Textes divers

 
 
 
     

 

 

Xiao Jianghong  

Quand le rêve vient illuminer la réalité

当梦想照进现实(肖江虹) [1]

par Brigitte Duzan, 20 octobre 2015

 

Ce texte publié en postface à l’un des recueils de nouvelles de Xiao Jianghong est intéressant à au moins deux égards si l’on veut mieux comprendre l’auteur et son œuvre : d’une part, Xiao Jianghong y explique comment il en est venu à écrire, en se forgeant un style dès le collège, en lisant beaucoup ; et d’autre part, le texte donne une très bonne idée de ce style, justement, imagé et vivant, regorgeant d’expressions qui sont aussi bien populaires que tirées des classiques.

 

Il se termine par une autocritique en bonne et due forme qui éclaire certains aspects du caractère de l’écrivain.

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很小的时候,语文老师问我:你的理想是什么?几乎没有思考,我说我要当个作家。老师立刻就笑了。我不怪他,他差不多60岁了,问过很多学生这个问题,那些小时候豪言要做科学家政治家的,最后都做了农民。我的老师笑完后,又问我:为什么要当作家呢?我说当作家有面子。我的老师很真诚地对我说:其实,当个村支书更有面子。

 

Gǔzhèn

Quand j’étais tout petit, le prof de chinois m’a demandé ce que j’aimerais faire plus tard. Ce n’est pas un sujet sur lequel j’avais beaucoup réfléchi ; j’ai répondu que je voulais être écrivain. Le prof a éclaté de rire. Rien d’étonnant à cela. Il avait dans les soixante ans, et il avait posé la même question à un grand nombre d’autres élèves ; tous, à l’époque, avaient répondu avec emphase qu’ils voulaient être savants ou politiciens, et ils ont fini paysans. Quand il eut fini de rire, le prof me demanda pourquoi je voulais être écrivain. J’ai rétorqué que c’était parce que cela donne de la face. Alors mon prof m’a dit d’un ton très sincère : en fait, ce qui donne encore plus de face, c’est d’être secrétaire du Parti. 

 

我的童年属于典型的放养1。父母总有忙不完的事情,根本没有时间对我们兄妹进行有效管理。虽然物质上极度贫乏,但精神却很自由。很多稀奇古怪的想法总是主宰着我。放牛的时候我就想,如果村子里的人一夜之间都变成了牛,会不会遭到这些原本就是牛的家伙的排挤;看见村子里面最邋遢的那个人,就想他身上的虱子会不会为了抢夺一块肥沃的地盘而进行群殴。

1.放养 fàngyǎng élevé à l’extérieur, dans les pâturages… (animaux) 

opposé à  圈养 juànyǎng élevé en enclos, à l’étable. (voir ci-dessous)

 

Enfant, j’ai été élevé dans la liberté la plus classique. Mes parents étaient toujours très occupés et n’avaient pas le temps de s’occuper soigneusement de nous, mes frères et sœurs et moi. Bien que nos conditions de vie matérielles fussent très pauvres, cela me donnait pourtant un sentiment de liberté. Il me venait constamment à l’esprit une foule d’idées peu courantes et étranges. En gardant les buffles, je me demandais par exemple, si, dans le cas où, une nuit, tous les habitants du village étaient transformés en buffles, j’arriverais à retrouver les originaux. Je me demandais aussi, en voyant le type le plus miteux du village, si les puces dont il était couvert devaient se livrer à des pugilats en règle pour s’approprier les terrains les plus riches.

 

没日没夜的遍地乱跑,让我和那片土地建立了朴素而深厚的感情。如今,一旦空闲下来,我就会回到那里住上一段时间,听老人们絮叨往事,看风掠过村庄,闻烈日下苦蒿的味道。我小说的场景和人物,几乎都和那片土地有关,只要一想到他们,我就特别来劲。

J’avais tout loisir de courir partout de jour comme de nuit, et cela a créé en moi un attachement simple mais profond à ce bout de terre. Aujourd’hui encore, dès que j’ai un moment de libre, je reviens y passer quelques temps, en écoutant les vieux bavarder du passé, en observant le vent souffler sur le village, et en humant la senteur de l’absinthe sous le soleil de plomb. Le cadre et les personnages de mes nouvelles sont quasiment tous liés à ce coin de terre ; le seul fait d’y penser m’insuffle une énergie sans pareille.

