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Liu Heng
刘恒
Présentation 介绍
par Brigitte Duzan, 3 novembre
2010, actualisé 3 mars 2016
Liu Heng (刘恒)
est un
écrivain important à deux égards;
d’une part, il a
marqué le renouveau du courant réaliste dans la
littérature chinoise à la fin des années 1980, mais il
est aussi un excellent scénariste qui a contribué au
développement d’un mouvement similaire dans le cinéma
chinois à peu près à la même époque, ces deux facettes
de son œuvre étant en étroite symbiose. Il constitue
donc un lien significatif qu’on a tendance à ignorer
entre littérature et cinéma en Chine.
Premiers pas
Liu Heng est né
en 1954, dans la grande banlieue ouest de Pékin, à
Zhaitang (斋堂),
dans le superbe district montagneux de Mentougou (门头沟). |
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Liu Heng
(刘恒) |
Ses parents l’avaient
baptisé Liu Guanjun :
冠军 guànjūn,
c’est-à-dire champion, ce qui est un prénom
vieux village à Zhaitang |
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assez typique
de l’époque, mais qui convient mal à un personnage resté
affable et sans prétention en dépit de sa
notoriété ; il a pris pour nom de plume
恒
héng
qui représente
l’une des grandes vertus confucéennes : la persévérance.
Il a commencé
par étudier le russe dans un collège rattaché à
l’Institut des Langues étrangères de Pékin (北京外国语学院), mais ses
études sont interrompues par la Révolution culturelle.
En 1969, il s’engage dans la Marine nationale, où il
reste six ans. |
A la fin de la
Révolution culturelle, en 1976, il démissionne de l’armée et est
affecté à une usine de voitures de Pékin où il travaille à la
chaîne d’assemblage pendant quatre ans. C’est alors, en 1977,
qu’il commence
à écrire, publiant cette année-là sa première nouvelle :
"la petite meule" (《小石磨》).
Deux ans plus tard, en 1979, il est nommé rédacteur de
la revue ‘Littérature de Pékin’ (《北京文学》).
Premier succès
C’est en 1986
qu’il devient brusquement une célébrité
du monde
littéraire chinois, avec la publication de sa nouvelle
« Céréales de merde » (《狗日的粮食》),
devenue
l’emblème d’un nouveau mouvement littéraire qui
se développe alors en Chine : le
néoréalisme (新写实小说).
Liu Heng amorce ainsi
un retour à un
certain réalisme dans
l’écriture romanesque, en réaction
contre l’hermétisme de
l’avant-garde littéraire (“先锋派文学”)
et l’élitisme du courant de « recherche des racines » (“寻根文学”),
mais également contre le réalisme antérieur, tous ces
courants ayant fini par s’aliéner une partie du
lectorat populaire. Il s’agit de renouer avec ces
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Ancienne meule à Zhaitang |
lecteurs en décrivant la vie telle qu’elle est, dans la langue
qui est la leur, ce que Zhang Yinde appelle une « rhétorique de
l’ordinaire ».
« Céréales de merde »
est typique des choix thématiques et stylistiques de ce nouveau
réalisme : la nouvelle dépeint la vie quotidienne d’un paysan et
de la femme qu’il s’est achetée pour un sac de cent kilos de
millet en 1958, au début de la campagne du Grand Bond en avant
et de la famine qu’elle entraîna. Elle est écrite dans un
langage direct et souvent cru, symbolisé par le titre. La femme,
qui est en fait au centre du récit, est affligée d’un goitre,
mais d’un caractère redoutable, et d’une langue qui ne l’est pas
moins, qui la font redouter du village entier. Considérée comme
une tigresse, elle se bat contre la famine avec une formidable
inventivité, mais finit victime des circonstances (1).
C’est un récit sans
concession, mais finit, comme
involontairement, par laisser filtrer une émotion contenue. Il
plane sur toute la nouvelle une tristesse infinie, née d’un
sentiment implicite de fatalité ; ce sera la caractéristique des
récits de Liu Heng qui explorent les caractères de personnages
ordinaires, mais confrontés à des événements qui les dépassent
et bouleversent leurs existences. Œuvre représentative et de son
auteur et de la période, elle a obtenu le prix de la meilleure
nouvelle chinoise (全国优秀短篇小说奖)
pour la période 1985-86.
