Grand dramaturge né en mars 1898 dans le district de
Changsha, dans le Hunan (湖南省长沙县),
Tian Han est considéré comme l’un des trois grands
fondateurs en Chine du théâtre parlé (huaju
话剧),
avec
Hong Shen (洪深)
et Ouyang Yuqian (欧阳予倩).
À l’âge de neuf ans, il perd son père. En 1912, il
entre à l’École normale de Changsha (长沙师范学院)
et c’est là, encore étudiant, qu’il commence à
écrire des pièces de théâtre.
En 1917, il part au Japon poursuivre ses études et,
en 1916, entre à l’Ecole normale supérieure de Tokyo
(东京高等师范学校) ;
il se joint à l’association fondée par un groupe
d’étudiants contestataires, Jeune Chine (少年中国学会).
Il publie des pièces et des articles sur la
littérature dans
Tian Han
leur
journal. Sa première pièce est publiée en 1920 : « Fan Elin
et Qiang Wei » (《梵峨琳与蔷薇》)
Son séjour
en Chine sera déterminant. À Tokyo, il se retrouve comme nombre
d’autres jeunes étudiants chinois dans un climat stimulant
d’effervescence intellectuelle et culturelle ; il se lie
d’amitié avec de jeunes écrivains et cinéastes japonais, dont
Tanizaki
[1].
En 1920,
il est présenté à Guo Moruo (郭沫若)
et participe à la fondation de la société Création (创造社).
Il s’en éloignera après son retour en Chine, après une dispute
avec Cheng Fangwu (成仿吾).
Il rentre
en Chine en 1922. Il devient alors rédacteur à la maison
d’édition Zhonghua (中华书局)
et se tourne activement vers le théâtre.
Années 1920 : courtes pièces critiques
Tian Han a
d’abord écrit des pièces en un acte sur des sujets relativement
superficiels, déroulant des histoires d’amour contrarié entre
jeunes de sa génération. C’est sans doute leur superficialité
même qui leur a valu leur popularité, comme c’est souvent le
cas. Un exemple-type est la première pièce, créée en 1922, « Une
nuit au café » (《咖啡店一夜》) :
Tian Han y dépeint une jeune fille fraîche débarquée de sa
campagne trompée par un riche étudiant. Une autre pièce, de
1924,
Le Nanguo yuekan, 1928
« La nuit
de la capture du tigre » (《获虎之夜》),
se passe à la campagne, et décrit un père chasseur de tigre
aussi terrible pour sa famille que pour les tigres.
Ces courtes pièces sont mises en scène et
représentées par des groupes d’étudiants amateurs
dans les années 1920, avec le concours actif de Tian
Han lui-même dans leur production. C’est cette
action pratique de promotion du théâtre nouveau
qu’il développe en créant en 1928 la Société du Sud
(南国社)
avec le concours d’autres jeunes dramaturges comme
Hong Shen et Ouyang Yuqian, Il organise alors des
tournées dans les villes de Hangzhou, Suzhou, Nankin
et même Canton, pour donner des représentations de
ses pièces mais aussi de celles de ses amis,
représentations doublées de la publication des pièces dans
le mensuel de la société, le Nanguoyuekan (《南国月刊》).
Les quatre
pièces qu’il crée en 1928 et 1929 vont au-delà des brèves
histoires d’amour des débuts en faisant allusion à l’atmosphère
politique et artistique de l’époque. Toutes ces pièces sont
fondées sur l’argument de base que l’art est indissociable de la
politique mais dans un style encore très mélodramatique :
- dans « Tragédie au bord du lac » (《湖上的悲剧》),un
jeune poète pleure la jeune femme qu’il a aimée et
qui est « morte » trois fois : elle a survécu à des
démonstrations estudiantines de Pékin où deux de ses
amies ont, elles, trouvé la mort ; elle a simulé un
suicide parce que son père lui a interdit d’épouser
le poète, puis elle s’est vraiment suicidée en se
sacrifiant sur la scène.
- « Une nuit à Suzhou »
(《苏州夜话》) a pour personnage principal un vieil homme
dont la maison a été incendiée et la famille
dispersée pendant les combats des seigneurs de
guerre à Pékin en 1917. Il participe à l’Expédition
du Nord contre les seigneurs de guerre en 1926, puis
il va en Europe et, de retour en Chine, tente de
gagner sa vie comme professeur d’enseignement
artistique. La pièce a cependant des effets
mélodramatiques appuyés, avec un dénouement heureux
qui voit le père retrouver miraculeusement sa fille.
