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Zhang Leping  张乐平

1910-1992

Présentation

par Brigitte Duzan, 13 septembre 2014

       

Zhang Leping est une sorte de mythe vivant ; non seulement il a joué un rôle de premier plan dans le développement de la bande dessinée chinoise, mais il est le créateur du personnage sans doute le plus célèbre de ces bandes dessinées, le gamin aux trois cheveux sur le crâne, San Mao (三毛).

        

Zhang Lepingest connu, tout simplement, comme « le père de San Mao » (三毛之父). Sa biographie serait cependant bien incomplète si l’on s’arrêtait là.

        

Débuts de dessinateur : satire et propagande de guerre

        

Zhang Leping estné le 10 novembre 1910 dans un village près de Haiyan (海盐), un district de la ville-préfecture de Jiaxing (嘉兴), dans le Zhejiang.

        

Enfant pauvre du Zhejiang

       

Son père était un petit instituteur de village aux maigres

 

Zhang Leping

revenus ; sa mère était experte en broderie et papiers découpés : c’est elle la première qui a éveillé son fils à l’art, et en particulier au papier découpé auquel il est initié dès cinq ou six ans, comme à un jeu. Comme il l’a expliqué dans son autobiographie :

       

我母亲经常为别人绣花、剪纸、做香袋,赚一点钱贴补家用。家里我最小,母亲比较疼爱,她经常把我带在身边。我最早就是从母亲的手中看到了画,接触了美,知道了艺术。
Ma mère faisait souvent de la broderie, des papiers découpés, des sachets de parfum pour d’autres familles, cela lui permettait de gagner un peu d’argent pour arrondir les fins de mois. Quand j’étais petit, ma mère m’aimait beaucoup et me prenait souvent avec elle. Grâce à elle, j’ai ainsi très tôt pu découvrir la peinture, acquérir le sens de la beauté, et apprendre l’art.

       

Admirant les figures de dragons, de chevaux et d’enfants créés par sa mère en broderie ou en papier découpé, tous aussi vivants que nature, il se met un jour à les dessiner, sur du papier que lui a donné son père, ajutant les trésors de sa propre imagination. Sa mère, cependant, meurt quand il a neuf ans. Il change alors de modèles, et se met à dessiner ce qu’il observe autour de lui dans le village, à faire des peintures de la vie paysanne.

       

La maison de Jiaxing, en 1945

 

A l’école, il a des cours de dessin, une fois par semaine. Il apprend le dessin au trait, et continue à croquer des scènes du village. En 1923, sans le savoir, comme monsieur Jourdain faisait de la prose, il réaliseson premier dessin desatire politique, intitulée « Un porc qui vaut 5 000 yuans » (《一豕负五千元》). Il a raconté que son professeur l’avait fait venir dans son bureau et lui avait demandé de dessiner un gros porc portant sur le dos des sacs d’argent, en lui expliquant que c’était l’image de Cao Kun (曹锟), un chef militaire important qui venait de réprimer dans le sang la grève des ouvriers qui travaillaient à la construction de la ligne de chemin de fer Pékin-Hankou (京汉铁路), qu’il voulait devenir président

de la République de Chine et qu’il avait promis 5 000 yuans aux membres du parlement qui voteraient pour lui (1).

       

Le jeune Leping continue trois ans plus tard avec une première véritable bande dessinée (lianhuanhua 连环画) (2), illustrant un texte politique de son maître pour s’élever contre le « massacre de Wuzhou » (五洲惨案), intervenu pendant l’été 1925 : répression sanglante d’une manifestation d’étudiants devant le consulat britannique de Canton.

       

Zhang Leping ne peut toutefois continuer ses études : il a quatre frères et sœurs et les finances familiales sont trop limitées. La collaboration avec son professeur s’arrête là, mais il a trouvé sa vocation. A 15 ans, fin 1925, il devient apprenti chez un menuisier à Shanghai, sa vie est dure maisil continue à dessiner, le soir quand tout le monde est couché. Au début, il dessine à l’encre, en déroulant les petites feuilles de papier roulé utilisées par son patron pour allumer ses cigarettes ; or, un jour de pluie, l’encre n’ayant pas eu le temps de sécher, le papier ne s’allumant pas, le patron le déroule et découvre le dessin. Leping reçoit une bonne correction. Il n’arrête pas pourtant, mais fait ensuite ses dessins au crayon.