 

后来,父亲调到镇上做了一名中学老师,我也跟着到了镇上。做了中学教师的父亲这个时候腾出手脚准备教育我,但是为时已晚。放养时间太长,圈养几乎不可能了。我的初中生涯和课本关系不大,眼睛长年累月都在一个女孩子身上。不过很遗憾,那个女孩对我几乎就没有正眼瞧过。我爱的人不爱我,弄得我极度自卑,就开始把大把的时间用来阅读。

Par la suite, mon père a été transféré au bourg où il a été nommé professeur du collège, et je l’y ai suivi. Devenu enseignant dans le secondaire, ila voulu me prendre en mains et s’occuper de mon éducation, mais c’était trop tard. Cela faisait trop longtemps que j’avais été laissé à moi-même, il n’était plus possible de me mettre en cage. La première année du collège, je n’ai pas été d’une grande assiduité ; j’ai eu toute l’année les yeux rivés sur une fille de la classe. Malheureusement, elle ne m’a pas accordé la moindre attention. Aimant d’un amour sans retour, j’en ai conçu un sentiment d’infériorité et c’est alors que j’ai commencé à passer les trois-quarts de mon temps à lire.

 

那阵子我们镇上有个租书的小铺子,里面有金庸全集,借回来就开始读。按理说,初中二年级文化水平阅读金庸小说已经绰绰有余了,可悲的是那些书全是盗版,而且盗得还很不要脸,有时候一整段都不知所云。于是先怒火万丈地问候了盗版者的祖宗十八代,接着就开始自己组织文字,尽量让上下文能有效地衔接。等把金先生的15部村级盗版书读完,我的作文水平居然冠绝全班。老师一次在给同学读我作文的时候很兴奋地表示:肖江虹的作文有浓郁的古典气息。

A l’époque, il y avait dans le bourg une petite boutique où l’on pouvait louer des livres et où il y avait en particulier toute la collection des romans de Jin Yong (金庸) ; j’en ai emprunté et j’ai commencé à les lire. Comme de bien entendu, en seconde année, mes connaissances de l’œuvre de Jin Yong avaient déjà atteint un niveau appréciable ; malheureusement, tous ces livres étaient des copies piratées, et qui plus est piratées sans beaucoup de soin, si bien que, de temps en temps, il y avait des passages entiers sans queue ni tête. Alors, furieux, je me mettais à maudire le pirate et ses ancêtres jusqu’à la dix-huitième génération, puis me lançais dans un travail de remise en page du texte en tentant de retrouver un ordre convenable. Quand j’eus fini de lire les quinze romans du sieur Jin dans cette version piratée de village, mon niveau de chinois était devenu le meilleur de la classe. Un jour, le prof a lu un de mes devoirs devant toute la classe en déclarant avec enthousiasme : le travail de Xiao Jianhong a la force d’un ancien classique.

 

整个初中,最接近文学的一次经历发生在生机勃勃的初春。在一次全省的作文比赛中,我居然获了一个优秀奖。除了拿到50块钱的奖金,那篇作文还刊载在了省里面一本很有名气的教育类杂志上。听说有奖金,就谋划着无论如何得买条香烟孝敬我的辅导老师。等奖金到手,这个计划早就忘得一干二净了。一群狐朋狗友三下五除二1就把奖金消灭得干干净净。吃人嘴软,一帮人抹着嘴对我阿谀奉承2,说你将来肯定是个作家。本来还心有戚戚3,一听这话,立刻就乐得屁颠屁颠的4。前段时间搬家,我居然在一个旧箱子里翻出了那篇文字,才读了一段,就掉了一地的鸡皮疙瘩5

1.狐朋狗友 húpénggǒuyǒu des amis douteux

三下五除二 sānxiàwǔchú'èr avec une parfaite efficacité

2. 阿谀奉承 ēyúfèngchéng se traîner en rampant (devant quelqu’un)

3. [于我]心有戚戚[] xīnyǒuqīqī expression tirée de Mencius (孟子梁惠王上) qui se traduit par : 在我心中产生了共鸣 je me suis senti en parfait accord, en parfaite symbiose.

