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Han Song 韩松

Présentation

par Brigitte Duzan, 2 juillet 2016, actualisé 29 septembre 2025

 

 

Han Song

 

 

Han Song est l’un des meilleurs auteurs de science-fiction chinois actuels, même si sa notoriété a été quelque peu étouffée par la censure dont il a longtemps été l’objet. Il a bénéficié du nouvel engouement pour la science-fiction en Chine, mais il reste un auteur réputé sombre, qui professe que « la bonne science-fiction a sa source dans la peur et l’obscurité » (好的科幻小说源于恐惧和黑暗), et dont le style est parfois déroutant pour le grand public. Il a cependant gagné en popularité ces dernières années.

 

Un journaliste qui écrit la nuit

 

Journaliste

 

Han Song est né en août 1965 à Chongqing, et c’est de 1984 à 1991 qu’il a fait des études d’anglais et de journalisme, puis un master de droit à l’université de Wuhan.

 

En 1991, il entre alors comme journaliste à l’agence gouvernementale Xinhua où il travaille toujours. Il est en particulier rédacteur général adjoint de la revue “Oriental Outlook”(《瞭望东方周刊》), un hebdomadaire d’information édité par Xinhua avec, en particulier, une section ‘culture’ intéressante, avec des interviews d’écrivains et de cinéastes. Les œuvres de Han Song reflètent son intérêt pour la littérature, et dès leur titre, très souvent inspiré d’une œuvre littéraire.

 

…et écrivain

 

Il a commencé à écrire dans les années 1980, pendant ses études, et c’est aussi en 1991, parallèlement à ses débuts à Xinhua, qu’il connaît son premier succès : la nouvelle « Pierres tombales de l’univers» (yǔzhòu mùbēi 宇宙墓碑), publiée dans la revue taïwanaise Huanxiang (幻象).

 

 

Pierre tombale de l’univers (1998)

 

 

 

Pierre tombale de l’univers (ed. 2014)

 

 

Elle est cependant interdite de publication en Chine continentale pendant près de dix ans, du fait de son ton très sombre : les marques de l’humanité dans l’univers y sont réduites à des stèles noires essaimées dans l’espace. Elle est finalement éditée en 1998 aux éditions Xinhua, mais seulement en juin 2014, pour la 1ère fois, après révision, dans un recueil : c’est aux éditions du peuple de Shanghai, avec douze autres nouvelles et un avant-propos d’un jeune auteur de la nouvelle génération de science-fiction chinoise, Fei Dao (飞氘).

 

On voit ensuite ses nouvelles, puis ses romans, épouser une thématique qui va de la critique de l’autoritarisme à une satire des relations sino-américaines au cours des années 1990, et à des sujets tout aussi satiriques ensuite, mais dans un style évolutif qui évoque les grands maîtres de science-fiction.

 

La science-fiction comme satire socio-politique

 

Après « Clones » (人造人), en 1997, Han Song publie en 1999 un véritable manifesto, en quinze parties : son « Manifeste pour l’imagination » (想象力宣言) qui est une analyse critique de tout pouvoir autoritaire ne permettant pas le libre cours de l’imagination. Il y affirme entre autres que « la République populaire ne produira jamais un Bill Gates tant qu'elle n'acceptera pas le pouvoir de l'imagination du créateur de fiction et ne lui fournira pas un soutien public. »

 

 

Manifeste pour l’imagination (1999)

 

 

L’année d’après, en 2000, il publie le roman « Chronique d’un voyage à l’ouest en 2066 » (2066年之西行漫记), où il dépeint des Etats-Unis divisés, en plein chaos, dans un monde dominé par la Chine. Mais il y décrit aussi de manière prémonitoire la destruction des deux tours de Manhattan de manière semblable à ce qui s’est passé en 2001.

 

 

Chronique d’un voyage à l’ouest en 2066 (2000)

 

 

Le roman est donc devenu célèbre, et a été réédité, après révision, en janvier 2012 sous le titre complet : « Etoile rouge sur l’Amérique : Chronique d’un voyage à l’ouest en 2066 » (火星照耀美国 :2066年之西行漫记》). La première partie du titre – qui signifie littéralement « la planète Mars illumine l’Amérique » - est en fait une référence à l’étoile rouge maoïste (Mars étant ‘la planète rouge’) et la seconde partie fait en outre référence au célèbre classique « Le voyage vers l’ouest » ou Xiyouji (西遊记》).

