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Chen Xuezhao 陈学昭

1906-1991

Présentation

par Brigitte Duzan, 16 mars 2021

 

Née en 1906, Chen Xuezhao est l’une des écrivaines chinoises les plus prolifiques et versatiles du 20e siècle. Passée d’un militantisme féministe typique du mouvement du 4 mai dans les années 1920, à un engagement communiste dans les années 1940, renouvelé après la Révolution culturelle malgré vingt ans de persécutions, Chen Xuezhao reste relativement méconnue, peu traduite et peu étudiée. Son parcours représente pourtant un archétype du sort des intellectuels chinois pendant la période maoïste, et en particulier des intellectuelles.

 

Entre Shanghai et Paris : essayiste

 

1923-1927 : premiers essais

 

Elle est née en avril 1906 à Haining dans le Zhejiang (浙江海宁), dans une famille modeste de neuf enfants dont elle était la petite dernière, et la seule fille. Son père était

 

Chen Xuezhao en 1936

maître d’école, influencé par le mouvement de réformes de la fin des Qing, tout particulièrement opposé à la pratique des pieds bandés et favorable à l’éducation des filles. Il meurt malheureusement quand Chen Xuezhao n’a que six ans, son éducation incombant désormais à ses frères aînés, bien moins éclairés que leur père. Elle est cependant autorisée à aller à l’école.

 

La maison natale abandonnée de Chen Xuezhao à Haining

 

Elle étudie d’abord dans la première Ecole normale pour filles de Chine (中国第一家女子师范学校), fondée en 1902 dans le district de Nantong (南通), dans le Jiangsu, puis poursuit ses études au Collège patriotique pour filles de Shanghai (上海爱国女学文科) dont elle sort diplômée en 1923, à l’âge de 17 ans.

 

Cette année-là, elle entre à la Société littéraire Qiancao (浅草社) fondée l’année précédente et publie son premier

article : « La femme nouvelle que j’appelle de mes vœux » (《我所希望的新妇女》). Elle soumet l’article sous un pseudonyme pour participer à un concours organisé par le journal « The Times » (《时报》) de Shanghai ; elle ne gagne pas le premier prix, mais se sent confortée dans son désir d’écrire.  

 

Elle enseigne à Shanghai et à Pékin. En 1925, elle publie son premier recueil d’essais : « Un voyage fatigant » (juàn lǚ 《倦旅》). En 1926, elle participe à création de la nouvelle revue « Femme nouvelle » ou Xin Nüxing (《新女性》), puis, en 1927, à celle de la revue Yusi (《语丝》) [littéralement « Fils de paroles »] Elle avait pour principaux fondateurs Liang Fuchun (梁遇春), Lin Yutang (林語堂), Lu Xun (鲁迅) et son frère Zhou Zuoren (周作人) ; c’était Liang Fuchun qui en était l’éditeur en chef, mais Lu Xun l’initiateur et le moteur. Il participait d’ailleurs aussi à Xin Nüxing. Chen Xuezhao restera en contact avec lui, et avec son épouse Xu Guangping (许广平).

 

Cette même année 1927, elle publie dans la revue Xin Nüxing (《新女性》) un article assez caractéristique intitulé « Epilogue dépressif de la femme d’aujourd’hui » (《现代女子的苦闷尾声》) : elle y expliquait le nouveau phénomène

 

Voyage fatigant 1925

des femmes désireuses de rester célibataires qui, au lieu de s’occuper d’un foyer et d’élever d’es enfants, choisissaient de participer à la vie civique. 

 

En partie pour échapper elle-même aux pressions familiales, elle choisit de partir en France.

 

1927-1935 : études à Paris

 

En 1927, Chen Xuezhao embarque sur le paquebot Athos pour aller étudier la littérature occidentale à Paris. Elle apprend d’abord le français, avec un professeur privé, puis dans une école de français dépendant de la Sorbonne [1]. Dans un article intitulé « Souvenirs de Paris » (《忆巴黎》) initialement publié le 12 novembre 1928 dans la revue Yusi, elle se décrit passant plusieurs fois par jour devant la fontaine à l’entrée du Jardin du Luxemburg, et se promenant tranquillement dans le quartier du Panthéon, dans un manteau bleu foncé, ses longs cheveux noirs cachés sous un grand chapeau noir, avec l’impression d’être une vraie Parisienne.

