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Ye Lingfeng
叶灵凤
1905-1975
Présentation
par Brigitte Duzan, 16 Octobre 2020
Ye Lingfeng (叶灵凤)
est une figure artistique et littéraire importante
des années 1920-1930 à Shanghai. D’abord peintre,
nommé Ye Yunpu (叶蕴璞),
surnommé le «Beardsley chinois», il a été proche
des néo-sensationnistes tout en restant en marge de
ce courant littéraire aussi brillant et innovant que
fugace
.
Né à Nankin le 9 avril 1904,
Ye Lingfeng
a passé son enfance en divers endroits, du Jiangxi
au Jiangsu. |
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Ye Lingfeng |
Puis, en 1924, il part avec un oncle à Shanghai où il fait
des études de peinture à l’Institut des Beaux-Arts et, en
même temps, commence à écrire. Fin novembre 1924, il achève
sa première nouvelle, « Remords » (Neijiu《内疚》),
qui dépeint une liaison extraconjugale d’une femme mariée ;
l’histoire est contée par la femme sous la forme d’un
journal intime. Malgré l’atmosphère suggérée par le titre,
le ton n’est pas triste ; la femme se souvient avec passion
de sa première nuit avec son jeune amant, un étudiant de son
mari qu’elle a séduit. La nouvelle annonce le style et les
thèmes de ses romans et nouvelles à venir. Elle rappelle
Yu
Dafu (郁达夫)
qui va être son mentor.
1925-1937 : Carrière à Shanghai
D’une revue à l’autre
En 1925, il adhère à la société littéraire Création (创造社),
aux côtés de Yu Dafu. Des exemples de son art pictural se
trouvent dans les numéros du mensuel illustré
de la société
Chuangzuo yuekan
(《创作月刊》)
qui a été publié de 1922 à 1928.
En janvier 1926, il devient le rédacteur en chef de
la revue bi-hebdomadaire Déluge (Hongshui《洪水》).
Pour la revue, il écrit des nouvelles sur des thèmes
proches de « Remords », à un rythme aussi trépidant
que la vie artistique shanghaïenne :
- Le dernier legs de Nüwa (Nüwa
shi zhi yunie
《女娲氏之余孽》)
écrite en mars 1925
- La nuit du mariage de la sœur aînée (Zijia
zhi ye
《姊嫁之夜》),
écrite en avril 1925 et publiée dans
Hongshui
en janvier 1926 ;
- Brise printanière sur le petit temple des cannas (Tanhua
an de chunfeng
《昙华庵的春风》),
achevée d’écrire le 25 juillet 1925
;
- Les vagues lavent le sable (Liang tao sha
《浪淘沙》),
écrite en septembre 1926.
En octobre 1926, il lance avec Pan Hannian (潘汉年)
la revue mensuelle Mirage (Huanzhou
《幻洲》)
en essayant |
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Hongshui 《洪水》illustration de
Ye Lingfeng |
d’innover et de prendre ses distances de la société
Création ; la revue est interdite deux ans plus tard. Ye
Lingfeng travaille alors avec Pan Hannian à la rédaction
d’une autre revue, « Modern Fiction » (《现代小说》),
lancée en janvier 1928. À partir de mai 1928, il collabore
aussi à la revue Gobi (Gebi
《戈壁》),
mais celle-ci est interdite à la fin de l’année. Les
artistes jouent au chat et à la souris avec la censure
nationaliste.
En 1929, la société Création est supprimée. Les membres se sont
dispersés.
Collaborateur de Shanghai Manhua
Shanghai Manhua 37 (29
décembre 1928),
illustration de couverture par Ye Lingfeng. |
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A partir de sa création en avril 1928, et jusqu’à sa
disparition début juin 1930, Ye Lingfeng collabore
régulièrement à la revue Shanghai Manhua (《上海漫画》).
La revue offrait un mélange de dessins, caricatures
politiques et photographies, et était tirée à 3 000
exemplaires de huit pages, ce qui témoigne de sa
popularité. Les illustrations offraient un regard
critique sur la société et la vie urbaines, dans un
style moderne et innovant.
