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				Premier ouvrage en 
				français sur Mo Yan et traduction intégrale du « Clan du 
				sorgho » 
				par 
				Brigitte Duzan, 24 septembre 2014 
				    
				 
				
				En ce mois de septembre, 
				Mo Yan
				est en visite en France, pour la quatrième fois : rien 
				d’étonnant, la France est le pays où a été traduit et édité le 
				plus grand nombre de ses œuvres, une vingtaine de romans et 
				recueils de nouvelles. 
				
				      
				
				
				Un colloque à Aix-en-Provence    
				 
					
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						Mo Yan à l’université d’Aix-Marseille |  |  
				
				      
				
				C’est à Aix-en-Provence que le prix Nobel de littérature 2012 
				s’est d’abord rendu, pour un colloque international qui s’est 
				tenu les 18 et 19, sur le thème « L’œuvre de Mo Yan : 
				traductions, réception et interprétation ». 
				
				      
				
				En 2013, un premier colloque avait été organisé par les équipes 
				de recherche spécialisées en littérature comparée et en étude de 
				la littérature chinoise contemporaine des universités 
				Paris-Diderot, Sorbonne nouvelle et Aix-Marseille pour réfléchir 
				sur le thème « Mo Yan, au croisement du local et de 
				l’universel ». C’est à l’issue de ce premier événement qu’il 
				avait été décidé d’en organiser un second, pour étudier plus 
				spécialement la question des traductions.    
				
				  
				
				Organisé sous les auspices de l’Institut de recherches 
				asiatiques de l’université d’Aix-Marseille, le colloque qui 
				vient de s’achever a donc traité des aspects spécifiques de la 
				traduction de l’œuvre de Mo Yan, de son originalité et de sa 
				place dans la littérature mondiale. Les participants 
				regroupaient les universitaires spécialistes de son œuvre, en 
				France et en Chine, ses traducteurs et traductrices en français, 
				Noël Dutrait,
				
				Sylvie Gentil et Chantal 
				Chen-Andro, ainsi que des représentants de ses deux éditeurs en 
				France, Philippe Picquier et le Seuil. 
				
				      
					
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						La première journée s’est poursuivie par une rencontre 
						de Mo Yan avec le public, et la seconde s’est conclue 
						par une cérémonie de remise du diplôme et des insignes 
						de Docteur Honoris Causa de l’université d’Aix-Marseille 
						(1).    
						 
						
						
						Visite à Paris 
						
						      
						
						La visite de Mo Yan se poursuit à Paris, avec une série 
						de rencontres avec le public.    
						 
						
						Le 24 septembre, à 19 heures, il sera à la librairie 
						L’arbre à lettres (2), à l’occasion de la sortie de la 
						traduction intégrale, par Sylvie Gentil, de son roman « Le 
						Clan du sorgho rouge », au Seuil. C’est seulement la 
						première partie du roman qu’elle a traduite en 1989, 
						traduction publiée chez Actes Sud qu’elle a revue pour 
						cette nouvelle édition en y a ajoutant celle des quatre 
						autres parties (3).  
						
						      
						
						Le 29 septembre à 18 heures, Mo Yan sera à la mairie du 
						3ème  |  | 
						
						 
						Le Clan du sorgho rouge,  
						traduction intégrale 2014 |  
				
				arrondissement pour une rencontre avec le public, et le  
				lendemain, une nouvelle rencontre est prévue dans le grand 
				auditorium de la Bibliothèque nationale de France.     
				 
				
				
				Ouvrage de Zhang Yinde    
				 
					
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						Mo Yan, le lieu de la fiction |  | 
						
						La visite de Mo Yan est enfin accompagnée de la sortie 
						du premier ouvrage en français consacré à l’écrivain et 
						son œuvre,« Mo Yan, le lieu de la fiction », par 
						l’un des grands spécialistes de la littérature chinoise 
						en France : Zhang Yinde (张寅德),
						
						professeur d’études chinoises et directeur de recherche 
						au Centre d’études et de recherches comparatistes de 
						l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3.    
						
						  
						
						L’auteur étudie d’abord l’œuvre de l’écrivain à travers 
						son « lieu de fiction », ce Gaomi devenu « territoire 
						réinventé, irréductible à toute instrumentalisation et 
						toute simplification », lieu de fiction qui est aussi à 
						la source de la création verbale spécifique de Mo Yan, à 
						la fois enracinée dans la culture locale et de portée 
						universelle. 
						
						      
						
						Zhang Yinde analyse ensuite les principaux romans de Mo 
						Yan, en montrant la logique de leur progression 
						narrative, et la tension qui s’y manifeste entre 
						littérature de terroir et  |  
				
				littérature ancrée dans la modernité. Il conclut sur une 
				appréciation de la position de Mo Yan à l’égard de la Chine et 
				du monde, en reprenant et relativisant les critiques, 
				discussions et diatribes suscitées par l’attribution du prix 
				Nobel en 2012.   
				
				         
				 
				
				Notes 
				
				(1) Détails du programme :  
				
				
				
				http://blog.univ-provence.fr/gallery/50/programme_Colloque_MoYan_def.pdf 
				
				(2) La librairie du quartier Mouffetard, dans le 5ème 
				arrondissement : 2, rue Edouard Quenu. 
				
				(3) Extrait sur le site de l’éditeur : 
				
				
				http://www.seuil.com/extraits/9782021119909.pdf 
				
				      
				
				Aux éditions du Seuil : 
				
				Mo Yan, «  Le clan du sorgho rouge  », traduit par Sylvie 
				Gentil, septembre 2014, 440 pages. 
				
				Zhang Yinde,  «  Mo Yan, le lieu de la fiction  », septembre 
				2014, 315 pages. 
				
				      
				
				      
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