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Shi Pingmei 石评梅

1902-1928

Présentation

Par Brigitte Duzan, 23 décembre 2018

 

Shi Pingmei est une écrivaine des années 1920, étroitement liée à Lu Yin (庐隐) et Lu Jingqing (陆晶清), et disparue prématurément à l’âge de 26 ans. Ce que l’on retient d’elle, très souvent, c’est sa vie tragique, nimbée d’un sombre romantisme qui en fait presque un roman ; c’est d’ailleurs ce qu’en a fait son amie Lu Yin. Il ne faudrait pas pour autant en oublier son œuvre.

 

Une vie éphémère

 

Enfant précoce et brillante élève

 

Elle est née en septembre 1902 dans le district de Pingding (平定县), dans le Shanxi, où elle a étudié jusqu’à l’âge de 18 ans.  C’était une élève aussi brillante que précoce, qui apprit à lire avec son père dès l’âge de deux ans, et, à quatre ans, dit-on, pouvait réciter le Classique des trois caractères ou

 

Shi Pingmei

San Zi Jing (三字经), comme les enfants précoces des familles lettrées de la Chine impériale depuis les Song [1]. 

 

La maison de son enfance

 

Son père, qui avait été bibliothécaire et responsable de l’enseignement à l’échelon local, était réputé pour être un esprit libéral, favorable à l’éducation des filles, et il choyait d’autant plus la sienne que son fil aîné, né d’un premier mariage, n’était pas doué pour les études. Shi Pingmei était aussi soutenue par sa mère, qui n’était cependant que la seconde épouse de son père, et dont la principale occupation était d’élever le fils de la première épouse, décédée – situation qui a certainement contribué à aviver encore les désirs d’émancipation de l’adolescente.

 

A dix-huit ans, en 1920, Shi Pingmei avait non seulement une connaissance approfondie des grands textes classiques, mais elle était aussi influencée par les idées du mouvement du 4 mai et de la Nouvelle Culture. C’est alors qu’elle obtient son diplôme de fin d’études de l’Ecole normale de filles de

Taiyuan, école qui avait été fondée par Lü Bicheng (吕碧城), autre remarquable personnalité féminine de l’époque, à la fois écrivaine et poétesse, éditrice et activiste. 

 

Elle entre alors à l’Ecole normale supérieure de femmes de Pékin où elle retrouve le petit groupe d’amies autour de Lu Yin dont elle partage la chambre. Mais, contrairement à celle-ci et à ses amies, elle ne peut pas s’inscrire dans le département de littérature, il n’a pas recruté d’étudiantes cette année-là ; elle sortira diplômée d’éducation physique, discipline très prisée par les éducateurs de l’époque qui pensaient que la femme chinoise moderne devait être aussi forte physiquement qu’intellectuellement.

 

L’Ecole est un havre de liberté pour les jeunes étudiantes, et surtout de liberté de penser. Avec ses amies, Shi Pingmei participe activement aux cercles et débats politiques, sous l’influence de Li Dazhao (李大钊), l’un des promoteurs du mouvement du 4 mai et l’un des pères fondateurs du Parti communiste qui a enseigné à l’époque à l’Ecole normale de femmes, et en particulier l’histoire du mouvement des droits de la femme. Shi Pingmei elle-même écrit des articles sur les droits des femmes et les réformes sociales.

 

A l’Ecole normale

 

Première célébrité littéraire

 

Elle écrit aussi des poèmes qui paraissent dans les principales revues littéraires de l’époque. Elle fait partie de la première génération de poètes chinois à écrire des poèmes en baihua et en vers libres. Le premier est publié en décembre 1921 dans une revue littéraire lancée par l’association des étudiants de l’université du Shanxi : « La Nouvelle République » (新共和》). Le poème est intitulé « Voyage dans la nuit » (《夜行》) ; elle y exprime son désir d’un avenir brillant, au bout de la nuit.