La rédaction de la revue avait des liens étroits
avec
le courant néo-sensationniste et leurs illustrations
étaient un commentaire visuel des poèmes, nouvelles
et romans des auteurs de ce mouvement
.
Son histoire est d’ailleurs typique de la fragilité
de ces publications et en même temps de leur
popularité et |
de leur importance pour la création littéraire autant que
l’innovation picturale. En fait, les artistes collaborant à
Shanghai Manhua avaient commencé par une petite revue
éphémère lancée en août 1925 : la Revue dite « des trois
jours » ou Sanri huabao (《三日画报》),
ainsi appelée parce qu’elle paraissait tous les trois jours.
Mais, en avril 1927, quand Chang Kai-shek arriva à Shanghai
avec les troupes de l’Expédition du nord, la revue fut
fermée. À l’automne, les dessinateurs au chômage – dont
Ye Qianyu (叶浅予),
Huang Wennong (黄文农)
et Lu Shaofei (鲁少飞)
-
lancèrent alors une société forte de onze personnalités, en
lien avec des écrivains, qui finirent par relancer la revue
sous le nom de Shanghai Manhua, avec le soutien
financier de Shao Xunmei (邵洵美).
et Zhang Guangyu (张光宇).
L’éditorial en forme de manifesto du premier numéro était en
vers, dans un langage que l’on a rapproché de la poésie
symboliste de Li Jinfa (李金发)
.
Mais le mécénat du poète Shao Xunmei ouvrait aussi sur le
courant dit « décadent ». Les écrits des « décadents »
britanniques (Wilde, Swinburne etc) avaient été introduits sur
la scène littéraire shanghaïenne par deux membres de la société
Création :
Yu
Dafu (郁达夫)
et Tian Han (田汉).
Le Yellow Book de Beardsley (trimestriel publié à Londres
entre 1894 et 1897) était un modèle, à mi-chemin entre le livre
relié pour son format et la revue pour son contenu ; son
graphisme fut aussi une source d’inspiration, en particulier
pour Ye Lingfeng, ami de Shao Xunmei et proche des autres
« néo-sensationnistes », dont Mu Shiying (穆时英),
Shi Zhecun (施蛰存),
ou encore Zhang Ruogu (張若谷),
tous typiques de ce courant littéraire cosmopolite moderniste
étroitement inspiré d’antécédents européens et japonais, et
faisant de leur vie même une œuvre d’art en soi.
Shanghai Manhua
n’était pas conçu comme une revue littéraire, mais
publiait des nouvelles et même à l’occasion des
critiques de films. La revue a ainsi publié deux
recueils d’essais « au fil de la plume » (随笔)
de Ye Lingfeng : « Nouvelles notes automnales » (Xinqiu
suibi
《新秋随笔》)
le 25 août 1928 et « Notes du pavillon du double
phénix » (Shuangfenglou suibi
《双凤楼随笔》)
le 23 mars 1929. Son roman « Un rêve de vierge » (Chunüde
meng
《处女的梦》)
y est paru en feuilleton à partir du 8 septembre
1928 (il ne sera édité ensuite qu’en 1939). Ye
Lingfeng y a aussi publié des traductions de
nouvelles de Maupassant (1er septembre
1928) et de Gottfried Keller (26janvier 1929). |
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Un rêve de vierge, éd. 1939 |
《鲁迅先生》Caricature de Lu Xun
par Ye Lingfeng, parue dans
le numéro 2 de la revue Gobi《戈壁》 |
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Entre littérature d’avant-garde et populaire, Ye
Lingfeng était aussi un artiste, un dessinateur
influencé par Beardsley, ce qui lui valut le surnom
de « Beardsley chinois ». Mais il était aussi bien
symboliste et cubiste ; en 1928, sa caricature de Lu
Xun dans le style cubiste (Lu Xun xiansheng
《魯迅先生》)
lui valut une riposte acérée de l’écrivain qui le
traita ironiquement de « jeune artiste
révolutionnaire » en lui reprochant en fait d’écrire
des histoires romanesques pour les petits
bourgeois ; il ne cessa par la suite de le critiquer
vertement, surtout après la brève incursion de Ye
Lingfeng dans la Ligue des écrivains de gauche.
