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Brève histoire du
wuxia xiaoshuo
I. Origines : des
Royaumes combattants à la dynastie des Tang
I.2
Sima Qian et les
Mémoires Historiques
Portraits de xia et
d’assassins
par Brigitte
Duzan, 10 juin 2014, actualisé 29 janvier 2016
Sima Qian (司马迁)
est le premier grand historien chinois à avoir tenté
d’écrire une histoire exhaustive de la Chine, depuis les
origines, c’est-à-dire l’époque plus ou moins mythique
de l’Empereur Jaune (Huangdi 皇帝)
jusqu’à sa propre époque, c’est-à-dire le règne de
l’empereur Wudi des Han (汉武帝),
141-87 avant JC.
Fruit du labeur de toute une vie, ses « Mémoires
historiques » (《史记》)
sont à la fois le plus célèbre livre d’histoire chinois
et un chef d’œuvre littéraire. |
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Le Shiji |
Une vie d’historien
Sima Qian a vécu sous le règne de l’empereur Wudi, mais on ne
connaît pas sa date de naissance exacte ; on peut juste la
déduire de témoignages le concernant ; un commentateur des
« Mémoires historiques » lui donne 42 ans en 104 avant JC. Il
serait donc né
en 145 avant J.-C. et aurait eu trente-six ans à la mort de son
père, en 110 (1).
Annaliste à la cour
Celui-ci, Sima Tan (司马谈),
était annaliste (taishiling
太史令)
à la cour de l’empereur, charge qui consistait à noter les
phénomènes astrologiques et leur influence sur les événements
intervenus sur terre, l’astrologie débouchant ainsi sur
l’historiographie.
Sima Qian |
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Né dans l’actuel Shanxi, Sima Qian grandit ainsi aux
environs de la capitale, Chang’an (长安),
enfant précoce, dit-on, qui aurait été capable de lire
les livres anciens dès l’âge de dix ans. A vingt ans, il
partit compléter son éducation en voyageant dans tout le
pays, allant même jusqu’aux confins du monde civilisé,
donc chinois, de l’époque, dans les régions du sud-ouest
que les armées impériales venaient de soumettre.
Edouard Chavannes souligne que ce fut un véritable
voyage ethnographique, mais que l’on n’en trouve guère
d’échos dans son œuvre, nourrie plutôt de classiques et
de documents d’archives auxquels il eut un accès
privilégié quand il succéda à son père, après les trois
ans de deuil de rigueur après sa mort.
En revanche, on trouve dans le ton des Mémoires
historiques un reflet des événements tragiques qui ont
marqué sa vie, en 99 avant JC, et qui le laissèrent très
amer, d’autant plus que, |
s’il avait eu de l’argent, il aurait pu éviter le châtiment
terrible qui lui fut infligé.
Vivre pour achever les Mémoires
Cette année-là, alors qu’une campagne était en cours contre les
barbares dans le Nord,les
Xiongnu (匈奴),
un jeune général du nom de Li Ling (李陵)
persuada l’empereur de le laisser s’enfoncer en territoire
barbare avec cinq mille hommes pour aller combattre
l’ennemi.Opération risquée qui se termina en désastre, Li Ling
finissant même par se rendre aux Xiongnu. Son attitude téméraire
et sa reddition provoquèrent à la cour une explosion de fureur
quand la nouvelle y parvint. Sima Qian fut le seul à prendre la
défense de Li Ling en soulignant ses hauts faits d’armes et sa
valeur morale.
Déjà remonté, semble-t-il, contre l’historien en raison d’une
biographie critique de certains de ses ancêtres, et furieux
parce que la défense de Li Ling impliquait indirectement un
désaveu du responsable de l’expédition contre les Xiongnu, qui
se trouvait être le frère de sa concubine préférée, l’empereur
fit emprisonner Sima Qian et le condamna à la castration, en 98.
La seule raison qui empêcha Sima Qian de se suicider fut le
devoir moral qu’il ressentait comme étant le sien : celui de
continuer et parachever l’œuvre commencée par son père, la
rédaction de l’histoire de l’empire depuis ses origines.
