Zhang
Guixing / Chang Kuei-hsing
张贵兴/張貴興
Présentation
par Brigitte Duzan, 1er février
2023, actualisé
5 mars
2023
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Zhang Guixing |
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Né en Malaisie mais établi à
Taiwan depuis bientôt près de cinquante ans, Zhang Guixing
(Chang Kuei-hsing) est reconnu, avec
Li Yongping (李永平)
et
Ng Kim Chew (黄锦树),
comme l’un des plus éminents représentants de ce qu’on appelle
la littérature mahua (马华文学),
c’est-à-dire la
littérature sinophone de
Malaisie. Après, en
2020, le Prix littéraire du United Daily News à Taiwan et le
premier prix du "Dream of Red Mansions Award" décerné par
l’Université baptiste de Hong Kong, il a été le
lauréat du prix Newman de
littérature chinoise
pour l’année 2023.
Né en 1956 dans une famille
hakka dans la petite ville côtière de Lutong, dans l’État de
Sarawak au nord de l’île de Bornéo, il a passé là son enfance et
son adolescence, entre la forêt tropicale et la mer de Chine
méridionale, non loin de la frontière avec le Brunei.
En 1976, grâce à une bourse du gouvernement
taïwanais, il part à Taiwan poursuivre des études universitaires
à l’Université normale nationale. Après l’obtention d’un diplôme
d’anglais, il devient enseignant dans un lycée de Taipei et
s’installe définitivement dans l’île. Il commence alors à écrire
des nouvelles, puis des romans dix ans plus tard
.
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Nouvelles
Bien qu’écrivant à Taipei, les
nouvelles qu’il écrit sont imprégnées de l’atmosphère de la
forêt de son coin de terre natale, avec sa faune menaçante et sa
flore exubérante. Il en publie un premier recueil en
1980 :
« Le tigre tapi » (《伏虎》).
Deux autres suivront, en 1988 et en 2013. Au fil des pages se
constitue peu à peu tout un univers traité sur un mode qui
rappelle le réalisme magique sud-américain, mais exsudant la
moiteur de la forêt de Sarawak et l’inquiétante présence du
bestiaire qui la peuple.
En même temps, ses récits
traduisent aussi ses préoccupations identitaires, entre
l’héritage chinois et le monde de son enfance qui n’a cessé de
changer d’allégeance. Zhang Guixing est né sujet britannique
alors que Sarawak était colonie de la Couronne. Puis, en 1963,
quand Sarawak a rejoint la Fédération de Malaisie, il est devenu
citoyen malaisien, mais avec un statut malgré tout marginal en
tant que ressortissant de la Malaisie orientale. Et il est enfin
parti étudier et vivre à Taiwan, comme attiré par le mirage
insaisissable de la terre et de la culture des origines.
Ces questionnements
identitaires sont au cœur d’une novella parue
en 1983 : « Le
sabre, l’orchidée et le révolver » (《弯⼑·兰花·左轮枪》),
une fable absurde où un jeune étudiant sème involontairement la
terreur parce qu’il ne parle ni ne comprend la langue malaise.
Le jeune garçon doit aller à Brunei faire renouveler un visa
pour Taiwan, mais des inondations l’empêchent au retour de
prendre le bus pour rentrer chez lui. Il n’a d’autre alternative
que de faire du stop. En désespoir de cause, il se jette devant
une voiture pour la forcer à s’arrêter. Mais, ne parlant pas
leur langue, il est incapable d’expliquer à la famille les
raisons de son geste. Il porte en outre un révolver - jouet
qu’il a acheté pour en faire cadeau à petit voisin, mais que les
gens prennent pour un vrai révolver. Ne parvenant pas à leur
faire comprendre leur erreur, il est pris pour un terroriste, et
l’histoire se termine dans un bain de sang, noyé dans la boue.
