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                  | 
				Zong Pu
				宗璞 
				
				Présentation  
				Par Brigitte Duzan, 30 décembre 
				2018, actualisé 31 août 2022   
						
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							Zong Pu 
							est l’une des grandes écrivaines chinoises de la 
							seconde moitié du 20e siècle : elle a 
							commencé sa carrière dans les années 1950, l’a 
							poursuivie après la Révolution culturelle, avec des 
							œuvres marquantes à partir de 1978, et a encore été 
							couronnée du prix Mao Dun en 2005
							.
							 
							
							  
							
							Issue 
							d’une grande famille d’intellectuels, elle a dès 
							l’enfance été nourrie dans son environnement 
							familial même d’une double culture traditionnelle et 
							étrangère qui en a fait une personnalité 
							inhabituelle parmi les écrivains de sa génération. 
							Aujourd’hui, à la fin des années 2010, elle continue 
							une œuvre qui parcourt plus de six décennies. 
							
							 
							
							  
							
							Une 
							enfance privilégiée  
							
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							Zong Pu |  
					
							Née en 
							juillet 1928 à Pékin, de son vrai nom Feng Zhongpu (冯钟璞), 
					elle est la fille du grand philosophe Feng Youlan (冯友兰), 
					frère de l’écrivaine 
					
					Feng Yuanjun (冯沅君). 
					Né en 1895, formé à Wuhan et à l’université de Pékin, puis à 
					l’université Columbia, Feng Youlan a exercé une influence 
					déterminante sur la pensée chinoise à partir de la fin des 
					années 1930, en la revitalisant dans un sens 
					néo-confucianiste. Feng Yuanjun, quant à elle, était une 
					autorité en matière de littérature et théâtre classiques.
					  
				
				  
						
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							L’université fédérée du Sud-ouest à 
							Kunming pendant la guerre |  | 
							
							Quand 
							Zhongpu avait trois mois, son père a accepté un 
							poste à l’université Qinghua, et c’est là qu’elle a 
							grandi. Elle garde un souvenir heureux des neuf 
							premières années de sa vie, mais, quand la guerre 
							éclate en 1937, elle doit arrêter l’école et, en 
							1938, fuir avec sa mère et ses trois frères à 
							Kunming où son père est parti enseigner à 
							l’Université nationale fédérée du Sud-Ouest (西南联合大学), 
							regroupant les deux principales universités de Pékin 
							(Qinghua et Beida) et celle de Tianjin (Nankai) qui 
							ont été transférées là. |  
					
					   
						
							| 
							
							Zong Pu ne 
							retournera à Pékin qu’à la fin de la guerre, en 
							1946, quand les trois universités revinrent dans 
							leurs lieux d’origine. Mais elle a bénéficié d’une 
							solide formation culturelle dans son environnement 
							familial, développant un intérêt pour la littérature 
							dès son plus jeune âge grâce, d’après ses propres 
							dires, à son père qui était aussi un lettré épris de 
							poésie classique. 
							
							  
							
							Elle 
							étudie pendant deux ans à l’université Nankai à 
							Tianjin, puis, en 1948, est admise dans le 
							département des langues étrangères de l’université 
							Qinghua dont son père a accepté provisoirement la 
							présidence de décembre 1948 à janvier 1949, avant de 
							repartir aux Etats-Unis
							. 
							Pendant la guerre de Corée, elle fait de la 
							propagande anti-américaine dans les usines de la 
							capitale. Cette même année 1948, elle publie sa 
							première nouvelle dans le Dagongbao (《大公报》)  |  | 
							
							 
							Zong Pu jeune |  
					à Tianjin : « AKC » (un 
					jeu de mots sur le français « a cassé »). 
					  
				
				Cette nouvelle, 
				a-t-elle expliqué, 
				elle l’a écrite alors qu’elle était étudiante et apprenait le 
				français. Le personnage principal de l’histoire offre à la jeune 
				femme qu’il aime une porcelaine qui porte gravées ces trois 
				lettres, mais la jeune femme ne se résout pas à briser le vase, 
				et ne trouve donc pas la lettre cachée à l’intérieur lui 
				révélant les sentiments du donateur. C’est ainsi qu’ils se sont 
				manqués, conclut Zong Pu, et l’ont regretté toute leur vie. 
				
				  
				
				Elle sort diplômée de 
				littérature anglaise en 1951, mais a continué à s’intéresser à 
				la littérature française, participant dans les années 1950 aux 
				multiples discussions sur un personnage qui fascinait le monde 
				des lettres chinois à l’époque : Julien Sorel. 
				