 

Elle fait également preuve d’originalité, et d’une audace qui ne reste pas toujours impunie. En avril 1922, elle publie une pièce de théâtre dans le supplément littéraire du Chenbao ou Morning Post (Chenbao fukan 《晨报副刊》). Intitulée « A qui la faute ? » (这是谁的罪?), la pièce raconte l’histoire d’un amour tragique entre deux étudiants revenus de l’étranger, le jeune homme se trouvant confronté à son retour à un mariage arrangé en son absence. Shi Pingmei y exprime ses idées sur le mariage et l’émancipation des femmes. Mais, écrite par une jeune fille de vingt ans, la pièce fait scandale : la jeune femme empoisonne l’épouse imposée à son compagnon.

 

Or, à l’époque, dans un cas du même genre, les deux se suicidaient. Pareille vengeance féminine n’était pas de mise. On peut y voir de la part de l’auteure une manière d’utiliser la fiction, et ici plus particulièrement le théâtre, pour briser les tabous. Mais c’est sans doute aussi, plus ou moins inconsciemment, une sorte de vengeance rituelle, Shi Pingmei venant d’être victime d’une trahison de la part d’un homme qui lui avait caché qu’il était déjà marié, dans les mêmes conditions…

 

Ceci étant, Shi Pingmei devient peu à peu célèbre.

 

Enseignement et engagement

 

En juin 1923, après avoir obtenu son diplôme, elle est nommée professeur d’éducation physique, mais aussi directrice de la section féminine du collège affilié à l’Université normale de Pékin (北京师范大学附属中学女子部). Ses connaissances et son caractère en font une personnalité influente, reconnue par sa hiérarchie et stimulante pour les élèves.

 

Le 28 avril 1924, le poète indien Rabindranath Tagore arrive à Pékin [2] ; Shi Pingmei participe à une rencontre avec lui organisée dans un parc de la capitale. En rentrant à l’école, elle trouve une lettre de son père qui lui annonce la mort de sa meilleure amie d’enfance. Profondément affectée, elle commence à ressentir des maux de tête et se met à cracher du sang. Elle sombre dans un coma de trois jours. Elle a le corps couvert de marques rouges, le médecin diagnostique une scarlatine.

 

Mais la maladie est un état chronique, c’est la vie quotidienne des intellectuels, à l’époque. La maladie est presque une image emblématique de leur condition, et en particulier celle des femmes. D’ailleurs la première nouvelle publiée par Shi Pingmei, en 1923, s’intitule « Maladie » (《病》). La narratrice y évoque avec nostalgie ses maladies d’enfance, qui la transformaient en objet d’attention de toute la famille ; mais finalement la maladie n’est qu’une pause qui lui permet de réfléchir, et de repartir avec d’autant plus d’énergie en communion avec toutes les poétesses d’antan, comme dans une sorte de conscience collective.

 

Après sa guérison, Shi Pingmei se remet à enseigner et à écrire. Elle publie une anthologie comportant plus de cent poèmes dans le Wenxue xunkan (《文学旬刊》).    

 

Elle est alors l’une des personnalités les plus influentes du monde littéraire de Pékin. En novembre 1924, elle devient rédactrice du Supplément hebdomadaire des femmes (《妇女周刊》) du Jingbao ou Quotidien de la capitale (《京报》), dans lequel elle publie ensuite des articles, en particulier pour soutenir ses idées révolutionnaires.

 

En mars 1926, en particulier, elle écrit un article fulminant quand deux étudiantes de l’Ecole normale de filles – Liu Dezhen (刘和珍) et Yang Dequn (杨德群) - sont l’une tuée, l’autre gravement blessée par les soldats qui ont ouvert le feu sur la foule lors d’une manifestation devant la résidence du seigneur de la guerre Duan Qirui (段祺瑞) [3]. Son article, intitulé « Lamentations en mémoire de Hezhen » (《痛哭和珍》), est publié le 25 mars dans le supplément du Jing Bao (《京报副刊》) :

你的血虽然冷了,温暖了的是我们的热血,你的尸虽然僵了,铸坚了的是我们的铁志。

    Bien que ton sang soit maintenant froid, il a réchauffé le nôtre ; bien que ton cadavre soit déjà raidi, il nous a forgé une volonté d’acier…

 

En 1926, avec son amie Lu Jingqing (陆晶清), elle fonde l’hebdomadaire « La Rose sauvage » (《蔷薇周刊》), supplément littéraire d’un journal pékinois populaire, le Quotidien du monde (《世界日报》). Shi Pingmei en devient rédactrice et maquettiste.