4.屁颠屁颠 pìdiānpìdiān litt. avoir le cul qui fait des bonds, qui rebondit.

5. ()鸡皮疙瘩 (qǐ)  jīpígēdā (donner) la chair de poule  (ici variante imagée)

 

De tout le premier cycle, l’expérience unique qui m’a le plus rapproché de la littérature s’est passée en un début de printemps plein de vitalité. De façon totalement inattendue, lors d’un concours littéraire organisé au niveau de toute la province, j’ai obtenu le premier prix. Non seulement il était accompagné d’une récompense de 50 yuans, mais, en outre, mon texte a été publié dans une revue d’enseignement très connue de la province. Quand j’ai appris que le prix comportait un volet financier, j’ai tout de suite eu l’idée d’acheter un paquet de cigarettes pour l’offrir à mon prof en remerciement. Mais, quand j’ai touché l’argent, j’ai totalement oublié cette intention première. Une horde d’amis de circonstance a fait disparaître la somme avec une remarquable efficacité. Après avoir mangé, la bande de copains m’a dit servilement en s’essuyant la bouche : toi, tu seras écrivain, c’est sûr. Je me suis senti en parfaite harmonie avec ces propos, et ils m’ont fait bondir de joie. Alors que je déménageais, il y a peu, en fouillant dans une vieille valise, je suis tombé sur ce texte par hasard ; j’en suis resté cloué et en ai eu la chair de poule.

 

高中学校有个小型图书馆。最喜欢《三国演义》,这本书至今都是我的最爱,读了多少遍记不住了。反正很多精彩段落都能背诵,比如隆中对、舌战群儒、骂死王朗。我甚至能说出书中每一个人的名字,包括那些一出场就给干掉的可怜虫。

不用说,阅读让我的语文成绩一骑绝尘1。每次考完试,语文老师拿着我的试卷笑得花儿都谢了。其他科目就惨了,到高三毕业,我连一个简单的化学方程式都配不平2,化学老师有次咬牙切齿地对我说:我敢肯定,你的脑髓是豆渣捏的。严重的偏科,上好大学不可能了,最后上了一所师范院校。我特别沮丧,父亲却高兴得又唱又跳,逢人就说3:后继有人了,后继有人了。

1.一骑绝尘 yiquíjuéchén à toute vitesse (comme un cheval au galop dont on ne voit que la poussière qu’il soulève)

2.方程式 fāngchéngshì équation, formule 配平 pèipíng équilibrer, balancer

3. 逢人就说 suggère le chengyu : 逢人说项 féngrénshuōxiàng chanter les louanges d’un ami (d’après l’histoire de Yang Jingzhi, sous les Tang, chantant les louanges de son ami Xiang Si).

 

Au lycée, il y avait une petite bibliothèque. Mon livre préféré était « Le roman des Trois Royaumes » [2], et c’est resté mon roman préféré jusqu’à ce jour. Je serais incapable de dire combien de fois je l’ai lu, mais j’en connais par cœur bien des épisodes, par exemple : le plan de Longzhong [3], la dispute de Zhuge Liang avec les lettrés du sud [4], Zhuge Liang injurie Wang Lang [5]. Je peux même citer les noms de tous les personnages du roman, y compris les pitoyables minus qui se font tuer et sont éliminés. Inutile de dire que toutes ces lectures ont fait progresser mon niveau de langue à la vitesse grand v. Chaque fois que j’avais terminé un contrôle, mon prof de chinois prenait mon devoir, tout sourire, en me remerciant. Dans les autres disciplines, en revanche, la situation était dramatique ; à la fin de la troisième année de lycée, j’étais incapable d’équilibrer l’équation chimique même la plus simple ; le prof de chimie m’a dit un jour, les mâchoires crispées : j’ose affirmer que tu as la cervelle faite de résidu de soja. Vu le niveau critique que j’avais dans la plupart des matières, il m’était impossible d’entrer dans une bonne université ; finalement, j’ai été admis dans une Ecole normale. J’en ai été particulièrement déprimé, mais mon père, au contraire, dansait de joie, et clamait à qui voulait l’entendre : ma succession est assurée, ma succession est assurée.

