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Au Centre culturel
de Chine à Paris : première séance du club de lecture le 7
novembre
par
Brigitte Duzan, 12 octobre 2017
Annoncé début septembre,
ce club de lecture dédié à la littérature chinoise va
débuter comme prévu le 7 novembre prochain, à 19
heures.
Les livres proposés dans ce cadre sont des traductions
en français de grandes œuvres de la littérature
chinoise, de manière à ouvrir le groupe aux
non-sinisants (ou aux débutants) comme aux sinisants. Le
groupe fonctionnera selon les trois principes de
fonctionnement suivants :
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Principe de base : lors de chaque séance, les
participants se réunissent après avoir lu l’ouvrage qui
leur a été proposé, et avoir prévu un commentaire
s’appuyant sur des notes résultant de leur lecture, se
concluant sur une appréciation globale du livre. |
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Su Tong |
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Chacun parle à son tour, non pour analyser le texte, mais pour
exprimer ses réactions personnelles, subjectives, à sa lecture,
ce qui permet, en comparant les réactions entre elles, de
dégager une analyse plurielledes effets du livre.
- L’intervenant
prend note de ces réactions et commentaires, et « rebondit » en
les approfondissant et en répondant aux questions, voire en
amorçant une analyse plus distanciée du livre et en le situant
dans l’œuvre de l’auteur comme dans la littérature chinoise. Au
final, l’œuvre prend vie par l’échange et le dialogue,
et la diversité des approches.
Le dit du loriot |
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Cette première séance débutera en permettant d’abord à
chacun de se présenter : les groupes de lecture comme
celui-ci sont fondés sur une interaction dynamique entre
les participants, il est donc souhaitable de mieux se
connaître. Il y a quinze participants déjà inscrits, ce
qui constitue un nombre idéal pour que chacun puisse
s’exprimer et que l’on ait le temps d’une discussion
intéressante. L’intervenant sera Brigitte Duzan.
Le livre au programme est le dernier roman de
Su Tong (苏童)
traduit en français : « Le dit du loriot » (《黄雀记》).
A titre de suggestions, on pourra utilement lire aussi
son roman précédent, « La berge » (《河岸》),
ainsi que des nouvelles, voire le roman « Riz » (《米》)
écrit en 1991.
Il est utile d’avoir une idée préalable du parcours de
l’auteur. En revanche, il vaut mieux ne pas lire
préalablement d’articles etd’analyses des romans, afin
de conserver un regard personnel sur les œuvres
abordées. |
La séance se passera dans la bibliothèque du Centre culturel,
1 avenue de Latour-Maubourg,
à 19 heures.
A noter :
La deuxième séance aura lieu le mardi 30 janvier à la
même heure. Elle portera sur le dernier roman de
Wang
Anyi (王安忆)
traduit en français, « La coquette de Shanghai » (《桃之夭夭》),
qu’il sera intéressant de mettre en parallèle avec « Le chant
des regrets éternels » (《长恨歌》)
publié vingt ans plus tôt. La séance sera animée par
Brigitte Guilbaud, la
traductrice de « La coquette de Shanghai ».
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