 

 

Etoile rouge sur l’Amérique (ed. 2012)

 

 

En 2002, Han Song publie une « Enquête de terrain sur les esprits » (鬼的现场调查) que l’on peut lire comme un compendium d’esprits célèbres de la littérature fantastique chinoise.

 

 

Enquête de terrain sur les esprits (2002)

 

 

Mais c’est en 2003 qu’il écrit l’une de ses nouvelles les plus célèbres : « Ma patrie ne rêve pas » (我的祖国不做梦) : sous sa plume, un Etat autoritaire drogue la population pour que les gens travaillent en dormant, comme des somnambules, contrôlés par un « Comité de l’obscurité » (黑暗委员会) dont la mission est d’optimiser leur rendement et d’effacer les atrocités subies de leur mémoire. Le roman a évidemment été censuré. Puis révisé pour publication en 2014[1].

 

 

Le vieux bateau du désert

 

 

En 2004, sa satire s’oriente vers un thème écologique : le roman « Océan rouge » (红色海洋) imagine des êtres humains génétiquement modifiés envoyés au fond de la mer afin d’échapper au changement climatique et à un désastre écologique sur terre.

 

 

L’océan rouge (2004)

 

 

En 2010, le roman « Métro » (地铁) décrit des voyageurs spatiaux chinois revenant sur terre dans un métro pékinois apocalyptique. Il s’agit d’une satire du modernisme, à travers cette image cauchemardesque du métro de Pékin, qui fut construit dans les années 1970 comme une réalisation triomphale, symbole de la modernisation de la Chine. Mais les voyageurs reviennent dans un métro transformé en cimetière, et sont emportés dans un train qui file à toute allure vers le néant.

 

 

Métro (2011)

 

 

Le roman a bénéficié de l’engouement pour la science-fiction suscité par le succès populaire rencontré par le troisième tome du best-seller de Liu Cixin (刘慈欣) « Les trois corps, Mort et immortalité » (《三体III,死神永生》) publié au même moment. Deux ans plus tard, en septembre 2012, « Métro » a été suivi d’un second volet reprenant un thème semblable : « TGV » (《高铁》).

 

Mais « Métro » a désorienté nombre de lecteurs amateurs de science-fiction, par son style littéraire très personnel, son contenu fantastique assez violent, et un ton sombre et pessimiste. Ce n’est pourtant pas du pessimisme, plutôt une sorte de nostalgie d’un rêve qui n’a plus cours : Han Song est un grand admirateur de l’écrivain chinois de science-fiction Zheng Wenguang (郑文光) qui, dans les années 1950, a dépeint une tentative d’implantation d’une colonie communiste sur Mars, tentative ratée, au grand regret de Han Song…

 

C’est ce mélange de nostalgie utopique et de satire acerbe du monde actuel, et surtout d’une modernisation chinoise beaucoup trop rapide, qui fait la valeur de l’œuvre de Han Song. Plusieurs critiques littéraires en ont reconnu la qualité novatrice ; le professeur Wu Yan (吴岩), par exemple, de l’université normale de Pékin, en a loué le style postmoderne :

 

« [韩松]以别具一格的后现代文学风尚进入科幻文坛,在他的作品中,科幻领域中的宏大叙事完全消失,世界的偶然性、不确定性、琐碎性和人际关系的表面性以一种完全中国化的方式进入文本。更加重要的是,他的小说几乎将科幻文学所有预设的内容规则全部颠覆,在寻找科幻文学本土化方面迈出了重要的一步. »

Han Song s’est fait une place dans le monde littéraire de la science-fiction par un style « postmoderne » unique ; dans ses œuvres, en effet, la "grande narration" propre au genre a totalement disparu. C’est sur un mode parfaitement sinisé qu’il a introduit dans ses textes un monde où règnent le hasard, l’incertitude et la futilité et où domine la superficialité des relations humaines. Plus important encore est le renversement opéré dans les règles jusque-là préétablies régissant le contenu de la littérature de science-fiction : ses recherches sur la dimension locale de cette littérature ont marqué un progrès important dans ce domaine.

