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Yin Lichuan
尹丽川
Présentation
par
Brigitte Duzan, 19 avril 2020
Née en 1973 à Chongqing, Yin Lichuan (尹丽川) est
une poétesse et écrivaine passée un temps derrière
la caméra, mais qui est revenue à la poésie depuis
2015.
Elle a d’abord fait des études de littérature
occidentale à l’université de Pékin. Diplômée de
littérature française en 1996, elle est ensuite
allée poursuivre des études cinématographiques à
l’ESEC, à Paris.
De retour à Pékin en 1999, elle a commencé à écrire,
et d’abord des poèmes. Elle est alors devenue membre
d’un groupe de poésie appelé « Lower Body » (“下半身”),
ou « la partie inférieure du corps », mouvement
d’avant-garde provocateur dont l’un des membres les
plus connus était la poétesse de Chengdu Zhai
Yongming (翟永明),
dont Yin Lichuan est restée l’amie. |
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Yin Lichuan |
La poésie est, selon ses propres dires, sa forme préférée
d’écriture, la plus immédiate, la plus directe, mais elle
a également écrit des nouvelles. En mars 2001, elle en a publié
un recueil de onze, avec des poèmes, des souvenirs et de courts
essais, sous le titre
« A nouveau bien à l’aise » (《再舒服一些》).
A nouveau bien à l’aise |
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Chienne |
L’année suivante, en avril 2002, elle a publié un premier roman,
« Chienne ! » (Jiànren《贱人》)
dont le style lui a été inspiré, a-t-elle dit, par
Zhu
Wen (朱文)
et
Han
Dong (韩东).
Le roman a été suivi en septembre 2003 d’un recueil de poèmes :
« 37°8 ».
Puis, en 2004, elle a publié une biographie romancée du célèbre
réalisateur japonais de films d’animations Hayao Mizayaki : « Le
Monde sensoriel de Miyazaki » (《宫崎骏的感官世界》),
écrite avec le musicien Shen Lihui (沈黎晖).
L’histoire commence en 1943, quand un enfant japonais regarde
dans un cinéma un film d’animation venu de Chine ; profondément
touché, il décide de créer son propre univers de l’animation, un
univers japonais.
Quatre des nouvelles publiées en 2001 ont été traduites en
français et publiées en 2006 aux éditions Philippe Picquier sous
le titre de la première qui sert d’introduction au recueil et a
valeur emblématique : « Comment m’est venue ma philosophie de la
vie » (《是谁教给我生活的道理》).
Les autres sont empreintes d’un humour un peu décalé : « Amours
clandestines » (《偷情》),
« Treize pièces éparses » (《十三不靠》)
et « Sunzi cherche son père » (《孙子找爸爸》).
En septembre 2006, elle a publié « Cent raisons de survivre à
Pékin » (《在北京生存的100个理由》)
et, en octobre 2007, le recueil de poésies « La peinture n’est
pas encore sèche » (《油漆未乾》).
Puis elle s’est consacrée au cinéma.
La peinture n’est pas encore sèche |
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La grande porte |
Après trois longs métrages, de 2006 à 2011
,
mais dans un contexte cinématographique de plus en plus
difficile, elle a abandonné le cinéma et elle est revenue vers
la poésie.
En avril 2015, elle a publié un recueil de poèmes intitulé « La
grande porte » (《大门》).
Son blog jusqu’en 2010 :
http://blog.sina.com.cn/yinlichuan
Traduction en français
Comment m’est venue ma philosophie de la vie, recueil de quatre
nouvelles, trad. Hélène Oskanian, Philippe Picquier 2006.
Traductions en anglais
Poems, tr.
Maghiel van Crevel, The Drunken Boat, Spring/Summer 2006
Poems by Yin Lichuan, tr. Steve Bradbury, Jacket2, March 28,
2011
En ligne :
https://jacket2.org/poems/poems-yin-lichuan
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