Romancier et scénariste néoréaliste
En 1988, deux autres
œuvres confirment son talent et affirment son style : une
nouvelle et un roman.
1. La nouvelle
(de taille moyenne) est connue en Occident sous le titre
de « Judou », en chinois
« Fuxi, Fuxi » (《伏羲伏羲》). Judou (菊豆)
en est
le personnage principal : une jeune femme qui a été
achetée par un veuf, riche propriétaire d’une
teinturerie resté sans héritier, Yang Jinshan (杨金山).
Mais, en dépit de tous ses efforts, il
n’arrive pas à
concevoir l’héritier désiré, ce qui le rend furieux, et
sadique envers Judou. Le neveu que Yang Jinshan 1a
adopté, Yang Tiangqing (杨天青), lui, a plus de succès.
Judou donne naissance à un fils, à la grande joie de
Jinshan, qui déchante cependant quand il réalise qui est
son père. Paralysé après un accident, il ne peut que
constater la liaison de plus en plus ouverte et
passionnée de sa femme et de son neveu….
Tout cela finit
mal évidemment, mais cette histoire violente
d’amours
illicites et incestueuses a une profondeur qu’il faut
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« Fuxi, Fuxi »
(《伏羲伏羲》) |
chercher dans la
référence donnée par le titre : il renvoie au vieux mythe de
création chinois selon lequel, après un immense déluge, seuls
survécurent un frère et une sœur, Fuxi et Nüwa (伏羲/女娲),
dontprovient donc le peuple chinois, et une bonne partie de la
civilisation chinoise. Liu Heng donne ainsi à son récit un
référent mythologique où les désirs et instincts primaires
revêtent une importance primordiale comme force créatrice. (2)
« Judou »
(《菊豆》),
le film |
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Il n’est pas
étonnant que la nouvelle, adaptée par Liu Heng
lui-même, ait été choisie par Zhang Yimou (张艺谋),
après « le
Sorgho rouge » qui développait déjà un
thème semblable. Cependant, là où le premier film se
plaçait surtout dans le domaine du symbolique, comme la
plupart des films des réalisateur de la cinquième
génération jusque là. « Judou » (《菊豆》)
marque une transition vers un style néoréaliste qui
correspond à celui de la nouvelle, mais encore feutré,
dans des couleurs sépia qui en font comme une vieille
carte postale gardienne du passé. Il y a donc collusion
parfaite entre le cinéaste et son scénariste, et entre
le cinéma et la littérature dans la Chine des cette fin
des
années 1980, et c’est sans doute l’une des raisons de la
réussite du film, premier grand succès de Zhang Yimou
sur la scène internationale en 1990.
Zhang Yimou
renouvellera d’ailleurs deux ans plus tard sa
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coopération avec Liu
Heng, en portant à l’écran un autre scénario de lui, mais basé
cette fois-ci sur le roman d’un autre écrivain, Chen Yuanbin (陈源斌) :
« Le procès de la famille Wan » (《万家诉讼》.
Cela donnera
« Qiuju, une femme chinoise » (《秋菊打官司》),
avec, dans les deux cas, une
Gong Li (巩俐)
éblouissante dans le rôle principal. Il n’est plus
question de survie, mais de justice et d’honneur,
peut-être tout simplement parce que, dans la Chine
rurale de 1992, ce
n’est plus
tellement la survie qui est problématique, mais la
justice sociale. On est ici en pleine veine néoréaliste.
Le film sera couronné du Lion d’Or au festival de Venise
1992.
2. L’autre
œuvre marquante de cette année 1988 dans la carrière
littéraire de Liu Heng est son roman « Black Snow »
(《黑的雪》).