 

Années 2010 : Diversification

 

Mais Han Song a évolué. En 2011, il a écrit un livre plus spécialement destiné aux ados : « Partons ensemble à la recherche des extra-terrestres » (让我们一起寻找外星人 )

 

En mars 2014, il a publié « Cent huit possibilités pour l’avenir » (未来的108种可能) aux éditions des sciences et techniques du Hubei, collection Horizon du futur (湖北科学技术出版社,地平线未来丛书). Il y a adopté un ton humoristique pour dépeindre les divers aspects qu’il imagine de la société future.

 

 

108 possibilités pour l’avenir

 

 

En avril 2015, le roman « Le soliste » (《独唱者》) marque une nouvelle étape. En effet, comme il l’a expliqué, il se lève à quatre heures du matin pour écrire, avant d’aller au travail :

“我写东西大致是为了记录梦话,这些梦话夜里说出来像真的,白天讲起来像假的,所以我的科幻小说都是在夜里写,就好像是在没光的情况下,偷偷摸摸写的。但后来有一天,我开始在白天写小说,难道是白天变成夜晚了吗?

J’écris en grand partie pour raconter des rêves ; quand je les raconte la nuit, ils ont l’air vrai, mais si je les raconte de jour, ils ont l’air faux. C’est pourquoi j’écris mes nouvelles de science-fiction la nuit, elles ont donc l’air d’avoir été écrites en tâtonnant dans l’obscurité. Mais, à l’avenir, si je commence à écrire pendant la journée, le jour deviendra-t-il obscur comme la nuit ?

 

 

Le soliste

 

 

Le problème étant ainsi posé, « Le soliste » est le premier roman de Han Song écrit de jour. Il est composé de dix-huit récits courts qui construisent l’image d’un pays monstrueux, d’un absurde effrayant. Le jour semble être encore plus terrible que la nuit : la nuit, dit-il, est peuplée d’utopie (乌托邦), le jour, on nage dans une mare de néant (乌有潭).

 

En janvier 2016 paraît un autre récit original, ne serait-ce que par le titre, « Briques ressuscitées » (再生砖), qui renvoie à des briques cassées, qui, étant récupérées sur des chantiers de démolition et réutilisées, ont ainsi une seconde vie (再生). Ces briques sont celles d’un mur, dans la maison d’une femme qui a perdu son mari et son fils aîné, et ces briques semblent exhaler une plainte, comme des pleurs…

 

 

Briques ressuscitées

 

 

Parallèlement, pendant toutes ces années, Han Song a aussi écrit des poèmes et des essais, qui n’ont pas forcément de rapport avec la science-fiction mais sont plutôt des satires sociales ou littéraires, et dont beaucoup sont publiés en ligne sur ses deux blogs, celui de sina et celui de caixin [2].

 

Ses récits ont une qualité onirique, et sont souvent écrits dans une langue aussi poétique que ses poèmes eux-mêmes.

 

La trilogie de l’Hôpital : l’envers du rêve chinois

 

Dans ces années 2010, la science-fiction a atteint en Chine un niveau inédit de popularité, en raison de son aptitude à représenter et même visualiser concrètement un monde en progression technologique accélérée. Les histoires de robots ne sont même plus de la science-fiction, ces petits humanoïdes font partie du quotidien, et l’intelligence artificielle est le domaine de pointe dont la Chine est en train de faire une industrie florissante dans sa lutte contre la crise économique. La Chine est donc plus que jamais une nation en transition qui fascine ses auteurs de science-fiction. En même temps, tout en plongeant dans de lointains univers cosmiques et des paysages postapocalyptiques, la science-fiction a créé une image subversive : l’envers très sombre du « rêve chinois ».

 

Les histoires de Han Song témoignent de plus en plus d’un tel univers dystopique, à l’encontre d’un  Liu Cixin qui, en 2019, dans un article du New Yorker, a défendu mordicus les détentions de masse des Ouïghours au Xinjiang, et qui, dans ses récits, met en exergue un modèle de gouvernement autocratique sauveur de l’humanité. L’univers sinocentré de Liu Cixin est un monde prométhéen et amoral de lutte sans merci qui fait froid dans le dos car il recoupe les méthodes coercitives du régime actuel.