Il continua d’écrire en prison, puis, en 96, bénéficia d’une
amnistie ; il fut nommé au poste de secrétaire privé de
l’empereur (中书令),
poste hiérarchiquement plus élevé que celui d’annaliste, mais
humiliant car réservé à des eunuques.
Il acheva les « Mémoires historiques » en 91 avant JC, à l’âge
de 55 ans. On ne sait rien du reste de sa vie.
Chef d’œuvre d’historien et chef d’œuvre littéraire
Chef d’œuvre d’historien
D’abord intitulé « Le livre de l’historien » (《太史公书》)
avant de devenir les « Mémoires historiques » (《史记》)
sous la dynastie de Sui (581-618), le livre de Sima Qian est
remarquable d’abord par sa conception générale. Sima Qian n’est
pas le premier historien chinois, il y en a eu dès l’antiquité,
dans les différents royaumes, pour noter entretiens, discours et
événements importants et constituer ainsi des archives.
Sima Qian a voulu dépasser ce cadre local et fragmentaire en
essayant de tracer une histoire totale de l’empire, et de
le faire à partir de différents points de vue : histoire
chronologiques des lignées de souverains et rôle joué par les
différents seigneurs et personnages importants, panorama
géographique et culturel, et peinture de différents types
sociaux dans les biographies qui en sont la part la plus
importante et sans doute la plus fascinante.
Le livre est divisé en cinq grandes parties(2) :
1. Histoire des empereurs (benji
本纪),
en 12 volumes.
Elle commence avec les « trois rois » (三皇本纪),
donc dans un passé plus ou moins mythiques, et donne surtout
l’ordre de succession. Sima Qian ayant manqué de données fiables
et précises, les archives historiques des royaumes ayant été
détruites sur ordre du Premier Empereur, il n’a indiqué aucune
date avant 842 avant JC.
2. Tableaux chronologiques
(biao
表),
en 10 volumes.
Ce sont des « tableaux » de ce qui était datable,
c’est-à-dire à partir de la dynastie des Qin (220-211
avant JC), avec histoire de la fondation de la dynastie
des Han. Il y a un développement sur l’affaiblissement
du pouvoir impérial sous l’antiquité, permettant
l’émergence de royaumes indépendants, avec la liste des
fiefs et personnes anoblies sous les Han.
3. Les huit traités
(shu
书),
en 8 volumes.
Soit : les rites, la musique, les lois de l’harmonie
musicale et leurs correspondances, l’astronomie, les
anciens sacrifices au Ciel et à la Terre, les canaux, le
commerce et les finances (partie qui traite surtout du
coût des opérations militaires et de leurs modes de
financement)
Les données concernent essentiellement la dynastie des
Han.
4. Les Maisons héréditaires
(shijia
世家),
en 30 volumes.
Sima Qian donne ici un aperçu des seigneuries devenues
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Illustration de Xiangyu
(tableaux chronologiques) |
royaumes indépendants dans les faits sous les Zhou Postérieurs
(à partir de 770 avant JC, soit au début des Printemps et
Automnes), et de leurs luttes jusqu’à leur totale absorption par
Qin en 220.
5. Les Biographies (liezhuan
列传),
en 70 volumes.
Ce sont des portraits de personnages célèbres, certains
individuellement, d’autres par groupes de deux. A la fin se
trouvent des chapitres concernant des groupes constituant des
catégories sociales : lettrés, fonctionnaires, courtisans,
bouffons, devins, etc… C’est dans ces chapitres que sont les
biographies des chevaliers errants (游侠列传)
et des assassins (刺客列传).
Cette dernière partie est la plus longue, de loin, en raison du
manque d’archives datant d’avant – 220 ; c’est sans doute aussi
la plus originale et la plus fascinante : c’est une création
littéraire, un véritable tableau de la société, avec ses poètes,
ses trublions et ses marginaux. Chaque chapitre se termine par
un avis, donné en commençant par « Le Grand Historien
remarque… », cequi marque un souci d’objectivité en séparant
nettement les faits rapportés de l’opinion exprimée à titre
personnel.