Dans le nouveau Sarawak, un
jeune de race chinoise détenteur d’un passeport malaisien mais
qui ne parle pas le malais et, qui plus est, a étudié à Taiwan
et veut y revenir, ce jeune-là est un suspect potentiel, voire
un criminel en puissance (daitu
歹徒). Zhang Guixing
exprime ainsi ses désillusions envers son pays natal.
Au fil des ans, il s’intéresse
de plus en plus à l’histoire de la Malaisie. Au début des années
1990, il passe de la nouvelle au roman, et livre dès lors des
narrations complexes où sont habilement mêlées histoire locale
et fiction partiellement autobiographique, le tout porté par ses
souvenirs, dans l’écrin exubérant de la forêt primitive de
Bornéo où, sous sa plume, les animaux prennent des aspects
anthropomorphiques.
Son premier roman est publié en
1992.
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Romans
L’homme et l’animal
1992 : « Le
chant de la sirène » (《赛莲之歌》)
.
Dans ce premier roman, histoire
d’un jeune garçon de race chinoise qui grandit dans l’État de
Sarawak du temps de la colonie britannique, Zhang Guixing met la
forêt au centre du récit dans une vision originale, non
anthropocentrique. Dans « Le chant de la sirène », comme dans la
nouvelle antérieure « Le prince de la prairie » (《草原王子》),
l’anthropomorphisme permet d’humaniser les animaux pour les
rapprocher des hommes, selon une conception proche de la notion
du « devenir-animal » de Deleuze et Guattari
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Le chant de la sirène |
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« Le prince de la prairie »
est conté à la première personne par un enfant de 14 ans. Le
prince du titre est un varan qui vit dans les hautes herbes
proches de la maison familiale où il s’introduit régulièrement
pour tuer des volailles. L’enfant et son jeune frère sont
impressionnés par sa bravoure et sa rapidité. Vers la fin du
récit, l’animal est blessé, mais le petit frère l’aide à
s’enfuir en ouvrant la barrière qui le retenait prisonnier. Peu
de temps après, cependant, la sécheresse provoque un feu qui
détruit son habitat. Quand l’enfant revoit le varan six mois
plus tard, il est sale, blessé et mourant, à peine
reconnaissable, mais son œil valide s’ouvre un instant pour
rencontrer le regard de l’enfant – moment mémorable où l’animal
lui apporte une expérience tragique de la vie et de la mort.
« Le chant de la sirène »
dépeint l’éveil sexuel d’un jeune collégien et reprend l’idée
d’un monde humain dont l’expérience sensuelle est façonnée par
l’animal. Ici aussi le collégien capte le regard d’un varan
qu’il voit de la fenêtre de son bureau émerger des roseaux à
l’arrière de sa maison, échange rapide mais frappant pour le
jeune garçon qui se met dès lors à fantasmer, fantasmes sexuels
catalysés par l’animal : l’imaginant capturant une jeune fille
en train de laver du linge au bord de l’eau, il associe ses
désirs au varan. L’énergie sexuelle du jeune garçon est
dépeinte comme relevant de son environnement naturel et
inséparable du monde animal.
