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				Xiao Hong 萧红 
				1911-1942 
				Présentation 
				par Brigitte Duzan, 
				
					9 
					septembre 2011,  
					actualisé 7 août 2019                     
					
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						Née le 1er 
						juin 1911, au moment où se multiplient en Chine les 
						mouvements insurrectionnels qui vont mener à la 
						révolution Xinhai (辛亥革命) 
						et à la proclamation de la République, le 1er 
						janvier 1912, 
						Xiao Hong (萧红)
						a eu une vie aussi 
						mouvementée que l’époque qui l’a vue naître. Vie 
						mouvementée, mais brève : elle est morte absurdement, à 
						trente et un ans, dans une chambre d’hôpital, opérée 
						d’un cancer des poumons alors qu’elle avait une 
						tuberculose.  
						
						  
						
						Cette brève existence nous a pourtant laissé une œuvre qui compte parmi 
						les plus importantes de la littérature chinoise de la 
						première moitié du vingtième siècle, mais qui reste 
						méconnue. Dans son « Histoire du roman chinois moderne » 
						(《中国现代小说史》), publiée en 1961, qui fit découvrir à l’Occident la littérature 
						chinoise des années 1930 et 1940, le grand critique 
						littéraire 
						C. T. Hsia 
						(夏志清) 
						disait de Xiao Hong que c’était « l’auteur dont on 
						pouvait le moins 
						 |  | 
						
						 
						Xiao Hong 
						(萧红) |  
				
				
				se pardonner l’ignorance où elle est tenue. » (“最不可宽恕的疏忽”) 
				
				  
				
				Son centenaire a coïncidé avec celui de la révolution Xinhai, ce qui a 
				peut-être valeur de symbole. Mais Xiao Hong est bien plus 
				emblématique du courant d’émancipation féminine favorisé par 
				l’autre révolution qu’a été le 
				
						
						mouvement du 4 mai 1919, et à sa suite celui de la Nouvelle Culture. 
				
				  
				
				Malheureuse enfant de la République 
				  
				La vie de Xiao Hong est 
				un condensé des souffrances que pouvaient souffrir une femme 
				dans la Chine des débuts de la République, surtout quand elle 
				avait du caractère et ne voulait pas se plier aux diktats d’un 
				destin tout fait... décidé par son père. En ce sens, elle est 
				une digne sœur de 
				Ding 
				Ling (丁玲) à laquelle on 
				l’a d’ailleurs souvent comparée. 
				  
				De son vrai nom Zhang 
				Naiying (张乃莹), 
				Xiao Hong est née à Hulan, dans le Heilongjiang (黑龙江省呼兰县), 
				au Nord-Est de la Chine, dans une famille de propriétaires 
				terriens. Elle aurait donc pu avoir une enfance heureuse, mais 
				sa mère meurt quand elle est toute petite, et elle se retrouve 
				sous la coupe d’un père autoritaire et conservateur. Elle n’a 
				que son grand-père pour l’aimer et la protéger.  
				  
					
						| 
						 
						Photos de famille : avec son père, son 
						grand-père et Xiao Jun |  | 
						En 1927, elle 
						entre à l’école de filles de Harbin, la capitale de la 
						province, et découvre là, avec les idées du 
						
						
						Mouvement du 4 Mai, 
						la littérature chinoise et étrangère : elle est 
						fortement influencée par 
						
						
						Lu Xun (鲁迅) 
						et 
						Mao Dun (茅盾), 
						mais aussi, entre autres, par Upton Sinclair. |  
				  