 

En 1928, elle est brusquement emportée par une encéphalite. Sa mort déchaîne une avalanche d’hommages et de témoignages d’affliction par une foule d’admirateurs et d’amis, tandis que certains de ses anciens élèves lui consacrent des numéros spéciaux dans divers journaux.

 

Une liaison douloureuse

 

Aujourd’hui, en Chine, on se rappelle surtout sa liaison avec Gao Junyu (高君宇), l’un des membres fondateurs du Parti communiste chinois. En fait, Shi Pingmei avait eu un premier amour malheureux, pour un homme marié qui lui avait caché qu’il l’était. Or elle lui avait juré qu’elle n’aimerait que lui, toute sa vie.

 

Figure tragique

 

Elle rencontra ensuite Gao Junyu alors qu’elle était allée écouter une de ses conférences sur les significations du mouvement du 4 mai, tant du point de vue politique que culturel. C’était un intellectuel engagé, proche de Li Dazhao, qui avait été le premier membre du Parti communiste du Shanxi, province dont il était lui aussi originaire. Et il était aussi poète.

 

Mais il était marié : il avait été marié à 18 ans par sa famille, bien qu’il s’y soit opposé et qu’il ait affirmé à son père qu’il ne reconnaîtrait jamais ce mariage. Shi Pingmei fut son premier véritable amour, mais elle-même avait été échaudée par sa propre histoire. Elle préféra garder ses distances, et, déterminée à rester seule, n’accepta que son amitié. Gao Junyu fit cependant tout son possible pour se libérer de son mariage, en demandant à ses parents de revenir sur leur

position. Shi Pingmei tenta de l’en dissuader, mais il finit par divorcer, pendant l’été 1924. 

 

En gage de fidélité, il acheta deux anneaux d’ivoire, en garda un et envoya l’autre à Shi Pingmei comme cadeau d’anniversaire en y joignant une note : « J’espère que vous voudrez bien l’accepter… Je souhaite, avec le blanc d’ivoire de cet anneau, préserver la mémoire de la réalité aussi silencieuse que la mort. » Elle accepta l’anneau et le porta jusqu’à sa mort.

 

Gao Junyu mourut avant elle, en 1925. Il avait été hospitalisé en octobre 1924 pour une maladie pulmonaire, Un an plus tard, il était à nouveau hospitalisé, réduit à la peau et les os. Il succomba à une appendicite aiguë. Elle ne réalisa qu’alors la profondeur de sa loyauté.

 

Quand il était encore en vie, il allait souvent se promener avec elle dans le parc du Pavillon Taoran (陶然亭公园), dans la banlieue de Pékin. Un jour, il lui avait dit en montrant un endroit isolé au bord de l’eau

 

En 1925 sur la tombe de Gao Junyu

qu’il aimerait être enterré là. Elle inhuma ses cendres là, dans une tombe ovale, couverte de pierres blanches, au centre de laquelle elle fit placer une inscription que Junyu avait écrite sur des photos :

         Je suis épée et je suis étincelle

         Désirant avoir la vie éblouissante d’un éclair,

         Et mourir aussi vite que passe une comète.