 

Pendant les deux premières années, de 1927 à 1931, elle est correspondante spéciale du Dagong Bao (《大公报》) qui avait été relancé à Tianjin en 1926, puis, le Dagong bao l’ayant virée parce qu’elle avait demandé une augmentation, elle écrit pour le Ziyoutan (自由谈) ou Open Forum du Shen Bao (申报) de Shanghai, alors dans la mouvance de Song Qingling, de Lu Xun et de Cai Yuanpei (蔡元培), grande figure du mouvement du 4 mai qui avait pris en 1916 la présidence de l’Université de Pékin.

 

Elle envoie au journal de nombreux articles sur la vie à Paris et la comparaison entre les femmes françaises et chinoises – articles qui seront publiés en recueil par la suite. Elle épouse alors un étudiant en médecine chinois, He Mu (何穆), qui est malade et qu’elle soutient financièrement – mariage désastreux qui finira en divorce. Son roman « Rêve du vent du sud » (《南风的梦》), publié en 1929, est le reflet de ses problèmes financiers et sentimentaux pendant son séjour à Paris.

 

Selon Jeffrey Kinkley [2], elle était proche de deux autres étudiants, un étudiant en musique qui lui avait fait connaître ce He Mu, et Cai Boling (蔡柏龄), le troisième des cinq fils de Cai Yuanpei. Tous trois travaillaient ensemble à des traductions, et en particulier d’œuvres de Lu Xun dont ils faisaient également office d’agents à Paris. Chen Xuezhao traduisit aussi – à partir de sa traduction en français - une nouvelle de 1858 de Tourgueniev, « Asya » (阿细雅) ; on peut y voir le reflet de ses goûts et aspirations, en lien avec les idéaux du 4 mai : Asya est une jeune femme éprise de solitude et de liberté qui, s’étant éprise du narrateur d’un amour intense, décide de partir à Londres pour l’oublier.

 

Pendant toute cette période des années 1920 et 1930, Chen Xuezhao écrit surtout des essais personnels, avec une grande indépendance de style, et pour beaucoup sous des noms d’emprunt pour éviter des problèmes avec la censure du Guomingdang qui la surveillait.

 

En novembre 1934, elle obtient son doctorat à l’université de Clermont-Ferrand, après avoir soutenu une thèse sur la poésie classique chinoise comme le lui avait recommandé Marcel Granet. Elle aurait pu alors avoir un poste à la Sorbonne où il enseignait. Mais elle choisit de rentrer en Chine, avec son mari.

 

Retour en Chine 

 

1938-1945 : Yan’an

 

À son retour en Chine, dans une atmosphère de crise nationale croissante, elle est de plus en plus attirée par les Communistes, et surveillée par le Guomingdang. En 1936, elle part avec son mari à Nanchang, puis, après le début de la guerre, en octobre 1937, elle réussit à rejoindre Chongqing avec son mari qui va travailler dans un hôpital de Fuliing (涪陵), dans la banlieue de la ville.

 

À la fin du mois de juin 1938, elle part à Xi’an, et de là à Yan’an où elle arrive au début du mois d’août pour devenir correspondante spéciale de l’hebdomadaire Guoxun zhoukan (《国讯》周刊). Elle envoie une série d’articles pour la rubrique « Dépêches de Yan’an » (《延安通讯》). En décembre 1939, elle entre au comité de rédaction du mensuel littéraire nouvellement créé « Lettres et arts du front » (《文艺战线》), dont Zhou Yang (周扬) est le rédacteur en chef, et dont Ding Ling (丁玲) fait aussi partie ainsi qu’une pléiade d’autres écrivains, poètes et dramaturges.

