kafka, mais Kafka l’humour en plus : « Mon petit
frère est une souris » (“我的弟弟是一只老鼠。”).
En fait, le narrateur explique aussitôt que le petit
frère en question est un schizophrène qui se prend
pour une souris. La psychiatrie est impuissante, et
Foucault |
dépassé : la rationalité se perd dans l’irrationnel et le
petit frère se complaît sciemment dans sa folie…
En août 2016, un nouveau roman est venu enrichir
encore son univers narratif de petites gens que l’on
dit sans histoires : « Rue des osmanthes » (《桂香街》)
dépeint la vie d’une communauté de quartier, menée
avec zèle et dévouement par une ancienne ouvrière
licenciée.
Les nouvelles
Fan
Xiaoqing est connue pour ses nouvelles : elle en a
écrit plus de 250 et en publie régulièrement des
recueils, aussi appréciés des critiques que des
lecteurs. L’un des plus connus est celui intitulé
« Une brève histoire de la ville et de la campagne »
(《城乡简史》)
qui regroupe 13 nouvelles, dont celle qui a donné
son titre au recueil et à laquelle a été décerné le
prix Lu Xun en 2007. |
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Rue des osmanthes |
Mon père est toujours rue Yuyin |
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Depuis
2016, elle n’a d’ailleurs publié que des nouvelles
et des essais. Fin 2015,
elle a publié une anthologie de 27 nouvelles
intitulé « Mon père est toujours rue Yuyin »
(《父亲还在渔隐街》).
Celle qui a donné son titre au recueil est encore
une histoire entre ville et campagne, ou plutôt
vice-versa : celle d’une jeune fille dont le père
est un jour parti travailler à la ville ; il a
ouvert une boutique de barbier, rue Yuyin, et n’est
plus jamais revenu chez lui, c’est comme un fantôme
dont la preuve de l’existence ne tient qu’à l’argent
qu’il continue à envoyer tous les mois….
En décembre 2017, sa nouvelle « Qui est dans mon
miroir » (《谁在我的镜子里》)
obtient le 17e prix des Cent Fleurs, dans
la catégorie nouvelles (第十七届百花文学奖短篇小说奖).
Elle avait été publiée en septembre 2016 dans la
revue Littérature de Tianjin (《天津文学》).
Elle pourrait à elle seule être distinguée comme
représentative de l’écriture raffinée de Fan
Xiaoqing
. |
En mars 2018, la nouvelle « Fragments » (《碎片》)
est couronnée du 8e prix Wang Zengqi (第五届汪曾祺文学奖).
C’est aussi le titre d’un recueil paru en mars 2017 qui regroupe
des nouvelles ‘moyennes’ comme « Cet été-là à la plage » (《哪年夏天在海边》),
« La Gare Changping » (《长平的车站》),
« SMS vole vole » (《短信飞吧》)
ou « Livraison express imaginaire » (《梦幻快递》).
En novembre 2019, le recueil de nouvelles « Rôles » (《角色》)
publiées dans la revue Zhongshan (《钟山》)
a reçu le prix littéraire décerné par cette revue ; le mois
suivant, il a obtenu le grand prix Dongwu lors de la première
session de ce nouveau prix créé en mars 2019 (首届东吴文学奖·大奖)
.
Principales
publications
Romans
长篇小说
1987 Chronique galante
de la ruelle Kudang《裤裆巷风流记》
1988 Souvenirs d’une
tribu《个体部落记事》
1989 L’amour
malheureux d’un cueilleur de lotus《采莲浜苦情录》
1989 La famille du
pont Jinfan《锦帆桥人家》
1991 La pierre à encre
céleste《天砚》
1992 Vieux rivages《老岸》
1994 Se fourvoyer《误入歧途》
1995 Sans témoins《无人作证》
1995 Les Fei ont des
filles《费家有女》*(与人合作)
1997 Ballade urbaine《城市民谣》
1997 Cent jours de
soleil《百日阳光》
2001 L’époque des
amours du professeur Yu《于老师的恋爱时代》
2001 Fragments de
ville《城市片段》
2003 La lumière de la
ville《城市之光》
2004 Visages de la
ville《城市表情》
2005 La camarade《女同志》
2007 Le médecin aux pieds nus Wan Quanhe 《赤脚医生万泉和》
2011 Encens
《香火》
2014 Je m’appelle Wang Cun 《我的名字叫王村》
2016 Rue des osmanthes《桂香街》
Nouvelles 中短篇小说
(Recueils à partir de
2015)
2015
Mon père est toujours rue Yuyin 《父亲还在渔隐街》
2018
Fragments《碎片》
2019
Rôles 《角色》
Scénarios télévisés
Les Fei ont des
filles
《费家有女》
Feuilleton télévisé en
24 épisodes diffusé en 1994
L’histoire se passe
dans une vieille maison, vaste et lumineuse, dans un siheyuan,
où habitent les époux Fei Wenxuan (费文轩)
et Wang Guihua (王桂花)
et leurs cinq filles. Une série d’incidents viennent soudain
bouleverser la vie de la famille, et ils se rendent compte
finalement que tout cela a sa source dans des événements
intervenus trente ans auparavant.
Traductions en
anglais
- A Brief History
of City and
Country,
Jiangsu
Literature and Art Publishing House, juin 2011, 248
p.
Recueil de
treize de ses nouvelles, dont « A Brief History of City and
Country » (《城乡简史》),
nouvelle couronnée du prix Lu Xun, et « Our Life of Combat is
Like Poetry » (《我们的战斗生活像诗篇》)
- Chinese Arts and
Letters 《中华人文》,
vol. 2, no. 2, octobre 2015
Trois nouvelles
de Fan Xiaoqing
City Living, Country Living 《城乡简史》,
tr Florence Woo
Ying Yang Alley 《鹰扬巷》,
tr Helen Wang
Born in an Unknown Hour《生于黄昏或清晨》,
tr Shelly Bryant
Traduction en français
- La Camarade
《女同志》,
trad.
Rébecca Peyrelon, éd. You Feng, 2019.
A lire en
complément
La nouvelle
« Né au crépuscule ou à l’aube ? »
《生于黄昏或清晨》
La nouvelle « Where
Did I Lose You ? »《我在哪里丢失了你》,
tr. Paul Harris
Traduction à lire dans
Read Paper Republic :
https://paper-republic.org/pubs/read/where-did-i-lose-you/
Texte chinois :
http://blog.sina.com.cn/s/blog_612b65240102e63t.html
- La nouvelle « Ying
Yang Alley » 《鹰扬巷》,
tr Helen Wang
Traduction à lire en
ligne dans Read Paper Republic :
https://paper-republic.org/pubs/read/ying-yang-alley/
Voir l’analyse
dans son blog : « Tentative d’analyse de la nouvelle de
Fan Xiaoqing « Qui est dans mon miroir » en termes de
propriétés de « dilution »
(试评范小青《谁在我的镜子里》的冲淡特征)
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