Avec pour référence revendiquée Confucius et ses annales dites
des « Printemps et Automnes » (Chunqiu
《春秋》),
Sima Qian a offert à la postérité un modèle qui sera repris par
les dynasties suivantes. Chacune confiera ensuite à un lettré la
charge d’écrire l’histoire de la dynastie précédente sur la base
de ses archives, à commencer par celle des Han antérieurs. Et
ils le feront en conservant la même structure.
Chef d’œuvre littéraire
Si l’influence de Sima Qian a été aussi grande, cependant, ce
n’est pas seulement pour sa conception de l’histoire, c’est
aussi poursa manière de l’écrire : parce qu’il a utilisé une
langue et un style qui ont fait de son ouvrage un chef d’œuvre
littéraire.
L’histoire était jusqu’alors écrite dans un style classique un
peu ampoulé, utilisant phrases parallèles et expressions
fleuries: ce que l’on appelle le piánwén (骈文).
Sima Qian a préféré des phrases simples et des expressions
directes. Mais il a surtout su rendre vivants les personnages
dépeints, en particulier dans ses Biographies, en reconstituant
leurs dialogues, leurs discours, leur humour, faisant ressortir
leur caractère et leur mentalité. Son utilisation pour ce faire
d’anecdotes suggestives a influencé la littérature de fiction
ultérieure ; se retrouve dans les récits classiques, des Tang
jusqu’à Pu Songling (蒲松龄).
Lu Xun
lui-même considérait le Shiji comme « le chant le plus parfait
de l’historien : un Lisao en prose » (史家之绝唱,无韵之离骚)
(3)
Ses Biographies, en particulier, sont des chefs d’œuvre de l’art
du xiaoshuo. Récits vivants et colorés, elles ont fourni
des sources d’inspiration multiples aux écrivains, dramaturges
et cinéastes, et en particulier celles traitant de deux types de
personnages - les youxia ou chevaliers errants (游侠)
et les assassins (刺客)
-
dont les « Mémoires historiques » ont contribué à faire évoluer
l’image.
Biographies de xia et d’assassins
Les cinq Biographies de chevaliers errants ou youxia
(游侠)
et les cinq Biographies d’assassins (刺客)
sont respectivement aux livres 124 et 86 du Shiji.
Ces portraits établissent des modèles intéressants, qui
représentent une rupture par rapport aux schémas usuels
du genre. Les premiers ont influé sur l’image desxia
dans la littérature ultérieure, et les seconds ont
inspiré de nombreuses adaptations cinématographiques.
Les chevaliers errants ou youxia |
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Les biographies de youxia |
Le terme de xiá n’avait à l’origine aucune connotation,
bonne ou mauvaise. Il désignait simplement des hommes robustes,
au caractère bien trempé, avec des talents particuliers en arts
martiaux ; dans le contexte de la Chine ancienne, c’étaient des
sabreurs, des guerriers, le plus souvent des soldats d’un pays
vaincu ayant perdu leur statut et cherchant un emploi ailleurs ;
les conflits étant incessants, dans un système féodal en ruines,
mais leur attitude combattive les faisaient craindre, et ils
avaient du mal à trouver des employeurs. Ils se retrouvaient
donc rebelles par force et hors-la-loi par nécessité.
C’est pourquoi, dans l’un des textes les plus anciens de la
pensée chinoise, le Hanfeizi, ils sont désignés comme
« les cinq nuisances » (五蠹
wǔdù)
du pays, accusés de transgresser les lois par l’usage des armes
: 侠“以武犯禁"
xiá “yǐwǔfànjīn”
(Hanfeizi, les cinq nuisances
《韩非子·五蠹》)
Le xia Guo Xie |
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Ces accusations furent bien sûr reprises, mais elles
furent par la suite aussi contestées, et ce pendant les
périodes de troubles, quand les lois ne pouvaient
assurer la protection des gens. Le rôle et l’image du
xia sont forcément contradictoires : ils violent les
lois et provoquent des troubles, mais, quand le pays est
en plein chaos, ils peuvent aussi apporter un espoir de
justice et se poser en sauveurs des opprimés.