 

Cette même année 1939, son livre « Interviews à Yan’an » (《延安访问记》) est sous presse aux éditions Sanlian quand l’imprimerie est investie par le Guomingdang, l’imprimeur est arrêté et le manuscrit saisi. Heureusement, Chen Xuezhao en avait gardé

 

La revue de Yan’an Wenyi zhanxian

une copie ; le livre sera publié à Hong Kong l’année suivante. Mais, toujours pendant cette même année, une maladie emporte le fils qu’elle a eu de He Mu. Elle n’en parle pas. 

 

Au début de 1940, le Guomingdang organise une session de formation pour femmes, sous la direction de Song Meiling (宋美齡) ; ils demandent à Chen Xuezhao d’y participer pour présenter la situation des femmes à Yan’an et parler de son expérience. Elle refuse et, craignant d’être poursuivie, repart à Yan’an en échappant à la surveillance du Guomingdang.

 

L’année suivante, elle devient rédactrice de la 4ème section du Quotidien de la Libération ou Jiefang Ribao (《解放日报》) créé le 16 mai 1941. En décembre elle obtient son divorce.

 

Chen Xuezhao avec Deng Yingchao [6]

à Yan’an

 

 En 1942, elle participe au Forum des arts et de la littérature et soutient la politique énoncée par Mao Zedong mettant la littérature et les arts au service du peuple et de la politique. À la fin de l’année, elle participe au mouvement de production intensive (initié dans les régions sous contrôle communiste pour rendre ces régions économiquement indépendantes) : elle file plus de trois heures par jour, ce qui lui inspire son livre « C’est beau de travailler » (《工作着是美丽的》) dont le premier volume est publié en mars 1949.

 

Le roman dépeint la transformation d’une jeune femme, Li Shangshang (李珊裳), qui est l’alter ego de Chen Xuezhao. Comme l’auteure, elle est allée étudier à l’étranger, puis, à son retour, est partie à Yan’an où elle apprend à surmonter ses faiblesses d’intellectuelle petite-bourgeoise pour devenir une révolutionnaire aguerrie. Le roman montre en particulier le profond impact de

la campagne de « rectification » de Yan’an ( 延安整风运动), premier grand mouvement idéologique initié par Mao en 1942 qui a eu pour but de remplacer la culture née du mouvement du 4 mai par la culture communiste [3]. 

 

En janvier 1944, elle est nommée « enseignante culturelle » (文化教员) de la quatrième section de l’Ecole centrale du Parti (Zhongyang dangxiao 中央党校). En juillet 1945, elle entre au Parti communiste.

 

1945-1949 : du Dongbei à Shanghai

 

Après la fin de la guerre, au début du mois d’octobre 1945, comme beaucoup, elle quitte Yan’an pour le Nord-Est et en 1946 devient rédactrice du Quotidien du Dongbei (东北日报》). En 1948, elle s’installe à Harbin.

 

En mars 1949, elle participe à Pékin au Premier Congrès national des femmes chinoises (中国妇女第一次全国代表大会) dont elle fait même partie du comité directeur, puis, en juillet, au Premier Congrès national des lettres (全国第一次文代会) ; elle est élue membre de la Fédération des lettres et des arts (文联委员). En novembre, elle est nommée secrétaire du Parti de l’Université du Zhejiang et en même temps professeur à temps partiel dans le département de littérature chinoise. En 1951, elle devient présidente de l’Association des travailleurs littéraires du Zhejiang (浙江省文学工作者协会主席).

 

1951-1957 : réforme agraire et collectivisation

 

Mais elle n’occupe pas seulement des postes honorifiques. Elle participe au mouvement de Réforme agraire dans le Zhejiang, et écrit une nouvelle moyenne (中篇小说) pour témoigner de son expérience : « La Terre » (Tǔdì 《土地》), publiée en février 1953 aux Éditions du peuple à Pékin. Le texte reprend les formules types, lutte contre les propriétaires terriens réactionnaires et des paysans riches impénitents, mais, pour quelqu’un qui a milité pour l’émancipation des femmes trente ans auparavant, la situation des femmes à la campagne est à

 

La Terre, éd. 1953

peine esquissée. Ce n’est pas ce qu’elle a écrit de mieux.