 

Shi Pingmei passa elle aussi comme une comète après avoir vécu ses dernières années dans le souvenir et le regret, écrivant des poèmes comme « Elégie au bord d’une tombe » (《墓畔哀歌》). Elle mourut comme Junyu un 30 septembre et elle est enterrée à ses côtés. Leurs deux tombes continuent d’être un lieu de pèlerinage romantique pour les jeunes. Peu de temps après l’avènement de la Chine nouvelle, en 1949, le premier ministre Zhou Enlai alla lui aussi se recueillir sur leurs tombes, en soulignant que leur histoire montrait bien qu’amour et révolution ne sont pas incompatibles [4].  

 

Lu Yin fit de leur histoire un roman, intitulé « L’anneau d’ivoire » (《象牙戒指》) et publié en 1930.

 

Si l’écrivaine a été éphémère, et son destin tragique, elle a laissé une œuvre originale qui mérite de ne pas être oubliée.

 

Une œuvre originale

 

Ses écrits vont des notes de voyages aux nouvelles et poèmes en passant par tous les articles qu’elle a publiés dans la presse.

 

Notes de voyage

 

En mai-juin 1923, elle accompagne un groupe de douze étudiantes de la section sportive et de quatorze autres de la faculté de sciences naturelles pour un « voyage dans le sud ». Ils visitent Wuhan, Nankin, Shanghai, et reviennent à Pékin en passant par Qingdao et Jinan. A son retour, Shi Pingmei rédige ses notes de voyages -  « Vagues images qui me restent en mémoire » (《模糊的余影》) – qui sont publiées dans le supplément du Chenbao (《晨报副刊》), du 4 septembre au 7 octobre 1923.

 

Nouvelles

 

Après deux publications en 1925, la plupart des nouvelles sont publiées en 1927. Shi Pingmei y explore la condition de femmes confrontées à des problèmes de toutes sortes, mariages arrangés, divorce, abandon, maladie, désespoir. Mais elles ne sont jamais dans les situations les plus désespérées.

 

Ainsi, dans « Le chanteur errant » (《流浪的歌者》) [5], une femme malade qui vient de perdre sa mère vient en convalescence chez son grand-père, au bord de la mer. Elle y rencontre un chanteur errant qui a tout perdu et, désespéré, se suicide en lui laissant une lettre où il lui raconte sa triste histoire.

 

La guerre est souvent en toile de fond. Dans « Derniers éclats du jour » (《余辉》), une poétesse, ancienne infirmière sur le front, revient s’occuper de sa mère malade, et dans « Un cheval hennissant dans des bourrasques de vent » (《匹马嘶风暴》), une infirmière militaire sauve un soldat.

 

Œuvres complètes 2017

 

Dans « Prière » (《祷告》), le récit est écrit sous la forme d’un journal intime, tenu par une orpheline nommée Wanwan (《婉婉》). Elle a été recueillie par une missionnaire qui lui a appris le métier d’infirmière ; envoyée dans un hôpital sur le front, elle noue une amitié avec un jeune garçon qui est un jour amené dans un état critique. Elle s’imagine qu’il est le frère qu’elle a toujours rêvé d’avoir, mais il meurt, et comme personne ne vient réclamer ses affaires, elle se retrouvé héritière de son journal, et ainsi détentrice de sa mémoire.

 

Shi Pingmei a un regard profondément sensible et humain, et une approche souvent très originale. Ainsi, dans le « Journal de Linnan » (林楠的日记), publié à titre posthume en 1928 dans la revue Noir et blanc, elle décrit un triangle amoureux classique à l’époque, et très semblable à celui

dans lequel elle s’est elle-même trouvée impliquée : un homme amoureux d’une jeune femme mais déjà marié par mariage arrangé. Mais ce qui est unique dans son récit, c’est qu’il est raconté non par la femme moderne amoureuse du mari, mais par la femme épousée par mariage arrangée, et restée au village pour s’occuper des enfants et de la famille de son mari.  

 

Shi Pingmei jette un regard critique sur des attitudes qui peuvent paraître révolutionnaires, mais ne sont en fait libératrices que pour les femmes qui ont le privilège d’être éduquées et indépendantes. C’est une réflexion qui prend tout son sens sous sa plume, avec tout l’aspect autobiographique que le récit comporte.