C’est l’option défendue par Sima Qian dans ses cinq
Biographies de xia (《游侠列传》)
où il défend leur valeur morale. C’est le cas de Guo Xie
(郭解)
en particulier, qu’il décrit pourtant comme un jeune aux
instincts de brigand, mais devenu bon en vieillissant,
tout en gardant un tempérament emporté. Finalement, il
fut jugé pour ses crimes, et le Grand Censeur déclara
pour justifier la sentence qui le condamna à
mort : « Guo Xie, homme du peuple, se croit investi du
droit d’appliquer la justice et d’exercer une autorité…
C’est un rebelle sans foi ni loi. » Mais, dans son
commentaire final, Sima Qian juge regrettable qu’il eût
péri ainsi, car il avait la réputation d’un homme de
valeur (4). |
Il y a là une peinture extrêmement réaliste de personnages
ambigus, volant et trucidant certes, mais aidant aussi les
pauvres et les opprimés. On est donc loin du Hanfeizi,
ouvrage qui représente le légalisme dans ses formes les plus
extrêmes. On est proche, chez Sima Qian, du néo-réalisme
moderne.
Les assassins
Il y a cinq peintures d’assassins dans le chapitre 86 :
1. Cao Mo
(曹沫)
qui réussit – par la seule menace d’une arme - à obtenir
du souverain de l’Etat de Qi,
Qi Huangong, qu’il rende des territoires usurpés par la
force ;
2. Zhuanzhu (专诸),
l’assassin
du roi Liao de Wu ;
3. Yurang (豫讓),
assassin pour l’honneur, mais qui rate son coup ;
4. Nie Zheng (聶政),
l’assassin
du Premier Ministre du royaume de Han (韩国) ;
5. et Jing Ke (荆轲)
chargé d’assassiner le roi de Qin, et qui échoue, le
payant de sa vie.
Ils sont tous, eux aussi, des figures ambiguës, dont
l’assassinat perpétré, réussi ou non, prend souvent des
tournures shakespeariennes. Tel Yu Rang qui n’avait
jamais rencontré personne qui sût reconnaître sa valeur,
jusqu’à ce qu’il vînt se mettre au service du comte
Zhi ; celui-ci ayant |
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Yurang tentant d’assassiner Xiangzi |
été tué, son clan exterminé et son territoire divisé, Yu
Rang
se dit qu’il ne lui restait plus qu’à le venger, et se mit en
devoir de le faire tout en respectant ses très nobles codes
moraux qui lui interdisaient la duplicité.
Peinture murale représentant la tentative
d’assassinat
du roi de Qin par Jing Ke (à droite) |
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C’est un personnage pitoyable que nous décrit là Sima
Qian, un malheureux condamné à l’échec parce qu’il tente
de tuer tout en restant pur. Chez Sima Qian, la pureté
est un idéal abstrait, et le quotidien pavé de
contradictions, comme dans la vie. L’univers de ses
xia et assassins n’est pas celui de la brillante
chevalerie moyenâgeuse, partant panache au vent sur un
blanc destrier.
C’est aussi le cas du plus |
célèbre,
Jing Ke (荆轲),
celui qui tenta d’assassiner Ying Zheng (嬴政),
le roi de Qin et futur Premier Empereur. Sima Qian le présente
d’abord comme un lettré, féru d’arts martiaux, donc tentant de
concilier l’inconciliable, le wen et le wu. Et il
passe les premiers alinéas de sa Biographie à montrer qu’il
reculait devant un adversaire menaçant et évitait le combat.
Arrivé à deux pas de sa cible, il la ratera : c’était écrit
depuis le début. Il la ratera et en mourra.