  

Chen Xuezhao avec sa fille Yanan en 1951

 

Aussitôt après, elle va travailler dans une plantation de thé Longjing, près de Hangzhou, où elle observe la mise en place de la collectivisation, expérience qui lui inspire le roman « Thé de printemps » (《春茶》)[4]. L’histoire est brossée à travers le conflit qui oppose des militants de base et des bureaucrates du Parti sans expérience du terrain, ce qui semble assez hardi comme critique. Une touche romantique est donnée par la petite histoire d’amour qui rapproche la fille

d’un paysan et le secrétaire du Parti local, illustrant la nouvelle liberté donnée par la Loi sur le mariage de 1950.

 

En 1953, elle fait partie d’une délégation invitée en Union soviétique. Et en 1955, elle est chargée d’accompagner Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir lors de leur visite en Chine et de leur servir d’interprète. Simone de Beauvoir est étonnée de trouver « Le deuxième sexe » parmi ses livres.

 

Chen Xuezhao semble être tenue en haute estime par le Parti et promise à un brillant avenir, mais elle n’a pas que des amis. Cet élan est stoppé net en 1957, quand est

 

Avec J.P. Sartre et Simone de Beauvoir en 1955 (à dr.)

publié « Thé de printemps », au lendemain de la campagne des Cent-Fleurs.

 

1957-1978 : dures années

 

1957 : droitière

 

En 1957, lors d’une conférence, elle a le malheur de faire une brève remarque : « Le Comité provincial du Parti n’a pas accordé suffisamment d’attention au travail littéraire et artistique. » (省委对文艺工作不够重视). Deux de ses articles sur les relations au travail sous régime socialiste publiés dans le Quotidien du peuple sont déclarés « herbes vénéneuses ». On sent qu’elle suscite rancœurs et animosités. Cela lui vaut d’être déclarée droitière, exclue du Parti, envoyée à Shaoxing faire le nettoyage du Centre culturel et garder les locaux la nuit, dans des conditions très dures qu’elle décrit dans ses mémoires. Sa santé en est sérieusement affectée.

 

1966-1976 : persécutions

 

Pendant la Révolution culturelle, ceux qu’elle appelle « les rebelles » dans ses mémoires lui rendent la vie insupportable en l’obligeant à nettoyer les toilettes et

 

Thé de printemps, éd. 1957

le sol de la bibliothèque de l’université de Hangzhou où elle a été affectée. Ses livres sont confisqués, et même brûlés avec des livres anciens de la bibliothèque. Elle écrit tant bien que mal des ébauches des seconds volumes de « Thé de printemps » et de « C’est beau de travailler ».

 

Préalablement au voyage du président Georges Pompidou en Chine, en septembre 1973, on lui demande malgré tout de traduire en chinois les Mémoires d’espoir (《希望回忆录》) du général de Gaulle qui viennent de paraître chez Plon, en 1970. Elle demande un congé à la bibliothèque pour pouvoir le faire rapidement, mais elle a beaucoup de mal car elle n’a plus de dictionnaire ; une amie lui en envoie deux de Canton, dénichés avec beaucoup de mal, et à un prix exorbitant. Elle termine dans les temps, mais cela ne change rien à sa situation.

 

1979 : réhabilitation

  

Elle est réhabilitée en février 1979, en grande partie grâce aux références positives à son égard contenues dans le Journal de Lu Xun réédité en 1976 dans une version plus complète. Elle est réélue à l’Association des écrivains ainsi qu’à la Ligue des écrivains et des artistes. Mais ces années de galère ont ruiné sa santé.

 

Elle se remet pourtant à écrire, en commençant par les suites à chacun des romans « C’est beau de travailler » et « Thé de printemps », suites dont elle avait réussi à sauvegarder les ébauches lors des diverses perquisitions chez elle pendant la Révolution culturelle. Le premier roman est réédité avec sa suite en 1979 entièrement révisé, avec ajout d’un chapitre supplémentaire montrant comment l’héroïne a bénéficié des conseils éclairés des cadres du Parti pour parfaire son développement de révolutionnaire. Chen Xuezhao semble toujours être « sous influence ».

