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Cycle de cinéma chinois
sur le thème « littérature et cinéma » à l’université Paris
Diderot
par Brigitte Duzan, 23 novembre
2010
L’institut
Confucius de l’université Paris Diderot propose pour
l’année 2010-2011 un cycle de cinéma chinois intitulé « De
l’écrit à l’écran » (在屏幕上书写,
ou 写作到银幕),
constitué de seize films
adaptés
d’œuvres littéraires.
C’est en 2010 que Marie-Claire
Kuo-Quiquemelle a eu l’idée de créer en milieu universitaire un
cycle de présentations de films chinois adaptés d'oeuvres
littéraires , pour développer la culture cinématographique en
lien avec la littérature chinoise. |
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Institut Confucius université Paris 7 |
L’idée a trouvé une oreille attentive à l’université Paris
Diderot, en l’occurrence auprès de celui qui était alors
directeur de l’Institut Confucius de l’université : Gilles
Guiheux. Le programme a ainsi pu être lancé au terme d’un accord
de collaboration entre cet Institut Confucius et le CDCC, le
Centre de documentation du cinéma chinois.
Marie-Claire
Kuo-Quiquemelle |
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Le cinéma
chinois, héritier de l’opéra, a en effet une longue tradition
littéraire. Le lien a cependant évolué à partir de la
fin des années 1920 et la formation de la Ligue des
Ecrivains de gauche, puis des Dramaturges de gauche. Le
cinéma, art de l’image, offrait un moyen fantastique de
divulgation culturelle, malheureusement vite transformée
pour les besoins de diffusion idéologique, sur le modèle
soviétique. Il n’en reste pas moins que c’est très
souvent qu’une œuvre littéraire et son auteur ont été
rendus célèbres et populaires auprès du grand public par
le cinéma, l’image permettant un symbolisme qui, dans
son ambiguïté, se diffuse de façon liminale. Il y a donc
tout un ensemble de rapports complexes qui pourront être
abordés dans le cadre de ce cycle de cinéma. |
Les projections - précédées d'une présentation et
suivies d'une discussion - seront ainsi l’occasion d’un coup de
projecteur sur les nouvelles ou romans à la base des films
programmés ainsi que sur leurs auteurs, et d’une analyse des
adaptations cinématographiques correspondantes.
Le film
programmé en décembre permettra ainsi d’approfondir une
nouvelle ‘de taille moyenne’ de
Lao She datant
de 1937 : « Ma vie » (《我这一辈子》)
(séance du 17 décembre 2010). Puis, en 2011, la séance
du 4 février sera l’occasion de présenter un écrivain
peu connu, Li Yingru (李英儒),
et une nouvelle rare de 1959 « Struggle in an old city »
(《野火春风斗古城》).
Le
reste de la programmation fait alterner les adaptations
d’œuvres littéraires célèbres, comme « La véritable
histoire d’A Q » (《阿Q正传》)
de
Lu
Xun,
« Le pousse pousse » (《骆驼祥子》)
de
Lao She
ou
« Vivre ! » (《活着》)
de
Yu Hua,
avec des films
adaptés de nouvelles d’auteurs moins connus comme
Zhang Xianliang (张贤亮)
ou Ye
Shengtao (叶圣陶),
les seconds n’étant pas moins intéressants que les
premiers.
Le cycle se terminera le 24 juin avec l’adaptation de la
nouvelle de
Zhang Ailing
« Red Rose, White Rose » |
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« Red Rose, White Rose »
(《红玫瑰,
白玫瑰》)
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(《红玫瑰,
白玫瑰》)
dont on
analysera en détail le texte de la nouvelle et son adaptation
par Stanley Kwan en 1994.
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