L’inimitié quasi viscérale de Lu Xun contribua
peut-être à la marginalisation du jeune écrivain
dans les cercles littéraires de l’époque.
Ye Lingfeng semble pourtant avoir exercé une
influence non négligeable dans la Shanghai de
l’époque. Sa photo ainsi que celle de sa femme
apparaissaient régulièrement |
dans les pages de Shanghai Manhua, dont leur photo de
mariage, par le célèbre photographe d’art Lang Jingshan (郎靜山)
.
Il avait publié en 1928 une série d’histoires d’amour populaires
aux colorations érotiques qui sont considérées comme
représentatives de son œuvre de la fin des années 1920 :
« Leçon sur l’amour » (Ai de jiangzuo
《爱的讲座
》),
écrite en février 1928, « Jiu
Lümei »
(《鸠绿媚》),
écrite en mars 1928 et publiée en recueil en octobre,
« L’épreuve de Mogha » (Moqie de shitan
《摩伽的试探
》)
écrite en août.
Le modernisme et la revue Wenyi
En mars 1930, Ye Lingfeng adhère, comme beaucoup, à
la Ligue des écrivains de gauche (中国左翼作家联盟).
Il publie alors quelques récits dans le genre
« littérature révolutionnaire » : outre quelques
traductions, la nouvelle « Miracle » (Shenji
《神迹》)
et le roman « L’Ange rouge » (Hongde tianshi《红的天使》).
Mais il est exclu de la Ligue en avril de l’année
suivante pour avoir totalement abandonné les
objectifs et les idées de la Ligue et de ses membres
(“完全放弃了联盟的工作等情况”).
Pour un écrivain qui avait établi sa réputation
comme auteur d’histoires d’amour populaires,
l’initiative était pour le moins étonnante ; sa
conclusion l’est beaucoup moins.
Après cela, Ye Lingfeng se rapproche du mouvement moderniste
(xiandai pai
现代派)
et reste en marge du |
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Xiandai wenyi
《现代文艺》1931 |
courant néo-sensationniste. En 1934, il est invité par Mu
Shiying à co-éditer avec lui la Revue illustrée des Lettres
et des arts
Wenyi huabao (《文艺画报》).
L’idée est toujours de briser le mur séparant
culture intellectuelle et culture populaire, en
adoptant un style moderniste pour mêler les deux et
attirer les deux publics. Mais Ye Lingfeng souffre
alors des attaques de Lu Xun dont il s’est fait un
ennemi juré,
et dont les critiques ont dû contribuer à la chute de la
Wenyi dès 1935.
Wenyi huabao 1934, vol. 1 n° 2
(Gazette Drouot) |
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En attendant, il publie plusieurs nouvelles dans la
revue : « Fleur de camélia » (Shancha hua《山茶花》)
dans le numéro de lancement du 10 octobre 1934, « La
complainte de Changmen » (Changmen yuan《长门怨》)
dans le numéro trois de l’année.
Pendant l’hiver 1934, il écrit le roman
« Confessions
inachevées » (《未完成的忏悔录》)
qui est publié en feuilleton dans le supplément
Qingguang (《青光》)
du journal The
China Times (《时事新报》)
Après la disparition de la Wenyi, Ye Lingfeng
est recruté par son ami Shao Xunmei (邵洵美)
pour devenir rédacteur en chef des revues lancées
dans le cadre de son Epoch Printing Company (时代图书公司).
Son degré d’influence apparaît dans le fait que,
lorsque Shao Xunmei lance la revue Shidai Huabao,
la publicité souligne que les deux |
rédacteurs en chef sont le grand illustrateur Zhang Zhenyu…
et Ye Lingfeng.
En 1936, il publie un recueil d’une sélection de ses œuvres (《叶灵凤创作选》).
Mais, en novembre 1937, quand Shanghai est occupée par les
Japonais, Ye Lingfeng met un terme à sa carrière littéraire à
Shanghai.