 

C’est beau de travailler, éd. 1979

 

Elle écrit bien d’autres choses, dont ses mémoires, en deux volumes :  Fuchen zayi (《浮沉杂忆》) ou « Souvenirs des années difficiles » pour la période 1950-1980, et Rushui nianhua (如水年华) ou « Des années fluides comme l’eau » pour la période 1981-1986. L’approche est plus critique tout en restant très prudente.

 

Contes, 1979

 

Fuchen zayi, éd. 1981

 

Elle meurt à Hangzhou le 10 octobre 1991, à l’âge de 85 ans. Elle est un exemple-type de toute une génération d’intellectuels, d’écrivains et d’artistes qui auraient pu être la fleur du Parti, mais qui ont été détruits par un endoctrinement massif et systématique commencé, on l’oublie trop souvent, dès 1942, avec la campagne de rectification de Yan’an.

 


 

Principales publications

(la grande majorité sont des articles, romans et nouvelles publiés dans les trente années 1925-1955, avec quelques  publications entre 1979 et 1986, dont ses deux volumes de mémoires)

 

Essais et articles

1929 : Yi Bali 《忆巴黎》(Souvenirs de Paris)

1929 : Ru meng 《如梦》(Comme un rêve)

1940 :  Interviews à Yan’an《延安访问记》 [5]

 

Romans et nouvelles

1929 : Nanfeng de meng《南风的梦》(Rêve du vent du sud), roman

1949 : Xin gui zhong yuan 《新柜中缘》, recueil de nouvelles publié en mars à Harbin (rééd. 1954)

1949 : Gongzuozhe shi meilide 《工作着是美丽的》(C’est beau de travailler), roman

1953 : Tudi《土地》(La Terre), nouvelle moyenne (中篇小说) sur la Réforme agraire.

1957 :  Chuncha 《春茶》(Thé de printemps), roman

 

Mémoires (回忆录)

1981 :  Fuchen zayi 《浮沉杂忆》 (Souvenirs des années difficiles : 1950-1980),

1986 :  Rushui nianhua如水年华 (Des années fluides comme l’eau : 1980-1986)

 

Traductions

1979 Contes d’ Edouard Lefebvre de Laboulaye 《噼啪》及其它故事

https://img9.doubanio.com/view/subject/l/public/s2174361.jpg

Et autres contes.

 


 

Témoignage de sa fille

 

2006 : Ma mère Chen Xuezhao 《我的母亲陈学昭》par Chen Yanan (陈亚南), publié à Shanghai aux éditions Wenhui 文汇出版社.

 


 

À lire en complément

 

Dans le cadre d’une thèse portant sur une réflexion concernant l’expérience de Yan’an : brève biographie de Chen Xuezhao avec traduction de deux extraits de textes de 1940 et 1949 :

https://www.homeworkmarket.com/files/chenxuezhao-theessentialsandambianceoflife-pdf-5359883

 


 

Traduction en anglais

 

Surviving the Storm (《浮沉杂忆》), edited with an introduction by Jeffrey C. Kinkley, tr. Ti Hua and Caroline Greene, M. E. Sharpe, 1990.

 


 

Bibliographie

 

Writing Women in Modern ChinaAn Anthology of Women's Literature from the Early Twentieth Century, Amy D. Dooling, Kristina M. Torgeson, Kristina Torgeson, Columbia University Press, 1998, pp. 165-168 (Biographie) et pp. 169-175 (traduction de l’article de 1927: The Woes of Modern Woman).

 

 


 


[1] Comme elle l’explique dans ses souvenirs de la période « La voyageuse du bout du monde » (《天涯归客》) publies en 1980.

[2] Dans son introduction à la traduction en anglais de la première partie des mémoires de Chen Xuezhao, « Surviving the Storm » (voir Bibliographie)

[3] On pense qu’il a coûté la vie à quelque dix mille intellectuels. Les méthodes utilisées lors de ce mouvement ont été considérées comme un modèle par la suite.

[4] En anglais « Spring Camellias ».

[5] Réédité à Pékin en 2013 : https://www.f513.com/jishi/16600.html

[6] Deng Yingchao (邓颖超), épouse de Zhou Enlai qu’elle a épousé en 1925, à son retour de France.

 

 

     

 

 

 

 

 

     

 

 

 

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