Sima Qian fera à la fin de cette dernière biographie un
commentaire général qui peut s’adresser aux xia
comme aux assassins : « De ces cinq hommes [il parle des
assassins], de Cao Mo à Jing Ke, certains ont réussi
dans l’exécution de leur tâche, d’autre non. Mais il est
parfaitement clair qu’il étaient tous également
déterminés dans leur objectif. Ils étaient sincères dans
leurs intentions. Alors n’est-il pas juste que leurs
noms soient transmis aux générations futures ? ». Sima
Qian se place au-delà du bien et du mal, dans un monde
très humain.
Jing Ke a inspiré de nombreuses adaptations au cinéma
comme à la télévision, chacune réalisée dans une optique
différente et le présentant sous un jour particulier.
C’est un vecteur idéologique idéal, mais aux antipodes
de la pensée de Sima Qian.
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Statuette représentant un assassin |
Principales adaptations
Au cinéma
1979 Last Hurrah for Chivalry
《豪侠》 de
John Woo 吴宇森
(selon le réalisateur, le sabreur alcoolique Qing Yi
青衣
est inspiré de Jing Ke)
1996
The Emperor's Shadow 《秦颂》
de
Zhou Xiaowen
周晓文
1999 L’Empereur et l’assassin
《荆轲刺秦王》,
de Chen Kaige
陈凯歌
2002 Hero《英雄》
de Zhang Yimou
张艺谋
A la télévision
2004 Assassinator Jing Ke 《荆轲传奇》,
biographie romancée de Jing ke, avec Liu Ye, Peter Ho…
A lire en complément
La biographie de Jing Ke traduite par Burton Watson
(from : Records of the Grand Historian of China, translated by
Burton Watson, Columbia University Press, 1961)
www.ecusd7.org/ehs/ehsstaff/jparkin/academics/ancient_world_history/Flowering_of_Civilizations
/Han-Rome_Comparison/China/Sima_Qian/Records-Qin_Dynasty/Shi_ji_86--Jing_Ke.pdf
L’histoire de l’Orphelin des Zhao, dans les
Maisons héréditaires - la Maison de Zhao (《史记·赵世家》)
www.chinesemovies.com.fr/Ressources_Orphelin_des_Zhao.htm
(ce n'est pas vraiment une histoire de wuxia, mais c'est
une superbe histoire de vengeance dans l'esprit du wuxia)
Notes
(1) Selon Edouard Chavannes. Pour plus de détails, voir
l’introduction de la traduction des Mémoires historiques par
Edouard Chavannes*, en trois parties, l’une sur Sima Tan,
l’autre sur Sima Qian et la troisième sur leurs contributions
respectives à l’œuvre :
https://archive.org/stream/lesmmoireshisto05chgoog#page/n19/mode/2up
*Mémoires
historiques, traduction d’Edouard Chavannes, Professeur au
Collège de France, Paris, Ernest Ledoux 1898. En cinq volumes.
Mais ne comprend pas les Biographies.
- Voir aussil’introduction à la traduction par Jacques
Pimpaneau de 14 des 70 Biographies :
Sima Qian, Mémoires historiques, Vies de Chinois illustres,
traduit du chinois et présenté par Jacques Pimpaneau, Philippe
Picquier, 2002, introduction pp 7-34.
(2)
Texte intégral en chinois
http://www.guoxue.com/shibu/24shi/shiji/sjml.htm
(3)
Lu Xun
(鲁迅),
«
Précis d’histoire de la littérature des Han »
Hanwenxueshi Gangyao
(《汉文学史纲要》).
Le Lisao
(离骚)–
ou Lamentation sur la séparation – de Qu Yuan (屈原)
est l’un des poèmes les plus célèbres de la poésie chinoise ;
premier des poèmes de l’anthologie des Chants
de Chu (楚辞),
c’en
est aussi le chef-d'œuvre.
(4) Voir Mémoires historiques, Vies de Chinois illustres,
traduction de Jacques Pimpaneau, Biographie de Guo Xie,
chevalier redresseur de torts, pp 153-157.
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