				En 1930, son père veut 
				la forcer à arrêter ses études car il a conclu pour elle un 
				mariage arrangé, avec un jeune homme dont l’identité est 
				controversée : Wang Dianjia (汪殿甲) 
				ou Liu Zongyu  (陆宗虞). 
				Le détail est sans importance, c’est le résultat qui importe : 
				craignant d’être 
				littéralement enterrée vivante par ce mariage imposé, elle 
				s’enfuit à Pékin, ou plutôt Beiping. Elle s’inscrit là à l’Ecole 
				normale supérieure de filles, mais ne peut y rester longtemps 
				faute d’argent. Elle rentre alors à Harbin et vit à l’hôtel avec 
				l’homme à qui son père l’avait promise. 
				Mais, quand elle se 
				retrouve enceinte, celui-ci l’abandonne. 
				  
					
						| 
						Le 
						propriétaire de l’hôtel menace alors de la vendre à une 
						maison de passe pour récupérer les six cents yuans 
						qu’elle lui doit. C’était en 1932, on croirait le 
						scénario d’un film de Shanghai de la même époque. En 
						juillet, désespérée, elle écrit à la Revue associative 
						internationale de Harbin 
						(《国际协报》)
						
						pour demander de l’aide. C’est ainsi qu’elle rencontre 
						le rédacteur du journal qui vient la voir : 
						Xiao Jun 
						(萧军). 
						Il la sauve le mois suivant lorsqu’une crue de la 
						rivière Songhua (松花江) 
						inonde la ville. On se croirait toujours au cinéma… elle 
						a rencontré le prince charmant.  
						  
						Débuts 
						littéraires sous l’égide de Lu Xun   
						Xiao Hong et 
						Xiao Jun emménagent ensemble en octobre, Xiao Hong 
						accouche d’une petite fille qu’elle doit abandonner et 
						commence à écrire. En 1933, ils publient  |  | 
						
						 
						Le premier recueil de nouvelles 
						 
						de Xiao Jun et Xiao Hong |  
						un recueil de 
				nouvelles qu’ils ont écrites ensemble : « Difficile périple » (Bashe 《跋涉》). 
				  
					
						| 
						 
						Terre de vie et de mort |  | 
						En juin 1934, 
						comme beaucoup d’autres habitants de la région, le 
						couple déménage à Qingdao pour fuir l’occupation 
						japonaise. 
						Trois mois plus tard, Xiao Hong achève son premier 
						chef-d’œuvre : « Terre de vie et de mort » 
						(《生死场》). 
						C’est le récit prenant de la vie de plusieurs femmes 
						pendant l’occupation japonaise.  
						  
						Le roman est 
						divisé en deux parties. La première est une description 
						de la vie dans un village, marquée par le rythme 
						cyclique des saisons, et celui de la vie et de la mort, 
						induisant un sentiment de tristesse fataliste. Frappés 
						par la famine, les maladies, les crises récurrentes, les 
						paysans ne semblent pouvoir échapper à la pauvreté et à 
						la misère. Ils apparaissent résignés à leur sort. |  
				  
				La seconde partie 
				commence avec l’invasion japonaise, au tout début des années 
				1930, et donne lieu à un tableau ironique : assistant à la levée 
				du drapeau japonais, les paysans croient à un changement 
				dynastique. Ils réalisent bien vite leur erreur, mais restent 
				fatalistes et, pour la plupart, passifs face à une situation qui 
				les dépasse. Seuls quelques jeunes tentent d’organiser une 
				petite armée de volontaires pour lutter contre l’occupant, mais 
				leur initiative est sans lendemain.  
				  
				Le personnage 
				principal, le seul bien développé, est une jeune femme qui, 
				ayant donné rendez-vous à un ami au bord de la rivière, se 
				retrouve enceinte et est obligée de l’épouser. C’et un mari 
				violent qui la brutalise et tue le nouveau-né. Il est lui-même 
				tué par les Japonais, mais elle est violée par eux quand elle va 
				se réfugier à Harbin, puis, quand elle tente de rentrer chez 
				elle, sa mère lui demande de retourner là d’où elle vient pour 
				gagner de l’argent… Elle décide alors de se faire nonne, mais le 
				monastère est fermé. Aucune de ses tentatives de se sortir de sa 
				misère ne semble pouvoir réussir. Cette situation sans issue est 
				évidemment aussi le reflet de celle du pays.    
					