- Bien plus intéressante est « Mort d’une Star » (《名优之死》),
pièce en trois actes initialement créée pendant
l’hiver 1927 à Shanghai dans
Liu Hongsheng
laquelle Tian Han réussit à intégrer théâtre moderne et
opéra
traditionnel en s’inspirant de la vie d’un grand maître de
l’opéra de Pékin des débuts de la République : Liu Hongsheng
(刘鸿声),
mort à Shanghai en mars 1921. À travers l’expérience
tragique de cet artiste pauvre et malade, au talent gâché,
Tian Han critique une société malade qui sacrifie les
artistes.
Salomé interprétée par l’actrice Yu
Shan
dans la production de Tian Han de
1929
(lllustration du Shidai huabao《时代画报》)
En 1929, Tian Han met en scène deux pièces adaptées
l’une de la « Salomé » d’Oscar Wilde qu’il a
traduite en 1921, l’autre de la « Carmen » de Bizet.
Deux personnages féminins tragiques, emblématiques
de la liberté revendiquée par la « femme moderne »
traînant un léger parfum de scandale. En 1930, la
Société du Sud est interdite par les Nationalistes.
Années 1930 : théâtre et cinéma de gauche
En mars
1930, Tian Han participe à la fondation de l’Association des
dramaturges de gauche (中国左翼作家联盟)
et en devient un membre actif. En 1932, il devient membre du
Parti communiste.
Il écrit alors une série de pièces qui gardent un
caractère un peu romantique comme « La Pluie des
prunes » (《梅雨》)
et « La Sonate au clair de lune » (《月光曲》).
En même temps, il fait partie des dramaturges de
gauche qui investissent alors les studios de cinéma,
dont son ami
Hong Shen (洪深).
Il écrit des scénarios pour des films célèbres
produits dans les studios de gauche, comme le film
de 1933 « Trois femmes modernes » (《三个摩登女性》)
, réalisé par
Bu Wancang (卜万苍)
à la Lianhua – film dont il ne nous reste que le
scénario : l’histoire des relations entre un acteur
de cinéma et trois femmes représentant des
modèles-types de la « femme moderne » ; le film
était interprété par les stars de l’époque :
Jin Yan (金焰)
dans un rôle proche du sien dans la vie,
Ruan Lingyu (阮玲玉)
et Chen Yanyan (陈燕燕),
plus Li Zhuozhuo (ou Lai Cheukcheuk
黎灼灼)
qui débutait au cinéma – elle était la nièce du
cofondateur de la Lianhua,
Li Minwei (ou Lai Man-wai
黎民偉).
Trois femmes modernes
1935-1949 : du théâtre de gauche à la résistance antijaponaise
Pendant
cette période prolifique, certaines pièces ont connu un grand
retentissement dans le contexte du théâtre de gauche, puis de la
résistance antijaponaise.
Put Down Your Whip, tableau de Xu
Beihong
L’un des exemples célèbres est la pièce « Put Down
Your Whip » ou « Baisse ton fouet » (《放下你的鞭子》),
une pièce patriotique de théâtre de rue écrite en
1932 par le dramaturge Chen Liting (陈鲤庭)
devenu lui aussi scénariste, mais plus tard
également réalisateur ; il réalisera en particulier
en 1949 le film « Femmes côte à côte » (《丽人行》)
sur un scénario de Tian Han.
La pièce de 1932 était inspirée d’une pièce
antérieure en un acte de Tian Han mise en scène en
1928 par la Société du Sud et intitulée « Meiniang »
(《梅娘》),
c’est-à-dire Mignon. La pièce était en effet adaptée
d’un épisode du roman « Wilhelm Meisters Lehrjahre »
de Goethe dans lequel Wilhelm Meister vient en aide
à la jeune Mignon qui chante et danse dans une
troupe de saltimbanques. Qualifiée plus tard de
« théâtre-fiction », la pièce trouvait sa place dans
le contexte de la dramaturgie de Tian Han.