Il tranche par rapport à ses nouvelles précédentes par
le cadre et le personnage choisis : il s’agit d’un cadre
urbain, Pékin pour être précis, et le personnage
principal, Li Huiqian (李慧泉),
est un jeune qui sort de prison, après une condamnation
pour avoir été pris dans une rixe, et tente de retrouver
une place dans la société. |
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« Black Snow »
(《本命年》),
la nouvelle |
« Black Snow »
(《本命年》),
le film |
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Si le roman
diffère sous ces deux aspects-là, il reste cependant
fidèle à la thématique de Liu Heng : il s’agit toujours
d’un problème fondamental de survie, mais cette fois
dans la jungle urbaine de la Chine des débuts du miracle
économique. Décidé à rester honnête en dépit de tout, Li
Huiqian
essaie de s’en tirer en vendant des vêtements. C’est son
amour désespéré pour une chanteuse de night-club,
pour laquelle
il dépensera toutes ses économies en un collier futile
et inutile, qui signera implicitement sa mort avant que
celle-ci advienne effectivement sous les coups d’une
bande de voyous.
Là encore, la
nouvelle a été adaptée au cinéma, le scénario étant
également signé de Liu Heng lui-même. Et là encore, cela
a donné un film majeur dans l’histoire du cinéma
chinois :
« Black Snow » (《本命年》),
de Xie Fei
(谢飞),
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film tout aussi
détonnant dans la cinématographie du cinéaste que le roman dans
l’œuvre de l’écrivain, et qui annonce en filigrane les œuvres
clés des réalisateurs de la sixième génération, cinéastes de la
réalité urbaine.
Liu Heng a
écrit au total, à ce jour, trois romans, une vingtaine
de nouvelles de taille moyenne et une dizaine de
nouvelles courtes, à quoi il faut rajouter une ou deux
pièces de théâtre, pour le metteur en scène
d’avant-garde
Lin Zhaohua (林兆华).
Liu Heng se partage cependant
entre l’écriture
romanesque et celle de scénarios, mais celle-ci n’est
pas sans lui occasionner quelques frustrations.
Entre film, télévision et roman
Certaines des
nouvelles de Liu Heng ont alimenté à la fois la
télévision et le cinéma, à un moment où celui-ci, en
particulier, se tournait vers un genre que la télévision
chinoise affectionne depuis longtemps : les imbroglios
familiaux, plus ou moins cocasses ou dramatiques,
l’idéal étant d’allier les deux. Liu Heng s’est tourné
vers ce genre très prisé du public chinois à partir de
1992. |
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Le réalisateur Xie Fei en 2007, au jury
du festival international des cinémas d’Asie
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« La vie heureuse du
bavard Zhang Damin », série
télévisée |
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Il a ainsi
écrit le scénario du film de Li Shaohong (李少红)
« Family
Portrait » (《四十不惑》),
mais le meilleur exemple est sans doute l’une de ses
nouvelles les plus populaires : « La vie heureuse du
bavard Zhang Damin » (《贫嘴张大民的幸福生活》.
C’est un personnage à qui la vie réserve tuile sur
tuile, mais qui garde en toutes circonstances un
optimisme sans égal. La nouvelle est un condensé de la
vie dans un quartier urbain populaire : comme Zhang
Damin va se marier, la famille fait des travaux dans
leur petit logement pour que le nouveau couple ait une
chambre, mais survient alors le frère aîné, ramenant une
nouvelle épouse. D’où nouvelle crise de logement et
proposition de Damin de partager sa pièce en deux pour
loger son frère… ce qui n’est évidemment pas du goût de
la belle-sœur. Sur ce récit central se branchent des
sous-récits concernant d’autres frères et sœurs, le tout
dans une joyeuse pagaille qui finit pas s’arranger. |
La nouvelle a
d’abord été adaptée à la télévision, en une série de
vingt épisodes diffusée en 1998. En même temps, elle
était adaptée au cinéma, tournée par un réalisateur peu
connu, Yang Yazhou (杨亚洲),
sous le
titre « A tree in house » (《没事偷着乐》).Puis
elle a été adaptée une troisième fois, en 2001, par An
Zhanjun (安战军),
qui a repris l’acteur principal qui avait fait le succès
de la série télévisée : Liang Guanhua (梁冠华).Le
scénario est là parfaitement adapté à un réalisateur
dont les propres thèmes sont très semblables.
La grande force
du travail de scénariste de Liu Heng est de réaliser une
sorte d’alchimie avec le réalisateur avec lequel il
travaille. Ce n’est pourtant pas un travail facile, et
il est souvent très frustrant car, contrairement aux
romanciers qui |
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An Zhanjun
(安战军) |
passent derrière la
caméra, comme
Zhu
Wen (朱文),
par exemple, le scénariste ne contrôle pas le film en train de
se faire.