						| 
						La 
						mentalité fataliste et la passivité paysanne décrites 
						par Xiao Hong dans ce roman, aboutissant à un blocage de 
						la société, rejoignent le constat fait par Lu Xun dans 
						sa  
						
						
						préface à l’« Appel aux armes ».
						Il 
						accueillit avec enthousiasme le roman. Xiao Hong le 
						rencontra l’année suivante, et il fit publier l’œuvre en 
						y ajoutant une préface dans laquelle il la loue comme : 
						“女性作者的细致的观察和越轨的笔致” 
						         
						l’observation la plus méticuleuse et l’œuvre la plus 
						extraordinaire écrite par un écrivain féminin. 
						  
						Le couple avait 
						en effet rejoint Shanghai en octobre 1934, et emménagé 
						dans la concession française. C’est là que le roman est 
						publié, en 1935, par la maison d’édition Rongguang
						(上海容光书局). 
						Il fait de Xiao Hong un écrivain  |  | 
						 
						Sur la charrette, édition originale |  
				adulé dans 
				les 
				cercles littéraires 
				progressistes de la ville. Lu Xun prédit qu’elle va bientôt 
				éclipser 
				Ding 
				Ling….    
					
						| 
						Errance 
						dans la Chine en guerre 
						  
						Cette même 
						année 1935, Xiao Hong et Xiao Jun écrivent ensemble un 
						recueil d’essais autobiographiques intitulé « Rue du 
						commerce » (《商市街》), 
						du nom de la rue où ils habitaient à Harbin. Puis 
						commence une vie d’errance qui traduit aussi une dérive 
						affective. 
						  
						En juillet 
						1936, elle part à Tokyo, dans un moment de déprime, 
						semble-t-il. Elle y écrit trois recueils d’œuvres très 
						différentes : un recueil d’essais dont le titre semble 
						résumer son état d’esprit, « Une vie dans la solitude » 
						(《孤独的生活》), 
						un recueil de poèmes, « Grains de sable » (《砂粒》), 
						et un recueil de nouvelles, « Sur la charrette » 
						(《牛车上》), 
						qui poursuit sa réflexion sur les effets de la guerre 
						sur la vie des femmes. |  | 
						 
						Duanmu Hongliang |  
				  
					
						| 
						 
						Duanmu Hongliang avec Xiao Hong |  | 
						Elle retourne à
						Shanghai en 1937, jusqu’à ce que la ville tombe 
						aux mains des Japonais, puis part en septembre pour 
						Wuhan où elle fait la connaissance de Ding Ling. 
						Elle est rédactrice au mensuel Juillet (七月), 
						où elle collabore avec Hu Feng (胡风) 
						et Duanmu Hongliang (端木蕻良), 
						autre écrivain originaire du Dongbei. En 1938, elle 
						passe quelques temps à Xi’an où elle s’enrôle dans la 
						troupe de service de la Zone de combat du Nord-Ouest, 
						Xiao Jun faisant partie du Groupe des écrivains du 
						Nord-Est. Mais elle se sépare alors de lui et, en mai 
						1938, retourne à Wuhan où elle se remarie avec Duanmu 
						Hongliang (端木蕻良).  |  
				            