1994 : « Le clan des
mutins » (《顽皮家族》)
Poursuivant dans la même veine,
mais en brouillant l’image de l’animal, ce nouveau roman ajoute
en outre une composante historique. Le roman conte l’histoire
d’une famille de Chinois venus du Continent s’installer à
Bornéo. Les enfants comme le père ont tous des noms d’animaux,
comme des totems. Mais la relation avec les animaux est au
départ conflictuelle. À leur arrivée, les nouveaux venus doivent
lutter contre les quatre prédateurs de la forêt qui les
menacent : tigres, pythons, varans et singes. Mais le thème du
« devenir-animal » est toujours là, la mère étant dépeinte comme
possédant une force reproductive animale. Et ses enfants sont
proches des animaux : le petit Wanhu (顽虎tigre
mutin) libère un python tombé dans un piège qui l’aidera ensuite
à liquider des malfrats ; sa petite sœur Wanhe (顽鹤
grue mutine) sera protégée par les oiseaux quand les Japonais
seront à sa recherche ; la fille aînée Wanfeng (顽凤
phénix mutin) naît à
côté d’une vache en train de véler, etc…
Ici cependant, la fertilité
féminine associée à l’animal devient un atout en étant
transposée dans l’histoire de la migration des Chinois venus
s’installer à Bornéo. C’est le « devenir-animal » qui crée ici
la vitalité nécessaire à la survie dans le milieu de la forêt et
en symbiose avec lui. Zhang Guixing va même jusqu’à imaginer une
technique d’art martial fondé sur cinq animaux de la forêt, et
inspiré de véritables écoles d’arts martiaux, création qui
rattache la famille à l’une des composantes de la culture
chinoise, en la « déterritorialisant ».
2000 : Le calice des singes
(《猴杯》)
Dans ce roman, c’est un animal
qui devient figure emblématique de la lutte pour le territoire :
un rhinocéros symboliquement nommé « Gouverneur » (zongdu
总督),
dont les ancêtres ont eu leurs cornes coupées par les colons
britanniques, ce qui en fait un animal doué de mémoire et d’un
désir de vengeance. Le narrateur raconte comment son
arrière-grand-père a réussi à le capturer et à l’enfermer dans
une fosse devant la maison, en en faisant le gardien des terres
familiales. Quand le rhinocéros meurt, cette mort devient
l’image du déclin de la famille et le grand-père y voit
l’annonce de sa propre mort.
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Le calice des singes
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On voit ainsi, au fil des
romans, l’image anthropomorphique de l’animal se complexifier
peu à peu. De 1998 à 2018, les romans poursuivent dans la même
veine, mais en intégrant culture et histoire, de l’insurrection
communiste à l’invasion japonaise. L’animal finit par se fondre
dans la trame historique, cette vision de l’histoire atteignant
son apogée dans le récit comme halluciné de « La traversée des
sangliers ».
Histoire et animaux
1998 :
« La harde des éléphants » (《群象》)
La narration commence fin 1973,
au moment où l’insurrection communiste qu’a connue Sarawak
depuis les années 1940 a atteint son apogée. Ce mouvement a pris
de l’ampleur après l’échec de la Révolte de Brunei menée au
début de 1963 par l’Armée nationale du nord de Kalimantan –
révolte qui a tenté de renverser le sultan de Brunei pour
s’opposer à son intention de rejoindre la Fédération de
Malaisie. L’Organisation communiste de Sarawak a alors mené une
véritable insurrection armée qui ne s’est officiellement achevée
qu’en 1990, avec la signature d’un accord de paix.
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La harde des éléphants |
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En 1973, le mouvement a connu
un important revers quand le principal chef de l’insurrection
s’est rendu et que la plupart de ses hommes ont déposé les
armes. Quelques poches de résistance armée ont alors persisté à
Sarawak pendant une quinzaine d’années, et c’est ce qui
constitue la toile de fond du roman. L’auteur semble se placer
du côté des communistes dans leur lutte contre les forces
gouvernementales, mais cette apparente sympathie pour les
insurgés est finalement compliquée par un troisième élément dont
les intérêts et les allégeances sont distincts des deux forces
en conflit : les peuples indigènes, et en particulier les Iban
(un sous-groupe des Dayaks), exploités et par les uns et les
autres.