				  
				
				1957 : Les 
				Haricots rouges  
				
				  
				
				En septembre 1953, la 
				Seconde Conférence sur la Littérature impose un rôle idéologique 
				et didactique à la littérature qui devient un objet au service 
				de la promotion du socialisme et de l’éducation des masses. Elle 
				arrête d’écrire et, de 1956 à 1958, devient rédactrice pour la 
				littérature étrangère de la revue Lettres et arts (Wenyibao
				《文艺报》). 
				
				  
				
				Mais elle revient sur 
				sa décision au moment de l’éphémère mouvement d’ouverture des 
				Cent Fleurs : elle écrit la nouvelle « Les Haricots rouges » 
				(《红豆》). 
				Mais, publiée en juillet 1957, alors que le vent avait déjà 
				tourné, elle vaut à son auteure d’être attaquée et condamnée 
				comme droitière, l’exaltation des sentiments n’étant pas dans la 
				ligne idéologique du début du Grand Bond en avant.  C’est en 
				effet une histoire d’amour qui oppose aspirations individuelles 
				et idéaux collectifs, la jeune héroïne étant obligée de renoncer 
				à l’amour pour privilégier l’engagement révolutionnaire. 
				
				 
				
				  
				
				La peine que Zong Pu 
				doit purger n’est cependant pas trop lourde. En 1959, elle est 
				envoyée travailler dans une ferme du Hebei. Elle rentre 
				provisoirement en grâces pendant la brève période d’ouverture au 
				début des années 1960 et entre alors au comité de rédaction de 
				la revue Littérature du monde (《世界文学》) 
				de l’Institut de recherche sur la littérature étrangère. 
				
				  
				
				1979 : retour à 
				l’écriture 
				
				  
				
				Zong Pu n’a plus rien 
				publié jusqu’aux lendemains de la Révolution culturelle. Puis 
				soudain, elle publie coup sur coup deux nouvelles remarquées et 
				primées : « Le rêve de l’archet » (littéralement le 
				rêve sur une corde – une corde de violoncelle《弦上的梦》) 
				en 1978 et « Qui suis-je ? » (《我是谁》) 
				en 1979. La première, couronnée du prix de la meilleure nouvelle 
				de l’année, traitait de la condition des intellectuels pendant 
				la Révolution culturelle, mais c’est surtout la seconde qui a 
				fait de Zong Pu l’une des écrivaines les plus en vue de la fin 
				des années 1970 en Chine.  
				
				  
				
				1. « Le rêve de 
				l’archet » dépeint l’évolution des rapports entre
				
				une violoncelliste d’âge moyen, professeure de musique, qui a 
				été persécutée pendant la Révolution culturelle et une jeune 
				étudiante dont les parents ont été tués pendant la même période 
				et qui vient se réfugier chez elle (une ancienne amie de sa 
				mère) car la tante qui l’hébergeait l’a mise dehors par crainte 
				qu’elle ne lui attire des ennuis ; Zong Pu dépeint le mur de 
				froideur et de cynisme que la jeune fille s’est bâti dans un 
				réflexe d’autoprotection et que la musicienne tente peu à peu de 
				briser.  
				
				
				  
				
				
				Le spectre de la Révolution culturelle plane sur le récit, non 
				tant pour les atrocités commises, que pour les dommages profonds 
				infligés aux relations entre individus, amis ou famille, et 
				surtout pour les conséquences désastreuses sur la mentalité des 
				jeunes, qui ont perdu tout idéalisme et foi dans l’avenir. 
				Contrairement à bien des récits de la 
				
				« littérature 
				des cicatrices », 
				il n’y a aucun romantisme ni sentimentalisme chez Zong Pu, on 
				sent juste affleurer une grande tristesse. 
				 
				
				
				  
						
							| 
							
							 
							Avec son père Feng Youlan |  | 
							
							
							La nouvelle se termine par la description des 
							manifestations spontanées place Tian’anmen au début 
							de 1976, quand la mort de Zhou Enlai a déclenché un 
							phénomène de ferveur populaire. Zong Pu nous décrit 
							une foule où les individus communient dans leur 
							douleur et leur attachement au premier ministre 
							disparu. Ce n’est plus un collectif aveugle 
							obéissant aux mots d’ordre, c’est une conscience 
							collective qui vaut par la somme des consciences 
							individuelles.  |  
					
					  
				
				2. « Qui suis-je ? » 
				est l’histoire d’une jeune femme que le suicide de son 
				compagnon, persécuté pendant la Révolution culturelle, a rendue 
				folle de douleur. Elle s’imagine transformée en démon, puis en 
				fleur, et enfin en un énorme vers, chaque transformation donnant 
				lieu à des doutes sur son identité. Kafka n’est pas loin, mais 
				la réflexion est à replacer dans le cadre de la période 
				post-maoïste qui voit un retour aux valeurs humaines, retour 
				cependant contesté car ces valeurs sont toujours l’objet de 
				critiques virulentes contre leur caractère petit-bourgeois.
				 