				Dernières années 
				à Hong Kong 
				  
						En janvier 
						1940, le couple part à Chongqing, et nous avons un 
						témoignage de leur passage dans la ville par leur ami 
						Zhang Lin :  
						  
					
						| 
						« Après la 
						chute de Wuhan aux mains de l'ennemi, nous nous sommes 
						retrouvés à Chongqing. C'était après son accouchement et 
						je les ai hébergés, elle et Duanmu Hongliang. Malgré 
						tout, son visage était plus rose qu'avant et elle 
						semblait avoir diminué légèrement sa consommation de 
						cigarettes. Avec Wei Kedun, aussi originaire de la 
						province du Heilongjiang, je les écoutais raconter le 
						mouvement étudiant de 1925 à Harbin, lui faisant partie 
						des leaders et elle, élément du mouvement rattaché au 
						lycée de filles. Ils se replongeaient dans leur passé 
						avec force détails savoureux.C'est au cours de ces rencontres que l'on feuilleta 
						l'œuvre " Terre de vie et de mort" que certains amis 
						qualifièrent d'expérience extraordinaire. »
 |  | 
						 
						Ma Bole (ed. 1981) |  
				  
				De là, ils gagnent Hong 
				Kong où ils prennent un appartement à Kowloon.  
				  
				Cette année-là, Xiao 
				Hong publie « Souvenirs de Lu Xun » (《回忆鲁迅先生》), 
				en hommage à son mentor, puis le premier volume de ce qui devait 
				être une trilogie : « Ma Bole » (《马伯乐》). 
				C’est une œuvre inattendue, une satire ironique de la guerre et 
				du patriotisme ambiant.  
				  
				Le personnage est un 
				anti-héros qui se moque de la guerre qui fait rage autour de lui 
				alors qu’il suit le même parcours que celui pris par Xiao Hong 
				elle-même au cours des années précédentes, celui qui l’a menée 
				en zigzag dans la Chine en guerre jusqu’à Hong Kong. Cultivant 
				l’autodérision au point d’en être pathétique, c’est un être 
				pitoyable, bourré de contradictions, qui semble échouer dans les 
				pires endroits aux pires moments, un petit frère d’Ah Q, perdu 
				dans un monde qui n’est pas fait pour lui. 
				  
					
						| 
						
						 
						Contes de la rivière Hulan |  | 
						A une époque 
						où la satire et l’humour n’étaient pas bien vus, « Ma 
						Bole » fut très mal perçu. Il reste aujourd’hui un 
						témoin du génie créatif de Xiao Hong, de son aptitude à 
						aborder tous les genres littéraires avec succès.   
						Dans son œuvre 
						suivante, elle revint cependant à un style et à un thème 
						plus classiques : « Contes de la rivière Hulan » 
						(《呼兰河传》) 
						est un roman autobiographique basé sur ses souvenirs 
						d’enfance, comme le sont les nouvelles qui suivent, 
						publiées dans le recueil « Printemps dans une petite 
						ville » (《小城三月》).
						
						Autant le ton de « Ma Bole » était ironique et détaché, 
						autant celui des « Contes de la rivière Hulan » est 
						empreint de lyrisme et de nostalgie.    
						La tristesse à 
						fleur de peau que l’on ressent à la lecture de ce roman 
						est peut-être le reflet de la santé déclinante 
						
						 |  
						de son auteur. 
				Xiao Hong était en effet très malade ; elle va mourir d’un faux 
				diagnostic aberrant.  
					
						| 
						Admise au sanatorium de Happy 
						Valley, alors qu’elle souffre de tuberculose, elle est 
						opérée pour un cancer des poumons ; elle en meurt le 22 
						janvier 1942.   
						Elle fut 
						incinérée le 24 et, le 25 à la tombée de la nuit, ses 
						cendres furent déposées au cimetière de Repulse Bay.   
						Elle avait 
						trente et un ans.  
						  
						Le poète Dai 
						Wangshu (戴望舒) 
						écrivit pour l’occasion un poème, intitulé « Chant sur la tombe de 
				Xiao Hong » (《萧红墓畔口占》) :
						 |  | 
						  
						
						 
						Repulse Bay |  
				  
				走六小时寂寞的长途 
				     j’ai 
				parcouru six longues heures d’un trajet solitaire  
				到你头边放一束红山茶 
				  pour 
				déposer près de toi ce bouquet de camélias rouges, 
				我等待着,长夜漫漫 
				    
				mais, tandis que j’attendais, dans la nuit sans fin 
				你却卧听着海涛闲话 
				    toi, 
				étendue là, écoutais le murmure des flots. 
				  