       

Les brimades ne s’arrêtent cependant pas là. Finalement, en 1927, Zhang Leping quitte l’atelier du menuisier et rentre chez lui. C’est alors que passe à Haiyan l’armée de l’Expédition du Nord (北伐) : il prend ses pinceaux et part s’engager ; l’armée va lui offrir les moyens de développer ses dons de dessinateur, en commençant par le dessin de propagande.

       

Dessinateur satirique

       

Cette Expédition du Nord est une campagne militaire menée par le Guomingdang à partir de 1926 pour mettre fin au gouvernement de Beiyang et soumettre les différents seigneurs de guerre. Enrôlé dans l’armée, Zhang Leping entre dans l’équipe de propagande de l’armée (北伐军宣传队) et poursuit son travail dans la ligne de sa première bande dessinée.

       

L’Expédition du Nord se termine en 1928 avec l’établissement du gouvernement de Nankin. Au début de 1929, Zhang Leping continue son travail de dessinateur en faisant paraître ses dessins satiriques dans les journaux de Shanghai. Quand est fondé le mensuel « Modern Sketch» (《时代漫画》), en janvier 1934, il publie dans cette revue d’art qui devient vite le journal de manhua le plus influent de Shanghai (2).

       

C’est au printemps 1935 qu’il crée le personnage de San Mao (三毛). Le premier dessin paraît le 28 juillet, dans le supplément illustré du Journal du matin ou Chenbao (《图画晨报》) ; le dessin prévu dans ce numéro était un dessin de la célèbre série « monsieur Wang » (王先生) de Ye Qianyu (叶浅予) ; or celui-ci était tombé malade, le jeune Zhang Leping le remplaça, avec San Mao. Avec ses grands yeux, son bout de nez rond et surtout ses trois cheveux sur son crâne chauve, le gaminattirait le regard et incitait à sourire dès qu’on le voyait. Il était inspiré d’un camarade de classe de Zhang Leping à Haiyan, petit, grassouillet et le crâne

 

Premier recueil de dessins de San Mao (1936)

dégarni, mais toujours gai, honnête et optimiste, que tout le monde appelait « Wang le chauve »  (Wang Wumao 王无毛).

       

En outre, conscient qu’une grande partie d’adultes et encore plus d’enfants, à l’époque, ne savaient pas lire, Zhang Leping crée à l’époque des histoires sans dialogues, immédiatement compréhensibles de tous, et pleines d’humour. Il connaît tout de suite un grand succès.

        

De 1935 à 1937, ce sont plus de deux cents bandes dessinées que crée Zhang Leping, publiées dans une vingtaine de journaux. Mais la guerre le pousse à reprendre le dessin de propagande.
      

Propagande antijaponaise

        

San Mao armé de son sabre en 1938

 

En 1937, au début de la Guerre de résistance contre le Japon (3), Zhang Leping forme avec d’autres dessinateurs un groupe de manhua de propagande antijaponaise (抗战漫画宣传队) dont il devient le directeur adjoint. Leurs dessins sont diffusés sur une vaste portion  du territoire, du Jiangsu au Guangdong. 

       

En 1938, il publie encore quelques bandes dessinées de San Mao dans le magazine de Wuhan « Le manhua de la guerre de résistance » (《抗战漫画》) où San Mao apparaît armé d’un long sabre(《三毛的大刀》). Mais ses activités de propagande

lui prennent trop de temps : San Mao disparaît pendant huit ans.

       

En 1940, Zhang Leping prend la direction d’une équipe de propagande à Shangrao (上饶), au nord-est du Jiangxi. En même temps, il devient rédacteur en chef du supplément « Le manhua de la semaine »  (星期漫画) du « Quotidien du front » (《前线日报》). En 1941, il collabore à « La plume et l’épée » (《刀与笔》), journal progressiste de manhua de Jinhua (金华), dans le Zhejiang.

       

C’est alors qu’il épouse Feng Chuyin (冯雏音). C’est à Jinhua, deux ans auparavant, qu’il l’arencontrée. Elle était la fille d’un éminent avocat de Shanghai, et lectrice assidue de ses bandes dessinées. En 1939, Zhang Leping participe à Jinhua à une exposition de manhua organisée par une équipe de propagande dirigée par Guo Moruo (郭沫若). Feng Chuyin venait d’entrer dans la troupe centrale de théâtre du Zhejiang (浙江省中心剧团) ; elle était l’interprète principale de deux pièces représentées dans la ville : « La coupe lumineuse » (《夜光杯》) de Yu Ling (于伶)

 

Avec sa femme

et « La Cité du phénix » (《凤凰城》) de Wu Zuguang (吴祖光) (4). Ils sont  tombés amoureux et ne se sont plus quittés (5).