Quatre ans plus tard, Chen Liting en fait une pièce
anti-gouvernementale dépeignant les souffrances du peuple
chinois aux prises avec des fonctionnaires véreux et des
calamités naturelles. Dans cette première version de la
pièce, la jeune Xiang Jie et son vieux père sont de
misérables saltimbanques qui ont été chassés de chez eux par
des inondations et un propriétaire aussi tyrannique que le
gouvernement. Lors d’une représentation, comme Xiang Jie
joue mal parce qu’elle est affaiblie par la faim, son père
en colère la menace de son fouet ; alors un jeune spectateur
(en fait un acteur déguisé) s’écrie, indigné : baisse ton
fouet ! Alors père et fille content leur triste histoire qui
émeut tout le monde ; à la fin le jeune homme exhorte
l’assistance à résister à un gouvernement (le Guomingdang)
qui réduit le peuple à la misère.
Après le
mouvement de protestation du 9 décembre 1935 à Pékin demandant
au gouvernement de résister activement à l’agression japonaise,
la pièce a été réécrite dans un sens antijaponais. Xiang Jie et
son père échappent ici à l’invasion japonaise de la Mandchourie,
et le jeune homme à la fin en appelle à résister non plus au
gouvernement du Guomingdang, mais à l’agression japonaise « pour
ne pas finir comme les compatriotes de Mandchourie ». Après le
massacre de Nankin en 1937, la ville est devenu le lieu de
naissance de Xiang Jie.
Dans sa
première version, la pièce fut un échec, mais elle connut un
grand succès dans sa version antijaponaise. La pièce fut jouée
par d’innombrables troupes pendant la guerre. L’actrice Wang
Ying (王莹),
que le rôle rendit célèbre, joua même la pièce dans une version
anglaise à la Maison blanche pour le président Roosevelt. Elle a
également inspiré nombre de peintres, dont, en 1939, le célèbre
Xu Beihong (徐悲鴻)
dont le tableau représente l’actrice qui était alors en tournée
avec la pièce. Le tableau est devenu tellement célèbre qu’il a
été édité en carte postale.
Mais avant cela, début 1933, le dramaturge (puis
réalisateur) Cui Wei (崔嵬)
en signa une nouvelle adaptation théâtrale, sous le
titre « On the Hunger Line » (《飢餓線上》)
où l’un des rôles était interprété par l’actrice Li
Yunhe (李云鹤),
future épouse de Mao plus connue sous la nom de
Jiang Qing…
C’est alors que Tian Han écrit une nouvelle version
de la pièce, en trois actes, intitulée cette fois
« Mélodie du printemps » (《回春之曲》)
dont la première eut lieu fin janvier 1935 au Grand
Théâtre Jincheng de Shanghai. Malgré tout, c’est
sous le titre « Baisse ton fouet » que la pièce est
restée au répertoire, et dans une version révisée en
1936 par Cui Wei. Mais la pièce de Tian Han,
comportait des chants sur une musique de Nie Er (聂耳)
qui en faisaient une véritable pièce musicale dont
le succès reste entier dans ses nouvelles
représentations encore aujourd’hui.
Mélodie du printemps 《回春之曲》,
édition 1935
La musique
de la pièce Mélodie du printemps, version ballet 2005 :
Children of Troubled Times
Tian Han incorpore de la musique dans toutes ses
pièces huaju de l’époque. « Tempête sur le
Yangtsé » (《扬子江的暴风雨》),
écrit en 1934, est même un drame musical (歌剧).
En 1935 sort également un film qui fait date à plus
d’un titre : « Children of Troubled Times » (《风云儿女》),
adapté d’une pièce de Tian Han par son ami
Xia Yan (夏衍)
et réalisé par Xu Xingzhi (许幸之),
avec dans les rôles principaux l’acteur et
réalisateur
Yuan Muzhi (袁牧之)
et l’actrice Wang Renmei (王人美),
célébrité de la scène musicale qui avait débuté au
cinéma aux côtés de Jin Yan dans le film de 1931 « Two
Stars of the Milky Way » (《银汉双星》).
Malgré cette débauche de talents, le film est
cependant surtout resté dans les annales pour le
chant qui en est
le leitmotiv : « La marche des volontaires » (《义勇军进行曲》),
musique de Nie Er et paroles de Tian Han. Marche
devenue l’hymne national chinois dont, dit-on, Tian
Han griffonna les
paroles en prison sur un bout de papier à cigarettes alors
qu’il avait été arrêté par le Guomingdang, en février 1935.