				Dans sa préface aux 
				« Contes de la rivière Hulan »,
				
				Mao 
				Dun souligne la solitude qui fut celle de Xiao 
				Hong tout au long de son existence, de son enfance à sa mort. Il 
				répète combien sa tombe était isolée : 
				萧红的坟墓寂寞地孤立在香港的浅水湾。 
				
				在游泳的季节,年年的浅水湾该不少红男绿女罢,然而躺在那里的萧红是寂寞的。 
				          La tombe 
				de Xiao Hong se dresse, isolée, à Repulse Bay, à Hong Kong.  
						
							| 
							Tout au 
							long des saisons, d’année en année, nombreux sont 
							ceux qui viennent se baigner là, les hommes en 
							rouge, les femmes en vert, mais Xiao Hong, elle, gît 
							là solitaire. 
							… 
							
							
							这时香港已经沦陷,她咽最后一口气时,许多朋友都不在她面前,她就这样带着寂寞离开了这人间。 
							C’est 
							alors que les Japonais avaient envahi Hong Kong 
							qu’elle a rendu son dernier soupir. Nombre de ses 
							amis étaient absents, c’est donc toujours en 
							solitaire qu’elle a quitté le monde des hommes. |  | 
						  
						 
						Le maison natale de Xiao Hong à Hulan 
						  |    
						
							| 
						
						 
						Les souvenirs du musée |  | 
							En août 
							1957, ses cendres ont été transportées à Canton par 
							les soins de la branche locale de l’Association des 
							écrivains chinois et inhumés dans une nouvelle 
							sépulture du cimetière public Yinhe de la ville 
							(银河革命公墓). 
							  
							Sa maison 
							natale à Hulan (萧红故居)
							a 
							été transformée en musée, inauguré le 11 juin 1986, 
							pour le 75ème anniversaire de sa 
							naissance. |  
					  
   
				Traductions   
						
							| 
							Les 
							premières traductions de Xiao Hong ont suivi sa 
							redécouverte, à la toute fin des années 1970, mais 
							surtout dans les années 1980. Les traductions en 
							anglais sont de Howard 
							Goldblatt ; il a publié une biographie d’elle 
							dès décembre1976, et « The Field of Life and Death » 
							marque ses débuts de traducteur.    
							En 2011, 
							pour le centenaire de la naissance de l’écrivaine, 
							sa traductrice française Simone Cros-Morea a créé un 
							blog en français, anglais et chinois, « Les amis de 
							Xiao Hong », où elle continue de publier des 
							articles et des traductions de textes divers, de 
							l’auteure elle-même, mais aussi d’amis et 
							contemporains la concernant : 
							
							
							http://xiaohong.fr/index.php?   
							
							Traductions en anglais 
							(tr. 
							Howard Goldblatt) |  | 
							
							 
							Hsiao Hung, Howard Goldblatt, 
							 
							Twayne Publishers 1976 |  
					  
				- The Field of Life 
				and Death and Tales of Hulan River, 1ère éd. Indiana University 
				Press, 1979 (avec Ellen Yeung), rev. ed. Cheng & Tsui Company, 
				2002, 384 p. 
				- Selected Stories 
				of Xiao Hong, recueil de neuf nouvelles, Panda Books, 1982, 220 
				p. 
				(The Death of Wang 
				Asao/ The Bridge/ Hands/ On the Oxcart/ The Family Outsider/ 
				Flight from Danger/ Vague Expectations/ North China/ Spring in a 
				Small Town) 
				- The Dyer’s 
				Daughter
				: 
				Selected Stories of Xiao Hong, ed. bilingue, The Chinese 
				University Press, 2004, 450 p. 
				- Ma Bo’le Second Life, 
				roman inachevé, complété par le traducteur, Open Letter, 2018, 
				280 p. 
				  