Il a exprimé ses
hésitations et frustrations dans un article intitulé, justement,
« Errements entre film et roman » (3), qui commence par ses
premiers pas en littérature et le double attrait exercé alors
sur lui par celle-ci mais aussi par le cinéma :
« Lorsque je me suis
enrôlé dans l’armée, j’avais quinze ans, et à peine terminé ma
seconde année de collège. J’étais pratiquement un enfant, sans
beaucoup d’éducation. Mon expérience littéraire m’est venue d’un
stock limité de livres, et d’un stock tout aussi limité de
films. Dans le roman, je ressentais le charme de pouvoir
arranger des mots avec art pour toucher le cœur humain, tandis
que, dans les films, ce qui me fascinait, c’était le fort
pouvoir affectif immédiat des images… Je créais des histoires
avec des mots, mais parfois notais de mémoire ce que
j’avais vu dans un
film. J’ai ainsi démarré en littérature en utilisant ces deux
supports, j’avais à peine vingt ans. J’ai commencé à publier à
vingt trois, et suis devenu un romancier considéré comme l’un
des meilleurs de Chine. Les réalisateurs de cinéma ont alors
sollicité ma collaboration, et je suis devenu l’un des meilleurs
scénaristes de Chine. J’étais ravi et croyais avoir réalisé le
double rêve de ma jeunesse. »
A quarante ans,
cependant, le doute s’était installé dans son esprit, une
perplexité obsessive, dit-il :
« J’avais cru que le
but artistique que je poursuivais en écrivant des nouvelles
pouvait être atteint au cinéma. J’ai vite réalisé, cependant,
que, quand j’écris des nouvelles à mon bureau, je suis mon seul
maître, tandis que, quand j’écris des scénarios, je deviens
partie prenante de toute une procédure, un instrument, quelqu’un
qui fournit des dessins à un architecte. …
J’avais cru que les
limitations de l’expression littéraire pouvaient être complétées
par les images visuelles du cinéma. J’ai cependant réalisé, avec
l’expérience acquise, que
les
limitations
de l’expression
visuelle sont bien plus sérieuses que les limitations de
l’expression écrite…. Une fois le film terminé, l’imagination de
son auteur devient congelée dans des images cinématographiques…
Quand les mots d’un scénariste sont transformés en images, ils
deviennent des cadavres, et l’écran sur lequel ces images sont
projetées leur sert de sépulture…
J’avais cru que ma
pensée, transcrites dans mes scénarios, pouvait atteindre un
plus grand public… En écrivant, cependant, je peux laisser ma
pensée explorer des terrains extrêmes sans me soucier des
lecteurs. Mais que puis-je faire en tant que scénariste ?
L’investisseur se préoccupe des ventes et des bénéfices, le
producteur des tendances de l’industrie et des goûts du public,
le réalisateur des évaluations lors des festivals et des
infinies possibilités des effets visuels… Au milieu de tout
cela, où est l’espace réservé aux idées du scénariste ? … Mes
pensées deviennent fragmentées et fragmentaires… »
Anthologie |
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Mais
finalement, dit-il, tous ces questionnements, tous ces
doutes, font partie de la vie. Il a dépassé la
cinquantaine,
l’âge où
Confucius disait que l’on doit connaître son destin. Et
son destin est ainsi : il a un jour dit en plaisantant,
à un journaliste qui l’interviewait, qu’il avait la
littérature pour épouse et l’écriture de scénarios pour
amante, alors il va continuer à vivre ainsi, avec la
littérature à son bras droit, et le cinéma à son bras
gauche, et, dit-il, il ne voit rien de plus stimulant
pour terminer son existence.