Le roman a une structure
narrative complexe centrée sur un jeune garçon de l’ethnie Iban
parti rejoindre son oncle qu’il sait être à la tête d’un groupe
d’insurgés réfugiés au cœur de la forêt. Ce fil narratif est
entremêlé de bribes d’une narration secondaire en flashbacks
donnant des indications sur l’histoire de la famille du garçon,
replacée dans l’histoire coloniale et post-coloniale de l’Etat
de Sarawak. Une famille issue de diverses vagues de migration,
où, comme souvent dans les récits de Zhang Guixing, l’opium est
omniprésent, où la mort ne l’est pas moins, et où le père finit
fou… Comme si la folie était inévitable dans un tel contexte
d’affrontement des idéologies et des cultures, contexte
fluctuant où la culture chinoise était devenue vecteur du
communisme, d’abord utilisé pour lutter contre l’impérialisme
occidental, mais diabolisé une fois les nations du sud-est
asiatique devenues indépendantes.
Annonçant une caractéristique
des romans à venir, deux lignes narratives supplémentaires sont
fondées sur des animaux de la forêt à valeur métaphorique :
éléphants et crocodiles entre réel et imaginaire, souvenirs
d’enfance traumatiques et visions mystérieuses remontant aux
dynasties chinoises légendaires du bassin du fleuve Jaune. Le
thème de la décapitation vient in fine se fondre dans celui des
chasseurs de tête Iban. Autant de thèmes, animaux et humains,
que l’on retrouvera dix ans plus tard, superbement imagés et
dans un autre contexte historique, dans « La traversée des
sangliers » (《野猪渡河》 ).
Mais Zhang Guixing aura
entretemps publié un autre roman, où la narration tripartite est
construite sur un aller-retour entre Bornéo et Taipei, dans un
style où le magico-réalisme prend des allures magico-toxiques.
2001 : « Ma princesse au
bois dormant des mers du sud » (《我思念的长眠中的南国公主》)
La première partie du récit se
situe toujours dans ce nord de Bornéo cher à l’auteur, dans une
végétation inquiétante sous des abords luxuriants, où les
crocodiles ont des montres dans le ventre, où les chauves-souris
géantes viennent hanter les nuits et les chouettes renverser les
verres dans les mains des hommes qui font la fête; cet univers
semble atteint d’une démence orgiaque dont participent les
animaux, la flore et le climat.
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Ma princesse au bois
dormant des mers du sud |
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Le narrateur est un enfant, Su
Qi (苏其),
fils de riches colons qui vivent au bord du fleuve qui sépare la
Malaisie de Brunei. Il a une cabane dans les arbres d’où il
observe avec des jumelles le monde alentour, l’inquiétant monde
animal mais surtout le monde des adultes, et les amours de ses
parents : sa mère a un amant Dayak dont elle a un enfant, son
père est fasciné par une femme en blanc qui est en fait envoyée
par les insurgés communistes cachés dans la forêt pour lui
extorquer de l’argent, mais il est aussi séduit par une belle
indigène de seize ans. Zhang Guixing dépeint une sexualité
débridée et une violence latente qui répondent à celles de la
forêt environnante. Et au milieu de tout cela, le jardin de la
mère prend des aspects de nouvel Eden, constamment menacé par
l’exubérance de la nature ambiante, et reconquis par le feu.
À ce monde de l’excès – « excès
esthétique » selon les termes de
Ng Kim-chew
- succède dans une deuxième partie la Taipei apparemment policée
des années 1970 où le jeune Su Qi est envoyé étudier, comme
l’auteur, et où il se lie avec une chanteuse. À la forêt
primitive s’oppose le monde nocturne des bars et des clubs de la
ville et l’idylle feutrée avec la chanteuse. Mais, dans un
mouvement de retour aux sources, celle-ci ne peut faire oublier
à Su Qi ses amours d’enfance, à Bornéo, pour la jeune Chunxi
qui, tombée de la cabane dans les arbres, est depuis lors dans
un coma profond… Retour à Bornéo où la mère veut détruire son
jardin, où le père est dévoré de passion pour la jeune Dayak, et
où il s’avère que l’amour de Su Qi pourrait être en fait … la
sœur jumelle de Chunxi.