À sa sortie de prison, il rejoint Wuhan où il prend,
sous l’égide de Guo Moruo, la direction de l’unité
théâtre et cinéma de la section Propagande
littéraire du Conseil militaire national. En 1940,
il est à Chongqing avant de partir pour Guilin où il
passe le reste de la guerre.
À la fin de la guerre, il revient à Shanghai, puis,
après un passage à Hong Kong, rejoint en 1948 les
Célèbre photo de Tian Han avec Nie Er
au moment
de la création de la Marche des
volontaires
forces communistes dans le nord-est.
Dramaturge dans la Chine nouvelle
En 1949,
Tian Han est promu à diverses responsabilités dans le domaine
théâtral et culturel. Il prend en particulier la direction de la
première école de théâtre de la Chine populaire.
Le
Serpent blanc
Il atteint
l’apogée de son art théâtral avec le livret d’opéra qu’il
termine en 1952 après une douzaine d’années de travail :
« La Légende du Serpent Blanc » (《白蛇传》),
d’après la légende du même nom. Le livret avait été précédé d’un
autre livret d’opéra, celui du « Chant du pêcheur de la rivière
Han » (《汉江渔歌》),
opéra représenté à Guilin en 1944 qui avait remporté un grand
succès.
L’opéra
« La Légende du Serpent Blanc » est créé à Pékin en 1952 et le
livret publié en 1955. L’opéra sera repris plusieurs fois à la
scène, en 1964 pour la dernière fois avant la Révolution
culturelle ; il sera adapté au cinéma en 1980, en un film
éponyme réalisé par Fu Chaowu (傅超武)
au studio de Shanghai.
Après le Serpent blanc, Tain Han a écrit une pièce
sur Guan Hanqing (关汉卿),
l’un des grands auteurs de pièces zaju de la
dynastie des Yuan, mort vers 1320. La plus connue de
la douzaine de pièces qui nous restent de lui est
« Le Ressentiment de Dou’e » (《窦娥冤》),
en quatre actes et un prologue, qui fait intervenir
le fameux juge Bao (包拯)
et a par la suite été adaptée à l’opéra. En 1958, la
pièce a été choisie pour faire l’objet d’une
commémoration et elle a été donnée dans sa version
originale, tandis que
la
pièce biographique de Tian Han était jouée en mai au
théâtre des Arts populaires de la capitale (北京人民艺术剧院).
On sait
très peu de choses sur la vie de Guan Hanqing, sauf qu’il n’a
vraisemblablement pas occupé de poste officiel et qu’il était
attaché à une actrice à laquelle il a dédié des airs. Dans sa
pièce en douze actes, Tian Han a librement élaboré une intrigue
autour de cet amour du dramaturge pour la courtisane et
chanteuse Zhu Lianxiu (朱帘秀).
Dans l’ensemble, on lui reconnaît d’avoir su rendre l’atmosphère
du théâtre et la vie des artistes de l’époque, mais la pièce est
bâtie autour de longs discours sur le théâtre, avec beaucoup
d’allusions historiques, donc surtout destinée à un public
lettré.
Tian Han
use de l’allégorie historique pour montrer que la mission des
intellectuels, comme Guan Hanqing en son temps, est de critiquer
le pouvoir, à ses risques et périls. Dans la version initiale,
le dramaturge est condamné à l’exil et il y est suivi par
l’actrice, mais dans la version révisée de 1961, les deux amants
sont séparés au dernier moment.
Dernières pièces
En 1958,
Tian Han adapte pour la scène le grand classique « Le Pavillon
de l’Ouest » (Xixiangji
《西厢记》).
En 1960, il écrit une pièce à la demande de Zhou Enlai sur
l’histoire de la princesse Wencheng, princesse de la famille
impériale qui, au 7e siècle, fut donnée comme épouse
par l’empereur Tang Taizong à son homologue tibétain Songtsen
Gampo. La pièce, « Princesse Wencheng » (Wencheng gongzhu《文成公主》),
était sensée apporter des arguments en faveur de la présence
chinoise au Tibet.