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Notes
(1) Texte chinois :
http://www.shuku.net/novels/dangdai/gourideliangshi.html
(2) Texte chinois :
http://www.my285.com/ddmj/liuheng/fxfx/index.htm
(3) Ecrit pour
l’International Writing Program de l’université de l’Iowa, 21
septembre 2005
Principaux scénarios :
- Adaptations cinématographiques de ses romans et nouvelles :
《本命年》, « Black Snow » de Xie Fei (谢飞), d’après le roman « Black
Snow » (《黑的雪》)
Voir l’analyse comparée de ce film et du roman :
http://www.chinesemovies.com.fr/films_Xie_Fei_Black_Snow.htm
《菊豆》, « Judou » de Zhang Yimou (张艺谋), 1989, d’après
"Fuxi, Fuxi"
(《伏羲伏羲》)
Voir l’analyse comparée de la nouvelle et du film :
http://www.chinesemovies.com.fr/films_Zhang_Yimou_Judou.htm
《美丽的家》(une superbe famille) d’An Zhanjun (安战军), 2001, d’après «
La vie heureuse du bavard Zhang Damin » (《贫嘴张大民的幸福生活》)
- Autres scénarios pour le cinéma :
《秋菊打官司》,« Qiuju, une femme chinoise », de Zhang Yimou (张艺谋),
1992, d’après le roman de Chen Yuanbin (陈源斌)
Voir l'analyse comparée film/roman :
http://www.chinesemovies.com.fr/films_Zhang_Yimou_Qiu_Ju.htm
《四十不惑》, « Family Portrait » de Li Shaohong (李少红), 1992
《红玫瑰、白玫瑰》 « Rose rouge, Rose blanche
» de Stanley Kwan, 1994, d’après la nouvelle de
Zhang Ailing.
《西楚霸王》 « The Great Conqueror's Concubine» de Clara Law , 1994
《野草根》,d’après le roman de Xu Kun (徐坤) ; le scénario a été primé,
à Taiwan, mais le film n’a finalement jamais été terminé.
《漂亮妈妈》 « Breaking the silence » de Sun Zhou (孙周), 2000, avec
Gong Li (巩俐 ) dans le rôle de la mère d’un enfant sourd-muet
qu’elle tente désespérément d’intégrer dans la vie normale.
《张思德》,« Zhang Side », de Yin Li (尹力), 2004
《云水谣》,« The Knot », de Yin Li (尹力), 2006
《集结号》,« Assembly » de Feng Xiaogang (冯小刚), 2007
Voir l’analyse de ce film :
http://www.chinesemovies.com.fr/films_Feng_Xiaogang_Assembly.htm
- Scénarios pour la télévision :
《画魂》« Painted soul », série télévisée en 30 épisodes, 1995, avec
Gong Li (巩俐).
《贫嘴张大民的幸福生活》、série télévisée diffusée en 1998.
《少年天子·顺治篇》série classique « en costume », diffusée en 2003,
adaptée du roman de Ling Li (凌力) « La jeunesse de l’empereur
Shunzhi » (《少年天子之顺治王朝》).
Note : l’empereur Shunzhi (顺治) est le deuxième empereur de la
dynastie Qing (r.1643-1661)
Principales traductions en français et anglais :
Nouvelles
Traductions en français
"Céréales de merde" (《狗日的粮食》) tr. Catherine Vignal, dans
Anthologie de nouvelles chinoises contemporaines, Gallimard 1994
"Judou, ou l’amour damné" (《伏羲伏羲》), Pékin, éditions Littérature
chinoise 1991
Traductions en anglais
"Dogshit Food" (《狗日的粮食》) tr. Sabina Knight. In Columbia
Anthology of Modern Chinese Literature, Joseph S. M. Lau and
Howard Goldblatt eds., Columbia University Press, 1995, 416-428.
"Grain" tr. William Riggle. Chinese Literature (Summer 1990):
3-17.
"The Obsessed", dont "Fuxi, Fuxi" (《伏羲伏羲》)tr. David Kwan, Panda
Books, 1991,
Essai
"The Heated Earthen Bed" trs. Ren Zhong and Yuzhi Yang. In
Hometowns and Childhood. San Francisco: Long River Press, 2005,
97-104 (essai sur le kang écrit pour le Peasant’s Daily).
Romans
Traduction en français
"La neige noire" (《黑的雪》) tr. Catherine Toulsaly, Pékin, éditions
Littérature chinoise 1992
Traductions en anglais
"Black Snow" (《黑的雪》) tr. H. Goldblatt. NY: Atlantic Monthly
Press, 1993
"Green River Daydreams" (《苍河白日梦》) tr. Howard Goldblatt. New
York: Grove Press, 2001
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