				
				  
						
							| 
							
							Les 
							différentes métamorphoses de la jeune femme 
							reflètent la fragmentation de son moi 
							profond, sa quête identitaire pour retrouver un être 
							indemne et entier, après les persécutions subies. 
							Mais finalement elle se suicide elle aussi, en se 
							jetant dans un lac glacé, tandis qu’un vol d’oies 
							sauvages passe dans le ciel en dessinant un V à 
							l’envers, c’est-à-dire le caractère rén
							人, 
							celui désignant l’homme, laissant présager qu’il est 
							en train de retrouver sa place dans un monde qui 
							l’avait écrasé.  
							
							  
							
							Le récit 
							de Zong Pu est précurseur : il annonce tout un 
							courant « humaniste » qui va se développer au début 
							des années 1980, en littérature comme au cinéma, 
							mais sera vivement attaqué, toute tentative de 
							restaurer des valeurs humanistes étant considérée 
							comme un rejet implicite de la théorie de Mao selon 
							laquelle il n’y a pas de nature humaine, seulement 
							une nature de classe.  L’image des oies sauvages 
							décrivant  |  | 
							
							 
							Livre à la mémoire de son père 
							 |  
					
							le signe rén dans le ciel se 
							retrouve même au début du 
					film emblématique « Unrequited Love » ou « Douloureux amour 
					» (Kulian《苦恋》), 
					adapté d’une nouvelle de 
					
					Bai Hua (白桦) 
					en hommage au peintre Huang Yongyu (黄永玉) 
					persécuté pendant la Révolution culturelle.
					 
				
				  
				
				Mais, au-delà du 
				contexte de l’époque, cette revendication humaniste est chez 
				Zong Pu le reflet d’une culture familiale profondément ancrée 
				dans la culture traditionnelle chinoise, tout en étant 
				influencée par la pensée humaniste de l’Occident. 
				
				  
				
				Nouvelles, 
				essais et contes 
				
				  
						
							| 
							
							 
							Zong Pu avec Bing Xin |  | 
							
							Dans les 
							années 1980 et 1990, elle a développé un style 
							original empreint de poésie et de philosophie.
							 
							
							Elle a 
							écrit dans les genres les plus divers : des 
							nouvelles "moyennes" comme « Le rocher immortel » (《三生石》) 
							ou « Le brillant passage des saisons » (《四季流光》), 
							ou encore des essais poétiques empreints de son 
							amour de la nature, comme ses « Notes sur le lac de 
							l’Ouest » (《西湖漫笔》).
							 |  
					
					  
				
				Mais elle a aussi 
				écrit des notes de voyage, des souvenirs comme « En mémoire de 
				la fête des Fleurs » (《花朝节的纪念》) 
				ou « Bribes de souvenirs de la Salle des Trois Pins » (《三松堂的断忆》), 
				et même des contes pour enfants comme « A la recherche de la 
				Lune » (《寻月记》) 
				publié en 1957 ou « Paroles de fleurs » (《花的话》) 
				publié en 1978 dans la revue Littérature du peuple.   
						
							| 
							
							En 1996, 
							elle a publié ses œuvres complètes en quatre 
							volumes. Mais elle est aussi en train de terminer le 
							dernier volume d’une tétralogie romanesque dont les 
							trois premiers volumes ont été publiés aux éditions 
							Littérature du peuple (人民文学出版社). 
							
							  
							
							La 
							tétralogie de la Gourde sauvage 
							
							  
							
							Ce roman 
							en quatre volumes, « Prélude de la Gourde sauvage » 
							(《野葫芦引》), 
							est une sorte d’autobiographie romancée de ses 
							années de guerre. C’est l’œuvre majeure de toute la 
							seconde partie de sa vie, après la Révolution 
							culturelle. 
							