       

Zhang Leping continue ses activités de propagande dans les régions du sud-est jusqu’à la victoire contre le Japon.

        

1945 : San Mao le petit vagabond

       

A la fin des hostilités, il quitte le Guangdong pour revenir vers Shanghai. Il s’installe à Jiaxing (嘉兴) avec Feng Chuyin et leurs quatre enfants.

        

Jiaxing

       

 

Le petit vagabond

Ils vivent dans les quartiers nord de la ville, dans une petite maison de trois pièces sur deux étages, le

       

1948 : San Mao en acrobate de rue

(sur le poteau : 4 avril, fête des enfants)

 

haut  étant réservé à l’usage familial et la pièce du bas transformée en atelier de dessin. C’est là qu’il commence« San Mao le petit vagabond » (《三毛流浪记》), à raison d’un dessin tous les deux jours, qu’il envoie au Dagongbao (《大公报》) à Shanghai.

      

Pour se détendre, il va se promener dans le quartier, un quartier populaire habité de xiaobiēsān (小瘪三) : des vagabonds vivant de vols ou de mendicité. Les histoires dont il est témoin chaque jour lui donnent des idées qui alimentent ses bandes dessinées.

         

En 1946, il commence à publier, dans le Shenbao (《申报》) à Shanghai, « San Mao s’enrôle dans l’armée » (《三毛从军记》) qui a une forte teneur autobiographique. En 1947, il publie en un recueil les bandes dessinées publiés dans le Dagongbao. C’est un grand succès. Ses dessins reflètent les problèmes sociaux du moment, et en particulier les méfaits de la guerre et le sort des orphelins : ils touchent tout le monde.

       

Il collabore aussi au journal du soir de Jiaxing (《今日晚报》), jusqu’à ce qu’il soit interdit par le Guomingdang pour avoir diffusé des nouvelles de la

 

Illustration de boîtes d’allumettes fin 1949-début 1950

libération de Suzhou. Jiaxing est libérée peu de temps plus tard, le 7 mai 1949. Shanghai suit, le 27 mai.

       

Shanghai

        

Zhang Leping vers 1950

 

Deux jours plus tard, le 29 mai, sort un numéro spécial du Dagongbao intitulé « Manifeste des artistes » (“美术工作者宣言”) signé des grands artistes de Shanghai qui déclarent se mettre au service du peuple et ouvrir une nouvelle page de l’histoire des arts à Shanghai et dans les zones libérées. Elle inclut désormais Zhang Leping.

       

Il revient y habiter en juin 1950 et y restera jusqu’à sa mort, dans une maison du quartier de Xuhui, dans Wuyuan lu (徐汇区,五原路288), non loin de la résidence de Song Qingling.

       

Evolution thématique et stylistique

        

San Mao : du petit vagabond au bon petit communiste

        

Quand il crée San Mao, en 1935, Zhang Leping veut dénoncer le militarisme japonais et les malheurs de la guerre vus à travers les yeux des enfants, et en particulier des orphelins. Mais il y a une grande part autobiographique dans San Mao, comme il l’a expliqué lui-même :

        

我爱他们[孩子],他们使我想起了自己的少年时代。
三毛虽然是我在1935年开始创作的一个艺术形象,但是三毛的影子却很早就活在我的脑子里了。在他身上,也有我自己童年和少年生活的片断。

         J’aime [les enfants], ils me font penser à ma propre

         jeunesse.

Bien que ce soit en 1935 que j’ai commencé à créer l’image de San Mao, j’en avais l’ombre en tête bien plus tôt. J’ai mis dans le personnage bien des épisodes de mon enfance et de mes jeunes années. (6)

 

Esquisse de San Mao, 1950

         

En 1946, outre « San Mao s’enrôle dans l’armée », la série « L’histoire apocryphe de San Mao » (《三毛外传》) poursuit l’histoire du petit vagabond là où Zhang Leping l’avait laissée huit ans auparavant. San Mao est arrivé à Shanghai, au milieu d’une foule d’enfants que les combats ont laissés orphelins, qui vivent dans la rue et y meurent de froid l’hiver. San Mao devient l’emblème des enfants victimes de la guerre et de l’indifférence générale, avec un fond de critique à l’encontre de l’incurie du gouvernement nationaliste.