 

我的大学波澜不惊,惟一骄傲的事情就是让我的同桌成了我的妻子。记得寝室夜谈的时候还有室友跟我说:兔子不吃窝边草。我反击他:肥水不流外人田1。大学这个惟一的成果为我后来的写作生涯奠定了坚实的基础。这些年来,不管写得好不好,妻子都一直默默支持我,她经常对我说:商人官员常见,作家不常见,你要真成了作家,就相当于我们家养了一只大熊猫。

于是就开始写。

1.肥水不流外人田 Féishuǐbùluòwàiréntián il ne faut pas laisser couler l’eau fertile dans le champ du voisin – il faut garder ses avantages pour soi.

 

L’université n’avait rien d’extraordinaire ; la seule chose dont je puisse être fier est d’avoir réussi à convaincre ma voisine de table de devenir ma femme. Je me souviens que, lors d’une discussion dans le dortoir, une nuit, un camarade m’a dit : les lapins ne mangent pas l’herbe qui est près de leur tanière. Je lui ai rétorqué : il ne faut pas laisser couler l’eau fertile dans le champ du voisin. La seule chose positive que m’a apportée l’université, par la suite, a été d’établir des bases solides pour ma carrière d’écrivain. Pendant toutes ces années, quelle que soit la qualité de ce que j’ai écrit, j’ai bénéficié du soutien silencieux de ma femme. Elle me disait souvent : les fonctionnaires et les commerçants sont légion, pas les écrivains ; si tu veux vraiment en devenir un, c’est comme si tu devais nourrir un panda géant.

Alors j’ai commencé à écrire.

 

磕磕绊绊写了两年,电脑里有了一个专门堆放文学作品的文件夹。直到《百鸟朝凤》发表后,引起了一些关注。这样就更得意了,心想快了,就快成个作家了。

遗憾的是,这些年一路写来,发现自己离一个作家越来越远。说这个话,不是矫情,是来自心底最真实的焦虑。曾经一段时间,对作品的产量有近乎变态的追求,上一个刚写完,就开始迫不及待地谋划着下一个。一段时间文学期刊上没有自己的名字,就会陷入一种莫名的恐慌,就怕别人把自己给忘记了。于是没日没夜地写,写得手脚酸麻脖子僵硬两眼发直1还不罢休。疯狂制造了一堆残次品,没有一个突出,只有腰椎间盘最突出。

1.两眼发直 liǎngyǎnfàzhí = 呆若木鸡 dāiruòmùjī le regard fixe, hébété

 

J’ai écrit cahin-caha pendant deux ans. Dans mon ordinateur, j’avais créé un fichier spécial pour stocker mes pages de littérature. C’est après la publication de « Cent oiseaux rendent hommage au phénix » que j’ai commencé à attirer une certaine attention. Cela m’a rendu encore plus content. C’est ainsi que je suis devenu écrivain.