							  
							
							1. Le 
							premier volume, « Chronique du passage vers le Sud » 
							(《南渡记》), 
							achevé en 1987 et publié en septembre 1988, commence 
							pendant l’été 1937. Zong Pu y dresse le portrait 
							d’une mère de trois enfants soudain prise dans 
							l’engrenage de la guerre, qui doit quitter la 
							capitale menacée par l’armée japonaise. Lü Bichu (吕碧初) 
							est la plus jeune de la famille Lü, elle-même mère 
							de trois enfants et prête à tout pour sauver ce qui 
							lui est cher. Mais la voie est étroite entre un 
							gouvernement corrompu, les Japonais d’une cruauté 
							sans merci, et, pour couronner le tout, le désespoir 
							des Chinois autour d’elle
							. 
							
							  
							
							2. Le 
							second volume, « Chronique du refuge de l’Est » (《东藏记》), 
							est sorti en avril 2001. Il s’agit d’une chronique 
							de la vie à l’Université fédérée du Sud-ouest à 
							Kunming pendant la guerre, avec des portraits très 
							vivants des intellectuels réfugiés là, dans une 
							atmosphère de résistance à l’ennemi décrite en 
							termes affectifs, dans un style raffiné. Dans le 
							contexte de la guerre, certains se conduisent en 
							héros en continuant leurs cours sous les 
							bombardements, tandis que d’autres en profitent pour 
							faire fortune.  
							
							  
							
							Le roman a 
							été couronné du prix Mao Dun en 2005. 
							
							  
							
							3. Dans le 
							troisième volume, « Chronique de la marche vers 
							l’Ouest » (《西征记》), publié 
							en mai 2009, la narration s’évade du cadre de 
							l’université et de la vie sur le campus pour 
							englober la réalité qui la cerne avec un tableau 
							coloré de paysans, de généraux, de combattants de la 
							guérilla ou encore des chefs de minorités de la 
							région. C’est tout un monde de souvenirs vibrants 
							que l’on trouve rarement sous d’autres plumes et 
							même au cinéma. 
							
							  
							
							4. Le 
							quatrième volume, « Chronique du retour dans le 
							Nord » (《北归记》), 
							a été publié en octobre 2018 et a obtenu le prix Shi 
							Nai’an (施耐庵文学奖). |  | 
							
							 
							1er volume de la tétralogie (vers le 
							sud)   
							
							 
							2ème volume (vers l’est)   
							
							 
							3ème volume (vers l’ouest) |  
					
					  
						
							| 
							
							 
							Zong Pu à 90 ans, lors de la 
							publication de la 4ème partie de la tétralogie (vers 
							le nord) |  | 
							
							Au-delà de 
							l’intérêt documentaire du contenu, les quatre 
							volumes ont une qualité littéraire unanimement louée 
							par la critique, d’un style raffiné qui est celui 
							des essais sanwen de l’auteure. Le roman est 
							conçu sur le modèle des grands romans de la 
							tradition chinoise. On  |  
					
					pense bien sûr au 
					« Voyage vers l’Ouest » (《西游记》), 
					mais ce n’est pas pour rien, non plus, que le quatrième 
					volume de la tétralogie a été couronné du prix Shi Nai’an, 
					du nom de l’auteur du grand classique « Au bord de l’eau » (《水浒传》)… 
					
					  
				
				Une écrivaine 
				hors normes 
				
				  
				
				Zong Pu est retraitée 
				depuis 1981 de l’Institut de littérature étrangère de l’Académie 
				chinoise des sciences sociales et, à plus de 90 ans, continue 
				d’écrire malgré des problèmes de santé et une mauvaise vue. 
				
				  
				
				Elle est d’autant plus 
				remarquable qu’elle avait une solide formation en littérature 
				étrangère, à une époque où ce n’était pas courant. A huit ans 
				elle avait lu David Copperfield, puis, adolescente, elle se 
				passionna pour Dostoïevski et Thomas Hardy, sujet de sa thèse de 
				fin d’études à Qinghua. Au début des années 1960, une campagne 
				fut lancée contre des auteurs occidentaux, dont Kafka. Comme 
				elle travaillait alors à la rédaction de la revue « Littérature 
				mondiale », elle en profita pour lire ses œuvres, et en fut 
				fortement influencée. 
				
				  
				
				Cette solide formation 
				ne l’a pas empêchée d’avoir aussi un penchant pour la 
				littérature chinoise classique. Enfant, elle devait tous les 
				matins réciter quelques poèmes Tang à sa mère avant d’aller à 
				l’école, et sa tante Yuanjun était elle-même professeure et 
				spécialiste de littérature, poésie et théâtre classiques. Ses 
				connaissances se reflètent dans son style, ses images poétiques 
				et ses citations. 
				