				Traductions en 
				français 
				  
				- Terre de vie et de 
				mort, 
				Littérature chinoise, collection Panda, 1987 
				- Des âmes simples, 
				recueil de trois nouvelles (Les mains, Un souffle d’espoir, La 
				femme du soldat), tr. et introduction d’Anne Guerrand-Breuval, 
				éd. Arléa, collection L’étrangère, 1995 
				- Nouvelles, recueil de 
				cinq nouvelles (La mort de la belle-sœur Wang, Discours 
				d’enfant, Le cerf-volant, Les mains), tr. B. Turki, éd. You 
				Feng, 2004  
				- 
				
				Contes de la rivière Hulan,
				éd. bilingue, tr. 
				Simone Cros-Morea, 
				You Feng, 2011. 
				  
   
				Adaptation en 
				roman graphique 
				  
				-
				Souvenirs de Hulan He, 
				nouvelle traduction de Grégory Mardaga, adaptation d’Antoine 
				Trouillard, illustrations de Hou Guoliang (候国良), 
				éditions de la Cerise, mars 2019 
				Présentation sur le 
				site de l’éditeur, avec pages d’illustrations scannées : 
				
				
				https://editionsdelacerise.com/livre/souvenirs-de-hulan-he-29 
				  
   
				Adaptations au 
				théâtre 
				  
				- 1999 : Pièce de théâtre parlé huaju 话剧 
				adaptée de « Terre de vie et de mort » 《生死场》, écrite et mise en 
				scène par Tian Qinxin (田沁鑫). 
				Reprise en 2015 dans le cadre des commémorations de la défaite 
				japonaise de 1945. - 2008 : Opéra pingju 评剧 « Ma rivière Hulan » 《我那呼兰河》, 
				mise en scène Cha Mingzhe 查明哲.
 Adapté du roman « Terre de vie et de mort » (《生死场》), avec des 
				personnages tirés des « Contes de la rivière Hulan » (《呼兰河传》). 
				Par la troupe d’opéra pingju de Shenyang (沈阳评剧院)
 - 2017 : Théâtre huaju 话剧 « Xiao Hong » 《萧红》, mise en 
				scène Xing Youjiang 刑友江.
 Par la troupe de théâtre huaju de la ville de Qiqihar, 
				dans le Heilongjiang (齐齐哈尔市话剧团)
 
				  
   
				Au cinéma 
				  
				Il n’y a pas 
				d’adaptations cinématographiques, mais deux biographies 
				romancées. 
				- Falling Flowers《萧红》, 
				réalisé par Huo Jianqi (霍建起) 
				pour le centième anniversaire de Xiao Hong, mais sorti au 
				festival du cinéma de Shanghai en juin 2012. Traité en mélo 
				larmoyant, le film s’intéresse essentiellement à ses déboires 
				sentimentaux. 
				Voir :
				
				http://www.chinesemovies.com.fr/films_Huo_Jianqi_Falling_Flowers.htm
				 
				- The Golden Era
				《黄金时代》, 
				réalisé par Ann Hui (许鞍华) 
				sur un scénario de Li Qiang (李樯), 
				avec Tang Wei (汤唯) 
				dans le rôle principal. Devancé par le film de Huo Jianqi, « The 
				Golden Era » n’est sorti qu’en 2014. 
				  
   
				A lire en complément 
				: 
				
				
				Xiao Hong par Simone Cros-Morea. 
				  
					
					
 
 
						 
						
						
						
						
						Extrait de "Quelques souvenirs de l'écrivain Xiao Hong" 
						par Zhang Lin, traduction Simone Cros-Morea publiée sur 
						son blog « Les amis de Xiao Hong » (26.06.2012). 
						 
						 
						     
				          
				    
				
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