 

À ce despotisme technocratique revendiqué comme mode idéal de contrôle social où l’on retrouve des accents légistes [3], Han Song oppose une vision critique qui a pris forme dès 2003 avec la nouvelle « Ma patrie ne rêve pas » (《我的祖国不做梦》), cette patrie où un gouvernement autoritaire drogue la population pour que les gens travaillent en dormant, les transformant en un peuple de somnambules pires que ceux de Yan Lianke [4] car contrôlés par un « Comité de l’obscurité » (黑暗委员会)  qui leur nettoie la mémoire pour améliorer les rendements. Le roman a bien sûr été censuré, et n’a été réédité qu’en 2014, après révision.

 

Et en 2010, tandis que Liu Cixin publiait le troisième volet des « Trois Corps », Han Song publiait une autre vision dystopique de la réalité chinoise, « Métro » (《地铁》) : image cauchemardesque du métro de Pékin, symbole du modernisme triomphal chinois  dans les années 1970, mais dans son récit transformé en cimetière et emporté vers le néant. Mais c’est aussi le reflet d’une nostalgie utopique tournant à la satire acerbe du monde actuel. C’est d’ailleurs l’un des personnages de Han Song qui dit que la Chine est un pays de spectres, hanté par la non-mémoire des traumas du passé récent qui continuent d’exercer leur force gravitationnelle.

 

Dans « L’Océan rouge » (《红色海洋》) en 2004, titre à double sens, Han Song avait développé le thème d’une humanité génétiquement modifiée, envoyée au fond de la mer afin d’échapper au changement climatique et à un désastre écologique sur terre, recréant ad infinitum une dynastie chinoise dans les profondeurs de l’océan. C’est un thème voisin qu’il développe dans la « trilogie de l’Hôpital » (医院三部曲) : « Hôpital » (《医院》) en 2016, « Exorcisme » (《驱魔》) en 2017 et « Les  Âmes mortes » (《亡灵》)[5] en 2018.

 

 

Hôpital, juin 2016, 上海文艺出版社

 

 

Dans le premier de ces trois romans, « Hôpital » (《医院》), un homme de 40 ans, Yang Wei (杨伟), tombe étrangement malade alors qu’il est en voyage d’affaire dans la ville de C (C) ; il est envoyé dans un complexe hospitalier qui couvre tout le pays, et peut-être même l’univers entier ; il cherche à s’évader, mais ne peut échapper à une opération – c’est la troisième partie du roman (手术), après « Visite médicale » (看病) et « Traitement » (治疗). Dans cet univers aseptisé, il découvre une effrayante expérimentation de gouvernance algorithmique où chaque « patient » est transformé en algorithme.

 

Dans « Exorcisme », Yang Wei se réveille au 21e siècle dans un vaisseau-hôpital alors que le monde est gouverné par l’IA et qu’une guerre anti-drogue a remplacé la guerre nucléaire. Il cherche à récupérer sa mémoire, et découvre finalement que ses hospitalisations et traitements passés étaient destinés à exorciser un démon implanté en lui par l’ennemi…

 

 

Exorcisme, mai 2017, 上海文艺出版社

 

 

Au fur et à mesure que progresse la trilogie, Yang Wei se trouve projeté dans divers espaces spatio-temporels au gré des différentes incarnations, passées et futures, de l’hôpital. Il y rencontre Einstein et Rousseau aussi bien que Miyazaki, et les séquences d’exploration spatiale sont mêlées à des scènes délirantes où les patients rejouent avec leurs médecins la Longue Marche et la Révolution culturelle. Quant aux titres de chapitres, on y trouve des rappels de poèmes de Su Shi (苏轼).

 

Finalement, après être passé par des stades où, les limites temporelles étant abolies, il était prématurément âgé ou prodigieusement jeune, dans « Les  Âmes mortes » (《亡灵》), Yang Wei devient une synthèse des deux : un ado de 14 ans atteint d’un début de démence sénile. Il apparaît ainsi comme une parfaite métaphore d’une nation qui a lié son progrès technologique accéléré à une amnésie socio-culturelle généralisée.