De Shanghai à Hong Kong
Quand éclate la guerre, en 1937, il collabore au quotidien
« Sauvons la nation » (Jiùwáng
ribào
《救亡日报》)
créé le 24 août sous la direction de Guo Moruo (郭沫若),
avec Xia Yan (夏衍)
comme rédacteur en chef
.
Il suit la revue quand elle déménage à Canton. Mais, en 1939,
quand la ville tombe aux mains des Japonais, il part à Hong Kong
où il s’installe jusqu’à sa mort.
À Hong Kong, il collabore à nouveau à divers journaux. Mais il
n’écrit plus de fiction, seulement des essais, et publie des
traductions. En novembre 1970, il publie encore un recueil de
réflexions et notes diverses (《晚晴杂记》).
Il meurt le 23 novembre 1975, emporté par la maladie à l’âge de
70 ans
.
Thèmes,
styles et contexte urbain
Evolution stylistique
Ecrivain marqué à ses débuts par une veine narrative empreinte
de romantisme, Ye Lingfeng a évolué vers une littérature
moderniste, en marge du courant « néo-sensationniste »
d’inspiration japonaise, mais
il se situe en même temps à la frontière des romances populaires
de l’ancien courant des « Canards mandarins et papillons » de
par son goût pour l’érotisme et les histoires d’amour
scandaleuses ainsi que pour certains effets flattant les goûts
du lectorat urbain.
Ye Lingfeng est ainsi difficile à classer car il a écrit des
nouvelles et des romans dans des styles très différents. Après
l’influence des Décadents britanniques et des Symbolistes
européens sensible à ses débuts, du temps de la société
Création, il optera pour un style moderniste néo-sensationniste,
comme « Mémoires de chocolat » (Zhugulü
de huiyi
《朱古律的回忆》),
publiée dans The Young Companion (Liangyou
《良友》),
en février 1934 dans le n° 85 (pp. 16-17).
Parmi ses 38 nouvelles, 36 sont des histoires d’amour, et des
amours de toutes sortes, dès ses premières nouvelles. Dans ses
nombreuses histoires d’adultère, c’est en général la femme qui
trahit son mari. Mais il a aussi écrit des histoires d’inceste,
comme dans « Demain » (《明天》)
où un oncle tente de violer sa nièce, ou dans « La nuit du
mariage de la sœur aînée » où le frère est désespéré car il aime
sa sœur et il rêve de se battre avec le jeune marié pour tenter
d’empêcher sa sœur de partir. Dans l’histoire de Nüwa, la
liaison est aussi entre une femme et son frère. Dans
« Remords », la femme tombe amoureuse d’un étudiant de son mari
et le séduit. Dans « Brise printanière sur le petit temple des
cannas, c’est l’amour entre moines et nonnes qui est évoqué.
Ye Lingfeng a utilisé à de nombreuses reprises la
formule du triangle amoureux comme moteur d’une
intrigue. C’est aussi un thème que l’on retrouve
dans de nombreuses couvertures de Shanghai Manhua
et c’était également un thème cher à Liu Na’ou, par
exemple. Chez tous ces artistes et auteurs, la femme
« moderne » apparaît comme un lointain objet du
désir masculin, dont la poursuite est vouée à
l’échec. C’est le contexte du roman
« Confessions
inachevées ».
Pour comprendre l’œuvre de Ye Lingfeng, il faut se
replacer dans le contexte socio-culturel de la
Shanghai des années 1930 : peinture, cinéma,
musique, dancings, autant d’éléments de la vie
trépidante de la ville moderne. Et ce contexte
s’apprécie à sa juste valeur dans le miroir que lui
offrent les revues illustrées, indissociables de la
vie littéraire.
Importance
des revues illustrées
.
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The Yellow Book,
illustré par Aubrey Beardsley |
Shanghai Manhua 8 (avril 1928),
Séduction |
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L’année 1934 a été déclarée à Shanghai l’Année des
revues (杂志年).
Après avoir été influencées par The Yellow Book à la
fin des années 1920, elles étaient dans les années
1930 plus ou moins inspirées des revues américaines
comme Vanity Fair et paraissaient avec des
illustrations d’artistes célèbres.