La
dernière pièce de Tian Han est « Xie Yaohuan » (《谢瑶环》),
créée en 1961. La pièce se passe sous le règne de l’impératrice
Wu Zetian, au moment d’une révolte paysanne. Xie
Yaohuan intervient en faveur des paysans qui étaient opprimés
par des tyrans locaux. Elle réussit à les faire condamner, mais
refuse les honneurs que lui offre l’impératrice et préfère
rester auprès de son époux.
Le livret
a été publié en 1963 aux éditions Dongfeng wenyi (东风文艺出版社).
La pièce a été adaptée à la télévision en 1998 avec Siqin Gaowa
dans le rôle de Wu Zetian, et en opéra de Pékin avec Du Jinfang
(杜近芳)
dans le rôle-titre.
Dècès en prison
Les pièces
« Guat Hanqing » et « Xie Yaohuan » ont été utilisées comme
pièces à conviction pour attaquer Tian Han avant même le début
de la Révolution culturelle. Elle ont été jugées subversives,
l’une parce qu’elle incitait à la critique du régime, l’autre
parce qu’elle été considérée comme une attaque voilée contre
Mao : un article publié le 1er février 1966 dénonça
la pièce comme « une grande herbe empoisonnée » (田汉的《谢瑶环》是一棵大毒草).
Mais il s’agissait aussi d’une attaque contre le théâtre
traditionnel défendu par Tian Han
[2].
Tian Han
fut emprisonné dans une prison sous la responsabilité du plus
sinistre des membres de la Bande des quatre, Kang Sheng (康生).
Il y est mort en 1968 des mauvais traitements et du manque de
soin alors qu’il était diabétique.
Principales pièces
1922 Une
nuit au café (Kafeidian yi ye《咖啡店一夜》)
1922 Avant
le déjeuner (Wufan zhiqian《午饭之前》)
1924 La
nuit de la capture du tigre (Huo hu zhi ye《获虎之夜》)
1928 Une
nuit à Suzhou (Suzhou
yehua《苏州夜话》)
1928
Tragédie au bord du lac (Hu shang de beiju《湖上的悲剧》)
1929 Mort
d’une star (Ming you zhi si《名优之死》)
1929
Retour dans le Sud (Nan gui《南归》)
1932 La
Pluie des prunes (Mei yu《梅雨》)
1932 La
Sonate au clair de lune (Yueguang qu《月光曲》)
1935
Tempête sur le Yangtsé (Yangzi jiang de baofeng yu《扬子江的暴风雨》)
1935
Mélodie du printemps (Hui chun zhi qu《回春之曲》)
1935
Inondation (Hongshui《洪水》)
1937 Le
Pont de Lugou (Lugou qiao
《芦沟桥》)
1942
Ballade d’automne (Qiu sheng fu《秋声赋》)
1944 Le
Chant du pêcheur de la rivière Han (Hanjiang yuge《汉江渔歌》)
(opéra de Pékin)
1958 Guan
Hanqing (《关汉卿》)
1960 La
Princesse Wencheng (Wencheng
gongzhu《文成公主》)
1963 Xie
Yaohuan (《谢瑶环》)
Livret d’opéra
1952/55 Le
Serpent blanc
《白蛇传》
Scénarios de cinéma
1927 Go to
the People
《到民间去》 (inachevé)
1933 Trois
femmes modernes (《三个摩登女性》)
, réalisé par Bu Wancang
(卜万苍)
1935
Children of Troubled Times (《风云儿女》),
réalisé par Xu Xingzhi (许幸之)
Film dont le thème musical est « La Marche des volontaires » (《义勇军进行曲》),
paroles
de Tian Han.
1949 Women
Side by Side (《丽人行》),
réalisé par Chen Liting (陈鲤庭).
1958 A
Test of Love (《情探》),
film réalisé par Huang Zumo (黄祖模),
scénario coécrit avec
An E (安娥),
épouse de Tian Han.
Traduction
1921
Salomé d’Oscar Wilde.
À lire en complément
The Avant-Garde and the Popular in Modern China: Tian Han and
the Intersection of Performance and Politics, by Liang Luo,
University of Michigan Press, 2014.
[2]
Les deux pièces sont analysées par Rudolf
Wagner dans son ouvrage The Contemporary Chinese
Historical Drama : Four Studies, University of
California Press, 1990. Numérisé, en ligne :