Ce qui est regrettable, cependant, c’est que, alors que j’étais toutes ces années en plein travail d’écriture, j’ai remarqué que j’étais de plus en plus loind’être un écrivain. Si je dis cela, ce n’est pas pour cultiver le paradoxe ; cela vient d’un véritable sentiment d’angoisse, du fond du cœur. Depuis un certain temps, je cherche à augmenter le volume de ce que j’écris ; dès que j’ai terminé une nouvelle, je me précipite pour concevoir la suivante. Si mon nom n’apparaît pas dans une revue littéraire pendant un certain temps, j’en ressens une sorte de panique indescriptible, à l’idée qu’on puisse m’oublier. Alors je ne cesse d’écrire ni de jour ni de nuit, au point d’en avoir des crampes dans les jambes et les bras, la nuque raide, le regard fixe, mais sans pour autant faire de pause. A ce rythme infernal, j’ai écrit des pages et des pages inégales, pas une seule nouvelle qui ressorte, la seule chose qui ressort de tout cela, c’est que j’y ai attrapé une hernie discale.

 

到了不得不思考的时候了。夜晚躺在床上,扪心自问,对文学,你还抱有虔诚和敬畏吗?对生活,对人心,对人性,你认真思考过吗?对自己的文字,你有十年磨一剑的耐心吗?

闲时翻阅那些曾让自己沾沾自喜的文字1,居然全身冰凉,心如死水。

1.沾沾自喜 zhānzhānzìxǐ se taper soi-même dans le dos (d’autosatisfaction)

 

Le temps est venu de réfléchir. La nuit, étendu dans mon lit, j’examine ma conscience : as-tu de la dévotion, de la vénération envers la littérature ? As-tu sérieusement réfléchi à la vie, à la conscience et à la nature humaines ? Quant à tes écrits, as-tu eu la patience de les travailler pendant dix ans ?

Quand, à un moment de loisir, je feuillette ces récits dont je me suis gargarisé, je me sens soudain glacé, le cœur comme une eau morte.

 

在这个属于速度的时代,每个身影都保持着一种前倾的姿态。滚滚人流中,我们早就丧失了对经典的追求,对厚重的渴望,对深度的营造。

A cette époque qui est celle de la vitesse, chaque corps conserve une posture qui est une sorte de projection en avant. Emportés dans le flot humain, nous abandonnons nos recherches de classicisme, nos aspirations à la dignité, à la création en profondeur.

慢一点,再慢一点。这才是文学创作最基本的态度。

也许,我用一辈子的时间,最后只能证明一件事,那就是我原来根本就成不了一个真正的作家。

但我还是想试一试。

无他,因为热爱。1

1. Référence à une histoire du poète, calligraphe, historien des Song du nord, au 11ème siècle, Ouyang Xiu (北宋欧阳修). Un archer célèbre explique son art par ses exercices incessants, en concluant par la phrase célèbre :

无他唯手熟尔〔无他〕= 没有别的(奥妙)

Il n’y a pas de miracle, tout mon art est dans ma main. 

 

Un peu plus lentement, encore un peu plus lentement. Telle est l’attitude la plus fondamentale en matière de création littéraire.

Peut-être me faudra-t-il toute ma vie pour finalement ne réussir à prouver qu’une chose : que, en fait, je ne pourrai jamais devenir un véritable écrivain.

Mais au moins je vais essayer.

Il n’y a pas d’autre solution, c’est ma passion.

 


 

[1] Postface au recueil de nouvelleszhèn 《蛊镇》 publiée sur le site de l’Association des écrivains le 18 septembre 2013 : www.chinawriter.com.cn/wxpl/2013/2013-09-18/174859.html

[2] Roman attribué à Luo Guanzhong (罗贯中) ; c’est l’un des « quatre grands romans classiques » de la littérature chinoise, dont la première publication date du 14ème siècle.

[3] Il s’agit d’un plan stratégique conçu par Zhuge Liang (诸葛亮) en tant que conseiller de Liu Bei (刘备), pour le mener à reconquérir le nord de la Chine et réunifier l’empire.

[4] Chapitre 43.

[5] Chapitre 93 – Wang Lang était au service de Cao Rui, deuxième empereur de l’Etat de Wei et, dans le roman, il a mené bataille contre Zhuge Liang à 76 ans et s’est fait battre. Alors qu’il avait engagé un débat avec le grand stratège, selon le roman, il aurait été traité de traître et de chien par Zhuge Liang, et, sous le choc, en serait tombé de cheval et se serait tué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

 

 

 

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