       

Après 1949, cependant, San Mao change de visage. On suit l’évolution du petit personnage vers une vie meilleure, dans une Chine où les enfants étudient et ont un avenir, sous l’égide du Parti : « San Mao accuse » (《三毛的控诉》) et « La renaissance de San Mao » (《三毛翻身记》) en 1951 illustrent le passage des malheurs de la guerre aux joies de la vie dans une Chine libérée. Le sujet est repris les années suivantes,

 

San Mao, bon petit communiste

dont, en 1962, dans « San Mao accueille la libération » (《三毛迎解放》), publié pour la Fête des enfants.

        

Zhang Leping chez lui en 1959

 

San Mao est dès lors bien nourri, bien vêtu, bon élève,et a d’innombrables amis ; c’est un bon petit communiste ; il lui reste juste ses trois cheveux sur le crâne pour rappeler le petit vagabond seul dans la vie. Le dessin lui-même se fait plus fluide, plus lisse, les formes sont plus rondes, teintées de couleurs pastel.

      

       

… et bien d’autres histoires

        

Zhang Leping n’a cependant pas produit que des bandes dessinées autour du personnage de San Mao. Il en a réalisé bien d’autres. Ainsi, en 1947, « Petit jasmin » (《小茉莉》) et « Le vilain petit chat Ahmi » (《顽猫阿咪》), en 1950  « Er Wazi » (《二娃子》), dont la publication a commencé au moment de la Réforme agraire, ou encore « Mengmeng et Feifei » (《萌萌与菲菲》) un peu plus tard.

        

De 1953 à 1965 paraît la série « Petit bout de carotte » (《小萝卜头》) qui raconte l’histoire d’un enfant nommé Song Zhenzhong (宋振中) : né en 1941, il a grandi dans les prisons japonaises où il a

 

Er Wazi

passé huit ans, et il est mort en septembre 1949, juste avant la fondation de la République populaire. C’est le plus jeune martyr de la Révolution.

       

Recueil de nianhua de 1959

 

C’est l’époque, aussi, où Zhang Leping réalise des affiches de Nouvel An, des nianhua (年画). Celles des années 1950 à 1959 sont publiées dans un recueil publié en 1959,  intitulé « Les bébé chantent les merveilles » (《宝宝唱奇迹》).

        

Mais la grande force des bandes dessinées de San Mao, c’est de plaire à tout le monde, petits et grands, illettrés ou non, et d’avoir valeur universelle.

         

La Révolution culturelle

        

Malgré tout, la Révolution culturelle est une période dramatique pour Zhang Leping : une grande partie de ses manuscrits sont détruits, mais aussi les objets anciens qu’il collectionnait : porcelaines, calligraphies, peintures traditionnelles, objets d’art artisanal.

       

Soin fils a raconté que, pendant qu’il subissait les sessions de « lutte », à genoux, les jeunes rebelles lui déchiraient ses feuilles de dessin sur la tête. A la fin de chaque session, le sol était jonché de morceaux de papier. On lui demandait alors de balayer ; c’est ainsi qu’il pouvait récupérer chaque fois quelques pages de dessin déchirées…

 

Hao Haizi 1984

       

Affiche « Hello Uncles » (collection Landsberger)

 

Il reprend cependant quelques activités de dessinateur au milieu des années 1970. Ainsi, en 1974, il réalise une affiche de propagande en collaboration avec deux autres artistes, Li Mubai (李幕白) et Jin Xuechen (金雪尘) : « Hello uncles from the People's Liberation Army » (解放军叔叔好).

 

        

En 1977, il publie la bande dessinée « San Mao se met à l’école de Lei Feng » (三毛学雷锋》) – suivie d’une série d’autres : « San Mao aime les sciences » (三毛爱科学), « San Mao fait du sport » (三毛体育), etc… San Mao a perdu sa fraîcheur.

       

Après 1980

       

Pendant les années 1980, il réalise quelques nouvelles bandes dessinées, qui ne font pas ombre à San Mao. Mais il est à l’honneur : en 1983, le manuscrit de « San Mao le petit vagabond » entre au Musée national des Beaux-Arts à Pékin. En 1985 est créé le magazine « Le monde des manhua »

 

San Mao aime les sciences

(《漫画世界》) dont il est nommé rédacteur en chef.

