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C’est un petit
livre réjouissant, ce « petit
coin du monastère », sorti il y a peu
chez ‘Bleu de Chine’, dont la traduction déborde
d’inventions drôles et astucieuses, la moindre n’étant
pas celle du titre, qui joue à plaisir sur le double
sens du « petit coin » en renvoyant au
厕所
cèsuǒ
du
titre chinois, miraculeusement devenu les « ouatères »
dans le corps du texte. Tout cela nous avait donné envie
de rencontrer l’auteur de cette traduction :
Françoise Naour.
Un entretien
n’y suffit pas, il en fallut deux. Françoise Naour, en
effet, traduit des nouvelles chinoises contemporaines
depuis 1986, cela fait près de vingt cinq ans, et elle a
contribué à faire connaître en France nombre d’auteurs
chinois, et tout particulièrement
Wang Meng, dont
elle est une spécialiste, lui ayant consacré une thèse
et ayant traduit ses nouvelles les plus importantes. |