 

Lettres et jeux autobiographiques

 

Le caractère autobiographique de beaucoup de ses textes apparaît au grand jour dans le cas des lettres à son amie Lu Yin qu’elle a publiées à plusieurs reprises, comme Lu Yin l’a fait de ses propres lettres, malgré leur caractère très intime. Ces lettres sont poétiques, mais leur intérêt réside surtout dans le mélange fascinant de réalité et de fiction, plus que dans le fond de réflexions sur le sens de la vie de femmes dont les ambitions sont frustrées, cet aspect-là se retrouvant dans presque tous les écrits des écrivaines de l’époque, et même de pratiquement toutes les époques.

 

L’une de ses lettres à Lu Yin est particulièrement intéressante car elle montre bien l’intrication subtile du réel et de la fiction : elle est adressée à « Lusha » et s’intitule ainsi (《露沙》) ; or Lusha est l’une des cinq femmes de la nouvelle de Lu Yin intitulée « Les amies du bord de mer » (《海滨故人》), qui est par ailleurs calquée sur l’histoire de ses amies de l’Ecole normale : Lusha est la première femme nommée dans la nouvelle. Par ailleurs, Shi Pingmei signe sa lettre Bowei (波微) [6], qui est l’un de ses multiples noms de plume.

 

On est dans un monde irréel, au-delà des apparences, entre rêve et réalité, où seuls comptent les sentiments et leur subtile expression. La lettre a été publiée comme une œuvre littéraire en 1924, dans le Supplément hebdomadaire des femmes (《妇女周刊》) du Jingbao dont Shi Pingmei était alors rédactrice.

 

Publications posthumes

 

Après sa mort, en 1929, ses deux amies Lu Yin et Lu Jingqing ont fait éditer deux recueils de ses œuvres : « Herbes folles » (《偶然草》) et Taoyu ou « La parole comme une vague » (《涛语》). 

 

Ses œuvres complètes ont été rééditées en trois volumes en 1983 (essais sanwen), 1984 (poèmes et nouvelles) et 1985 (lettres, pièces de théâtres, notes de voyage).

 

La dernière édition de ses œuvres complètes, toujours en trois volumes, date de septembre 2017.

L’ensemble étant consultable en ligne : https://yuedu.baidu.com/ebook/84ca027eba68a98271fe910ef12d2af90242a8fa?pn=

1&rf=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F&ffkan=1

 

 

Eléments bibliographiques

et traductions en anglais

 

Writing Women in Modern ChinaAn Anthology of Women's Literature from the Early Twentieth Century

Amy D. Dooling, Kristina M. Torgeson, Columbia University Press, 1998

5. Shi Pingmei, « Lin Nan’s Diary » - « Lusha – a Letter to Lu Yin »

 

Thèse : J. Zelpha Chambers, Self, Text and Sisterhood: Shi Pingmei’s Strategic deployment of Autobiographicality in The Wild Rose Weekly (Qiangwei zhoukan), University of Auckland, 2015, pp. 64-93.

A lire en ligne : https://researchspace.auckland.ac.nz/handle/2292/25668

 


 

[1] Un texte en vers de trois caractères qui est en même temps un précis de morale confucéenne, dans la version de Mencius.

[3] Drame qui a aussi inspiré à Lu Xun un « hommage à la mémoire de Liu Hezhen ».

[4] Selon un article de Zhang Xiuhua publié le 19 mars 2008 sur le site de la Fédération nationale des femmes de Chine (中华全国妇女联合会et axé sur sa vie tragique, comme la plupart de ses biographies :
http://www.womenofchina.cn/womenofchina/html1/people/writers/9/1682-1.htm

[5] Publiée en 2017 avec treize autres nouvelles et des essais, dans le recueil Guilai (归来).

A lire en ligne : https://read.douban.com/reader/ebook/45909370/

[6] Bowei : l’infime vague.

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

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