				  
				
				Enfin, elle était 
				aussi passionnée de musique, intérêt renforcé par son mari, Cai 
				Zhongde (蔡仲德), 
				professeur au Conservatoire central de musique et auteur de 
				plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’esthétique de la musique 
				chinoise, qu’elle épousa en 1969. 
				La musique est un thème récurrent dans son œuvre.
				 
				
				  
 
				  
				
				Traductions en 
				français 
				
				    
				
				Deux traductions de référence : 
				- 
				Qui suis-je ? 《我是谁》, 
				trad. Catherine Gipoulon, Europe n° 672, avril 1985. 
				- 
				Le rêve de l’archet 《弦上的梦》, 
				trad. Liu Hanyu et Liu Fang, in : La Chine des femmes, 
				Mercure de France, coll. Mille et une femmes, 1983, pp. 181-210. 
				  
				- Le sacrifice du cœur, Beijing 
				Ed. Littérature chinoise, 1992, 214 p.Six nouvelles :
 i.  Haricots rouges, décembre 
				1956, trad. Catherine Toulsaly, p. 7
 ii.  Le rêve de l’archet, 
				automne 1978, trad. Liu Fang/Liu Hanyu, p. 67
 iii.  Le sacrifice du cœur, juin 
				1980, trad. Catherine Toulsaly, p. 111
 iv.  Lulu, juin 1980, trad. Wang 
				Anwei/Zhang Lei, p. 139
 v.  Pattes d’ours, juin 1981, 
				trad. Catherine Toulsaly, p. 169
 vi.  La tragédie du noyer, 
				décembre 1981, trad. Catherine Toulsaly, p. 187
 
 
				       
				
				
				Introduction : Aux lecteurs français   
				
				
				    
 
				
				  
				
				Traductions en 
				anglais 
				
				  
				
				- Melody in Dreams 
				《弦上的梦》, 
				in : Seven Contemporary Chinese Women Writers. Short 
				stories by Ru Zhijuan, Huang Zongying, Zong Pu, Shen Rong, Zhang 
				Jie, Zhang Kangkang, Wang Anyi. 
				
				Préface Gladys Yang. Chinese Literature, Panda Books, 1982, 
				280p.   
				
				- The Tragedy of the Walnut Tree (1984), in : The Serenity Of 
				Whiteness, Stories By and About Women in Contemporary China, 
				11 short stories selected and translated by Zhu Hong, Ballantine 
				Books, 1991, pp. 282-299. 
				
				- Red Beans 
				《红豆》, 
				tr. Geremie Barme, in : Fragrant Weeds, W.J.F Jenner ed., HK 
				Joint Publishing 1983, pp. 195-228 – rep. in : 
				
				Writing Women in Modern China :The Revolutionary Years 1936-1976, 
				Amy D. Dooling ed., Columbia University Press 2005, pp. 247-274. 
				
				- Lulu 《鲁鲁》, 
				tr. Taylor Brady, Haiyan Lee and Sylvia Yang, 2013. 
				(Publication initiale : 
				Littérature du peuple, 1990) 
				
				A lire en ligne sur le site du MCLC Resource Center :  
				
				
				http://u.osu.edu/mclc/online-series/lulu/ 
				
				- The Everlasting Rock 
				《三生石》, 
				publié sous le nom Feng Zong Pu, Three Continents Press, 1998, 
				181 p. 
				
				- Wild Gourd Overture, 1. 
				
				Departure for the South《南渡记》tr.
				Wen Lingxia, Alain 
				Charles Asia Publishing 2018 
				
				  
    
 
						 
						
						
						
						
						Il était professeur invité à l’université de 
						Pennsylvanie quand les nouvelles venues de Chine firent 
						présager l’arrivée prochaine des Communistes au pouvoir. 
						Malgré les conseils de prudence de son entourage, il 
						repartit en Chine. Mais il se trouva bientôt obligé de 
						répudier une grande partie de ses travaux, et même de 
						réécrire certains de ses ouvrages pour les mettre en 
						conformité avec l’idéologie du régime. Constamment 
						attaqué, il refusa cependant de quitter le pays. 
						
						 
						
						Zong Pu lui a 
						d’ailleurs rendu hommage en écrivant une biographie, 
						publiée en 1991. 
						 
						
						
						
						 
						
						
						Bai Hua 
						sera le bouc 
						émissaire d’une campagne contre « l’humanisme » menée
						à partir de l’automne 1980, dans laquelle seront aussi 
						impliquées les écrivaines Yu Luojin (遇罗锦)
						et Dai Houying (戴厚英).
						 
						
						Voir : The 
						Uses of Literature, Perry Link, Princeton University 
						Press, 2000, pp. 27-30. 
						
						
						 
						 
						   | 
                  
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