 

 

Les  Âmes mortes, mai 2018, 上海文艺出版社

 

 

2025 : récapitulation

 

En août 2025 est parue une anthologie des textes les plus marquants de Han Song depuis la publication des « Pierres tombales du cosmos », en 1998. Ce sont 14 récits regroupés sous le titre de l’allégorie dystopique « La peur de voir » (《看的恐惧》). On voit nettement la satire froide et acérée de la civilisation moderne et de son éthique développée tout au long de ces vingt-sept ans d’écriture, avec en toile de fond une réflexion sur la destinée ultime de l’humanité.

 

 

La peur de voir, 四川科学技术出版社

 

 


 

Traductions en anglais

 

Nouvelles

 

- All the Water in the World (天下之水), tr. Anna Holmwood, in Chutzpah/Tiannan n°2, supplément Peregrine, juin 2011, Universal Narratives (星际叙事),  p. 27.

- The Wheel of Samsara (噶赞寺的转经筒),  traduit par Han Song lui-même, dans The Apex Book of  World SF, sept. 2009.

- The Passengers and the Creator (乘客與創造者), tr. Nathaniel Isaacson, in Renditions, no 77/78, 2012, pp. 144-172. Et à lire en ligne sur le site de l’Université chinoise de Hong Kong.

- The Last Subway (《末班地铁》), tr. Joel Martinsen, in Pathlight, no 3, hiver 2012.

- Spectre in the Sun  (《阳光下的幽灵》), Chutzpah n° 12, mars 2013.

- Security Check (《安检》), tr. Ken Liu, in Clarkesworld Magazine, no 107, août 2015.

- Two Small Birds (《两只小鸟》), tr. John Chu, in The Big Book Of Science Fiction, juillet 2016, pp. 955-961.

- Salinger and the Koreans, tr. Ken Liu, originally published in Tales of Our Time, Guggenheim Museums Publications, 2016.

- The Right to Be Invisible (《隐身权), tr. Ken Liu, in Glossolalia, mai 2017.

- Regenerated Bricks (再生砖), tr. Theodore Huters, in  The Reincarnated Giant, Columbia University Press, 2018.

- Tombs of the Universe (《宇宙墓碑》), tr. Christine Xueting Ni, in Sinopticon, A Celebration of Chinese Science-Fiction, Solaris, 2021, pp. 43-82.

 

Romans

 

- La trilogie de l’Hôpital (医院三部曲), tr. Michael Berry :

1/ Hospital (医院), Amazon Crossing, March 2023 /

2/ Exorcism (《驱魔》), Amazon Crossing, Nov. 2023 /

3/ Dead Souls (亡灵), Amazon Crossing, Jan. 2025.

 


 

Traductions en français

 

Nouvelles

 

- Les Grandes Murailles (《长城》)[6], trad. Loïc Aloiso, dans Jentayu n° 4, juillet 2016.

- Ma Patrie ne rêve pas (《我的祖国不做梦》), trad. Loïc Aloiso, Impressions d'Extrême-Orient, no 6, 2016.

- Les Pierres tombales cosmiques (《宇宙墓碑》), trad. Loïc Aloiso, Impressions d'Extrême-Orient, no 6, 2016.

- Le Moulin à prières du Temple Gazan ( 噶赞寺的转经筒》), trad. Loïc Aloiso, dans Impressions d'Extrême-Orient, n° 7, 2017.

- Gastronotopia (美食乌托邦), trad. Loïc Aloiso, dans Impressions d'Extrême-Orient, no 7, 2017.

- Contrôle de sécurité (《安检》), trad. Loïc Aloiso, dans Monde chinois, vol. 51-52, n° 3, 2017, pp. 69-76

- Le Voyage téléphonique, trad. Véronique Vachet et Wang Su, dans Angle mort, n° 13, février 2019.

 

 


[4] Le monde somnambulique de « La Mort du soleil » (《日熄》) qui, finalement, pourrait être classé parmi les ouvrages de science-fiction.

[5] Titre qui évoque Gogol dont « Les Âmes mortes » est cependant traduit en chinois par sǐ húnlíng《死魂灵》.

 

 

     

 

 

 

 

     

 

 

 

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