Témoins de la modernité cosmopolite de la ville, les
revues paraissaient dans un format « bilingue »,
avec les titres en chinois et en anglais (ce qui
était requis par les autorités de la Concession
internationale pour toute publication), mais étaient
bilingues aussi les intitulés des illustrations,
dans des traductions faites par des Chinois, souvent
différentes de l’original : Shanghai Sketch pour
Shanghai manhua (《上海漫画)
》,
Modern Miscellany pour Shidai huabao (《时代画报》),
The Young Companion pour Liangyou (《良友》)
– ce dernier avec en couverture des portraits de
femmes « modernes » permettant de visualiser
l’évolution de la mode et des modèles, y compris les
publicités pour les produits à la mode
. |
Shanghai manhua en particulier offrait une
contrepartie visuelle aux récits des auteurs
néo-sensationnistes et modernistes. Il y avait une
symbiose entre les images des uns et des autres, et
la littérature en sortait renforcée dans son
approche stylistique.
Un exemple frappant est la
page bilingue « Intoxicated Shanghai » (刺激的上海),
titre original Duhuide ciji (《都会的刺激》),
soit : les stimulants, les drogues euphorisantes de
la métropole. C’est une page de la revue Liangyou
n° 85 (15 février 1934), comportant un collage
d’images symboliques de la modernité shanghaïenne :
la mode féminine des qipao, le jazz, le
gratte-ciel de vingt-deux étages du Park Hotel sur
Bubbling Well Road (terminé en décembre 1934),
l’hippodrome et les courses, des publicités pour des
films, dont le « King Kong » (《金刚》)
de 1933 (on devine sur le pan d’affiche le nom
tronqué de l’actrice Fay Wray) ! Or c’est dans ce
même numéro |
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Intoxicated Shanghai (Liangyou n° 85) |
que fut publiée la nouvelle « Mémoires de chocolat » (Zhugulü
de huiyi
《朱古律的回忆》)
de Ye Lingfeng !
Traductions en français
-
Confessions inachevées
《未完成的忏悔录》,
de Ye Lingfeng
叶灵凤,
trad.
Marie Laureillard, Serge
Safran, octobre 2020.
- La numéro 7 (《第七号女性》),
nouvelle écrite à la fin de 1932, in :
Le Fox-trot de Shanghai, et autres nouvelles chinoises,
œuvres réunies, traduites du chinois, annotées et complétées
des notices biographiques des auteurs présentés par Isabelle
Rabut et Angel Pino, éditions Albin Michel, coll.
« Les grandes traductions », Paris, 1996 (pp. 283-293)
Bibliographie
- “Decadent and Dandy: Shao Xunmei and Ye Lingfeng” Leo Ou-fan
Lee, in : Lee, Shanghai Modern: The Flowering of a New Urban
Culture in China, 1930-1945. Harvard University Press,
1999, pp. 232-66.
- « Shanghai Variations on "Revolution Plus Love" », Liu
Jianmei, Modern Chinese
Literature and Culture 14/ 1 (Spring 2002),
pp. 51-92.
[Analyse de textes de Shi Zhecun, Liu Na’ou, Mu Shiying, Zhang
Ziping et Ye Lingfeng soulignant leur contribution à une
dispersion de sens et de représentations du concept de
révolution (littéraire), au-delà de l’approche des écrivains de
gauche, dans le contexte littéraire des années 1930 à Shanghai
et plus largement en Chine]
- Women, Men, Love and
Sexual Discourse in Ye Lingfeng’s Fiction. Yang
Qian, MA Thesis. University of Colorado, 2008.
- Chinese modernism: autonomy, hybridity, gender, subalternity –
readings, of Liu Na’ou, Mu Shiying, Shi Zhecun, Ye Lingfeng and
Du Meng, Sean MacDonald, Université de Montréal, these 2002.
-
Intoxicating Shanghai – an Urban Montage, Art and
Literature in Pictorial Magazines during Shanghai’s Jazz Age,
by Paul Bevan, Brill China Studies, April 2020.
Table des matières :
https://brill.com/view/title/54636
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