       

Zhang Leping avec la romancière taiwanaise Sanmao

 

En 1989, la romancière taïwanaise Chen Ping (陈平), passionnée par son œuvre, prend le nom de plume de Sanmao. C’est un élément utilisé dans les tentatives de rapprochement culturel entre la Chine continentale et Taiwan.  

       

En avril 1991 paraît sa dernière bande dessinée : « La chatte allaite la souris » (猫哺鼠》). A la fin de l’année, il fait cadeau du manuscrit de « San Mao s’enrôle dans l’armée » au musée des Beaux-Arts de Shanghai.

       

Il a été diagnostiqué comme étant atteint de la maladie de Parkinson dès 1983. En janvier 1992, il est hospitalisé pour une pneumonie. Il s’éteint le 27 septembre suivant.

       

Il nous a laisséun drôle de petit personnage qui n’a cessé depuis lors de faire la joie des petits et des grands, et d’inspirer des adaptations de toutes sortes, d’abord au cinéma, dès 1949.

      

 

Zhang Leping dans son bureau peu avant sa mort

       

       

Notes

(1) Cao Kun était chef militaire de la clique du Zhili (直系), l’une des factions de l'armée de Beiyang (北洋军) ; il sera effectivement éphémère président de la République de Chine, du 10 octobre 1923 au 30 octobre 1924.

(2) Voir : Brève histoire des lianhuanhua et manhua

(3) Seconde guerre sino-japonaise, déclenchée par l’Incident du pont Marco Polo le 7 juillet (七七事变).

(4) Yu Ling (1907-1997), dramaturge membre de la Ligue de gauche, acteur et réalisateur entré au studio de Shanghai en 1949.

Sur Wu Zuguang, voir : www.chinesemovies.com.fr/cineastes_Wu_Zuguang.htm

(5) Feng Chuyin n’était pas pour rien fille d’avocat. En 1996, elle fit enregistrer l’image de San Mao comme personnage de séries de manhua auprès du Bureau de Copyright de Shanghai et gagna un procès contre le groupe San Mao du Jiangsu qui en avait fait son logo et sa marque déposée. Elle a été déclarée héritière de tous les droits des dessins de son mari. En 2006, elle a édité le livre « Eternel San Mao » (永远的三毛).

(6) Dans « San Mao libéré » (《三毛解放记》) : l’auteur lui-même fait dans cet ouvrage le récit de la naissance de San Mao, puis de son évolution de 1935 à 1962.

 

Eternel San Mao

       


       

A lire en complément

       

Une collection en quatre tomes de 27 lianhuanhua classés par ordre chronologique, éditée par Hong Peiqi (洪佩奇) et publiée en octobre 2000 : « Recueil complet des lianhuanhua de Zhang Leping » (张乐平连环漫画全集) (en chinois)

Table des matières : http://book.douban.com/subject/1027041/

       

L’autobiographie de Zhang Leping, parue en janvier 2007 :

“Zhang Leping : ma vie, la bande dessinée”   (我的漫画生活:张乐平) (en chinois)

       

 Divers sites :

- Site dédié à San Mao : http://www.sanmao.com.cn/world/edu/educate/edu_06.html

- L’histoire de San Mao (en chinois) :
http://johnchao1987.blog.163.com/blog/static/13803951920138233246883/

- Un extrait de San Mao le petit vagabond (épisode Seul et misérable, à nouveau sans famille 孤苦无依,再失亲人) : http://www.dhcca.org/Lit%20with%20graph/Sanmao01/sanmao1.htm

   


  

A visiter

       

Le parc d’attraction San Mao à Haiyan 三毛乐园:

http://www.sanmao.com.cn/world/edu/educate/image/leyuan_1.jpg

       


       

Adaptations cinématographiques

       

Un film de fiction

       

1949 San Mao le petit vagabond 《三毛流浪记》

de Zhao Ming (赵明) et Yan Gong (严恭)

Voir chinesemovies (à venir)

       

Deux films d’animation des Studios d’art de Shanghai

       

1958 San Mao à Shanghai  《三毛流浪记》

Film de poupées animées réalisé par Zhang Chaoqun (章超群), 32’.

       

1984 San Mao seul dans la vie《三毛流浪记》

Dessin animé en couleur de 4 épisodes de 10’

Scénario et réalisation de Xu Jingda, ou Ah Da ( 阿达)

       

Sur ces deux films, voir chinesemovies (à venir)

       

       

      

      

 

 

 

     

 

 

 

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