Monde du désir et monde des
apparences, monde dangereux conditionné par la nature mais
modelé aussi par l’histoire locale. Le roman se lit comme une
allégorie d’un paradis illusoire, en proie aux tensions raciales
et au legs de violences de l’histoire coloniale, une sorte
d’Odyssée moderne de la diaspora chinoise dans les mers du sud.
Après un recueil de nouvelles,
le thème animalier revient en force avec le roman suivant, « La
traversée des sangliers » : magistrale narration où les hordes
de sangliers qui viennent régulièrement attaquer un village sont
mises en parallèles avec l’envahisseur japonais, où le danger
est partout, et où l’opium provoque sa part d’hallucinations.
2018 :
« La traversée des sangliers »
(《野猪渡河》 )
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La traversée des
sangliers |
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2023 : Prix
Newman et nouveau roman
Le
prix Newman de littérature chinoise 2023
lui a été décerné au début du mois de mars. Lors de son
discours de réception, il a annoncé la parution, début janvier,
d’un nouveau roman : « Eyelids of Morning » (《鱷眼晨曦》)
– littéralement : premières lueurs de l’aube dans les yeux du
crocodile.
Principales publications
Romans
1992 : Le chant de la sirène
Sailian zhi ge《赛莲之歌》
1994 : Maître Xue Liyang《薛理阳大夫》
1996 : Le clan des mutins
Wanpi jiazu《顽皮家族》
1998 : La harde des éléphants
Qunxiang《群象》
2000 : Le calice des singes
Hou bei《猴杯》
2001 : Ma princesse au bois
dormant des mers du sud
《我思念的长眠中的南国公主》
Wo sinian de
changmian zhong de nanguo gongzhu
2018 :
La traversée des
sangliers
Yezhu duhe《野猪渡河》
2023 : Eyelids
of Morning È yǎn chénxī 《鱷眼晨曦》
Recueils de nouvelles
1980 : Tigre tapi《伏虎》
1988 : Fils et filles de Keshan《柯珊的儿女》
2013 : Le salon de l’aïeule《沙龙祖母》
Novella
1983 : Le sabre, l’orchidée et
le révolver
《弯⼑·兰花·左轮枪》
Traduction en anglais
My South Seas
Sleeping Beauty – A Tale of Memory and Longing《我思念的長眠中的南國公主》
trad. Valerie
Jaffee, Columbia University Press, 2007, 272 p.
Traductions en français
La harde d’éléphants《群象》,
extraits trad. Chen Fang-Hwey et Pierre-Mong Lim,
Jentayu n° 7,
hiver 2018, pp. 111-127.
La traversée des sangliers
《野猪渡河》,
trad.
Pierre-Mong Lim,
éd.
Picquier, janv. 2022, 586 p.
Club de
lecture de littérature chinoise (CLLC)
Lors de la
séance du 15 février 2023 consacrée à la littérature mahua,
le roman « La traversée des sangliers » a été particulièrement
apprécié.
Voir
le compte
rendu.
Bibliographie
The settler
baroque.
Decay and
creolization in Chang Kuei-hsing’s Borneo rainforest novels,
by Huang Yu-ting, in: Archiving Settler Colonialism,
Culture, Space and Race, ed.
Yu-ting Huang, Rebecca Weaver-Hightower, Routledge, 2018.
Chapter 14.
Abstract and table of content :
https://www.taylorfrancis.com/books/edit/10.4324/9781351142045/archiving-settler-colonialism-yu-ting-huang-rebecca-weaver-hightower?refId=38da2cb4-689f-46a4-b989-deae6019fadc&context=ubx
Les fins de la vision. Faire
voir l’horreur, de Heart of Darkness à Qun xiang,
par Pierre Mong Lim, Revue de littérature comparée, 2018/4 (n°
368), pp. 453-469
Lecture de la « Harde des
éléphants » à partir du motif de la remontée du fleuve au cœur
de la jungle emprunté à Joseph Conrad.
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